le martyr Ibrahim Abu Thuraya : pour que vive al-Quds |
Au
moment où les Palestiniens poursuivent leur soulèvement contre la déclaration
de Trump concernant la ville d’Al-Quds, le président américain annonce sa
décision de ne plus financer l’UNRWA, agence de l’ONU fondée pour aider les
Palestiniens à supporter leur exil, en attendant leur retour à leur terre et
leurs propriétés, situées dans les territoires occupés en 1948.
La nouvelle décision américaine vise à supprimer le droit au retour des Palestiniens, en supprimant ce qui fait leur spécificité, par rapport à tous les réfugiés dans le monde, celui d’être « secourus » par une agence internationale spécifique en attendant leur retour. En attaquant Al-Quds et la question des réfugiés, l’administration US tente de liquider la question palestinienne dans son ensemble, en passant par un environnement arabe qui devrait, selon elle, faire pression sur les Palestiniens et les obliger à accepter le « marché du siècle ». Lors de son court séjour en Palestine occupée et dans la région, l’envoyé de la présidence américaine, Mike Pence, a confirmé les craintes nationales arabes et palestiniennes, notamment après son discours agressif au Knesset sioniste, où il a repris les mythes sionistes les plus délirants pour annoncer l’ère trumpienne.
Face
au danger de liquider la cause palestinienne dans les instances internationales
(car la cause ne peut être liquidée tant que survit un seul résistant
palestinien), le conseil central de l’OLP n’a fait que se limiter au programme
défini par Mahmoud Abbas, dans ses grandes lignes, qui consiste à stopper les
négociations avec l’entité coloniale sous l’égide des US, et les quelques
recommandations allant au-delà ne seront certainement pas suivies (stopper la
coordination sécuritaire avec l’occupant et stopper momentanément la
reconnaissance de l’entité sioniste par l’OLP), tant que la clique de Abbas
mène « le jeu ». Les pressions exercées sur Mahmoud Abbas, par l’Union
européenne et des régimes arabes, et son insistance à poursuivre la voie de « la
résistance pacifique » et de « L’Etat palestinien aux côtés d’Israël »
le placent en mauvaise posture.
Les
décisions du Conseil central ne furent pas une surprise. Mais la véritable
décision palestinienne est dans la rue, dans la résistance et les organisations
de la résistance. L’opération armée ayant tué un colon rabbin près de sa colonie
a fortement secoué les dirigeants sionistes et l’armée de l’occupation ayant
cru avoir trouvé les résistants ont lancé tout un arsenal militaire contre les
abords de Jénine, pour se retrouver bredouille… Malgré les caméras de surveillance, malgré la
coopération sécuritaire avec les renseignements de l’AP, les résistants
poursuivent leurs attaques contre les sionistes, en Cisjordanie et dans les
territoires occupés en 48, et les affrontements se poursuivent dans les bourgs
d’al-Quds. Les lois coloniales
successives adoptées par le Knesset sioniste ou à l’étude sont responsables du
décès du prisonnier Hussayn Atallah, de Nablus, privé de soins et détenu dans
des conditions désastreuses dans les prisons de l’occupation. Des centaines de
prisonniers, dont des enfants, restent sous la menace d’un décès, fautes de
soins, puisque les dirigeants de la colonie sioniste ont décidé de durcir leurs
positions envers tout Palestinien qui résiste à leur délire collectif. Plus que
jamais, les prisonniers palestiniens ont besoin d’une large campagne d’information
et de solidarité devant relayer la mobilisation des Palestiniens.
Martyrs tombés entre le 25/12/2017 et le 25/1/2018
26/12/
17 Dalal As’ad Lawlah, 9 ans (Awarta, Nablus), pour n’avoir pas pu être emmenée
à l’hôpital, à cause des barrages de l’occupation.
30/12/17
Jamal Mohammad Muslih, 20 ans, de al-Maghazi (bande de Gaza), a succombé à ses
blessures, lorsque les forces de l’occupation ont tiré sur les manifestants sur
la bande « frontalière ».
Firas
Tamimi, 17 ans, de Dayr Nazam (Ramallah), exécuté le 7/1
Rami
Issa Ass’ad, 38 ans, du village Qurtas (Bayt Lahem), écrasé par un colon sur la
route coloniale 60 entre al-Quds et al-Khalil.
Ameer
Abu Musa’ed, 16 ans, camp d’al-Breij, Gaza, exécuté par les soldats sionistes
le 12 janvier, lors d’une manifestation.
Ali
Qino, 16 ans, de ‘Iraq Bourin, lors d’affrontements avec l’occupant, le 12
janvier.
Abdallah
Zaydan, pêcheur de Gaza, 33 ans, tué par la marine égyptienne, alors qu’il se
trouvait en mer. Les organisations de la résistance réclament une enquête.
Ahmad
Abdel Jabir Salim, 24 ans, exécuté le 15/1 par l’occupant au cours
d’affontements dans Jayyus, région de Qalqylia. Une balle tirée par un sniper
l’a tué d’un coup.
Ahmad
Jarrar (31 ans) exécuté par une force spéciale de l’occupant dans les environs
de Jénine, le 17/1 lors d’une campagne militaire visant à tuer les membres de
la cellule ayant mené l’opération près de Nablus, tuant le colon rabbin.
Le
prisonnier Hussayn Atallah, de Nablus, 57 ans, est décédé suite à la négligence
médicale de l’occupant, le 20/1. Condamné à 35 ans de prison pour résistance à
l’occupant, le prisonnier détenu depuis 20 ans, a découvert il y a quatre mois,
être atteint de cancer. Les autorités sionistes ont refusé sa libération pour
être soigné, et ne l’ont pas soigné, laissant le cancer s’étendre. Une
politique systématique de l’occupant pour tuer les prisonniers palestiniens.
Chronique de l’Intifada
La
résistance frappe, au sud de Nablus le soir du 9 janvier. Un colon rabbin (35
ans) est tué par les résistants, alors qu’il se trouvait dans sa voiture, qui
circulait sur les voies coloniales. 22 coups tirés en 40 secondes, par un ou
plusieurs résistants. Les forces de l’occupation sont dans l’incapacité de
trouver les résistants. Le colon tué fut l’un des fondateurs de la colonie « Jaafat
Gilad » dans la région de Nablus. Les organisations de la résistance ont
salué cet acte de bravoure.
Le
17, une compagnie d’élite de l’armée d’occupation s’aventure dans la région de
Jénine pour tuer les résistants ayant mené l’opération près de Nablus. Les
résistants, ayant senti la présence des forces sionistes, les prennent de court
et tirent, faisant un blessé grave parmi les sionistes. Un résistant décède,
mais les autres s’enfuient. L’occupant est toujours à leur recherche. L’armée
sioniste a subi une nouvelle défaite, face à des résistants déterminés. 300
soldats et officiers de l’occupation, aidés par des hélicoptères et 30 blindés
ne sont parvenus qu’à démolir trois maisons appartenant à la famille Jarrar et
à tuer un résistant. Liberman s’enrage et lance des menaces. La bataille entre
les sionistes et les résistants a duré 8 heures, puis la population de Jénine
et des alentours est accourue pour affronter l’occupant.
26/12
Le village de Ayn Mahel, dans les territoires occupés en 48 manifeste contre la
visite de Netanyahu au village, décidée par le conseil local, organe installé
par l’administration sioniste.
27/12,
la voiture du ministre sioniste Ardan est frappée par des pierres lancées par
les jeunes à Abu Diss. L’occupant considère qu’il s’agit d’une grave défaite de
la sécurité sioniste, puisque la « visite » du ministre était
planifiée. Le bourg de Anata a été le théâtre de violents affrontements avec l’occupant,
qui ont duré tard dans la nuit. D’autres affrontements ont eu lieu dans
al-Issawiya et à Selwan, où les jeunes ont attaqué une voiture de la police
sioniste avec des bouteilles incendiaires. Les affrontements dans Selwan et Abu
Diss ont duré pendant trois jours.
Le
bilan des Palestiniens blessés au cours du vendredi de la colère (29 décembre)
décidé par les organisations islamiques s’élève à 170 blessés, dont 5 blessés
graves, les forces de l’occupation n’ont pas hésité à tirer des balles réelles
contre des manifestants.
En
Jordanie, le 29/12, les manifestants ont crié « pas d’ambassade américaine
sur la ville arabe d’al-Quds », « Ambassadeur américain, hors de
Amman », « le peuple veut libérer la Palestine ».
31/12
Des affrontements ont eu lieu dans Abu Diss, à l’est d’al-Quds entre l’occupant
et les manifestations. L’occupant a tiré, blessant 7 Palestiniens par des
balles et 23 Palestiniens par asphyxie.
Les
forces de l’occupation bloquent l’entrée du village Dayr Nazzam, au nord-ouest
de Ramallah. Elles envahissent les maisons et obligent les élèves à sortir de
leurs écoles.
Le
vendredi 5 janvier, de nombreuses manifestations ont eu lieu en protestation de
la déclaration de Trump malgré le mauvais temps. A Gaza, les manifestants se
sont massés à la ligne « frontalière » avec les colonies de l’entité
sioniste, en affirmant le cacractère arabo-musulman de la capitale
palestinienne. Les forces de l’occupation ont réprimé la manifestation
hebdomadaire à Qfar Qaddoum, qui réclame l’ouverture de la rue bloquée depuis
14 ans par la colonie « Kadoumim » sur les terres du village.
Les
femmes organisent plusieurs sit-in et manifestations, en Cisjordanie et à Gaza,
pour dénoncer la décision de Trump (faire de la ville d’al-Quds, la capitale de
l’entité sioniste) et affirmer l’arabité d’al-Quds. A Gaza, le conseil de
l’action féminine du Mouvement du Jihad Islamique a organisé le sit-in devant
la bande « frontalière » avec l’entité sioniste, près de Shaja’iyya.
Au cours du sit-in organisé dans Bab al-Amoud, à l’entrée de la vieille ville
d’al-Quds, les policiers sionistes ont insulté et frappé les manifestantes (8
janvier). Les femmes se sont également rassemblées autour de la sœur de la
prisonnière handicapée Israa Jaabis, Mona Jaabis, pour réclamer sa libération
immédiate et ordonner les soins nécessaires.
Le
11 janvier, des affrontements ont eu lieu entre les forces de l’occupation et
des dizaines de jeunes, à l’entrée ouest du village de Takou’, région de Bayt
Lahem, suite à l’installation de caméras de surveillance par les sionistes à
l’entrée du village. Le même jour, de violents affrontements ont eu lieu à
Nablus, après l’invasion de la ville par les forces sionistes, qui sont montées
sur les toits des maisons et se sont déployées autour de l’université al-Najah.
Suite à l’opération de la résistance qui a tué un colon, les sionistes
confisquent les caméras de surveillance installées par l’Autorité palestinienne,
pour voir les enregistrements, étant à la poursuite des résistants. Des appels
ont été lancés pour la destruction des enregistrements, dans toute la
Cisjordanie du Nord, pour empêcher les sionistes d’y trouver quoi que ce soit.
Au cours de son invasion de Nablus, l’armée « israélienne » a arrêté
Muadh Rihan, 30 ans, frère des martyrs Mohammad et Issam Rihan. Et de leur
côté, les colons ont encerclé la ville, lançant des pierres et des déchets sur
les quartiers.
Le
12/1, vendredi de lutte contre l’occupation et la décision de Trump. Les
manifestations se déroulent dans la bande de Gaza, sur la bande
« frontalière » avec les colonies et à l’intérieur de Gaza. Des
affrontements ont eu lieu, les soldats sionistes ont tiré sur les manifestants
faisant de nombreux blessés. Ce jour-même, des miliers de citoyens ont
manifesté dans les rues des villes jordaniennes réclamant la fin des relations
avec l’entité sioniste et dénonçant la politique américaine. Le vendredi 19/1,
à l’appel du mouvement du Jihad islamique en Palestine, des manifestations se
déroulent dans la bande de Gaza, protestant contre le plan de liquidation de la
Palestine par l’alliance israélo-américaine.
Samedi
20/1, des affrontements ont lieu à Qalqylia et à Jénine, dans la Cisjordanie
occupée. Des manifestants palestiniens dans la rue Salaheddine dans al-Quds sont
sauvagement attaqués par la police sioniste. Au même moment, des affrontements
ont lieu dans Abu Diss. A Kfar Qaddum, lors d’une manifestation, un secouriste
est blessé par l’armée d’occupation.
Au
cours de la troisième semaine de janvier, un groupe de résistants attaque une
patrouille « israélienne près de la colonie Kyriat Arba, dans al-Khalil,
en lançant 5 engins incendiaires. Un soldat de l’occupation est blessé après
avoir été écrasé par le résistant Jihad Elias Jaabari, 55 ans, dans al-Khalil,
qui a été arrêté. Un colon a été blessé dans Hazma, bourg d’al-Quds, et un autre dans Sinjil, où des affrontements
ont eu lieu. Un colon a été blessé dans la vieille ville d’al-Quds, par des pierres
lancées par des jeunes.
Répression et purification ethnico-religieuse
Au
cours de l’année 2017, l’occupant sioniste a démoli près de 154 maisons et
structures (commerciales et agricoles) dans les différents quartiers et bourgs
d’al-Quds. Il a obligé les propriétaires de 13 maisons à les démolir eux-mêmes.
Il a menacé de déruire 555 maisons pour les mois prochains. Les colons se sont
emparés de 6 maisons au cours de l’année. Les autorités occupantes ont approuvé
la construction de 16252 unités coloniales dans plusieurs colonies dans et
autour de la ville. Elles ont arrêté 2216 Maqdissis, la moitié au mois de
juillet et au mois de décembre. Elles continuent à confisquer les corps de
trois martyrs maqdissis, Musbah Abu Sbeih, Fadi Qunbur et Nimr al-Jamal.
Le
conseil de planification de l’occupant a approuvé la construction de 200 unités
de logement colonial dans la colonie « Oranit », 50 logements dans la
colonie « Bets’il » dans la vallée du Jourdain (al-Aghwar) (10/1).
Selon la presse, le gouvernement sioniste a l’intention de construire 1100
unités de logement colonial en Cisjordanie occupée.
Un
projet de l’Autorité palestinienne devient un projet sioniste : il s’agit
de la construction d’un aéroport international dans la ville de Ariha, dans
al-Aghwar. Ce projet, soutenu par le ministre américain Kerry, avait été refusé
par les sionistes. Aujourd’hui, ces derniers s’en emparent, dans le but d’élargir
la colonisation dans al-Aghwar. Il s’agit de construire plusieurs hôtels sur
les terres de Nabi Moussa (Bqay’a), un centre industriel, un aéroport et une
ligne de chemin de fer le reliant à l’aéroport « Ben Gourion » dans
al-Lid occupé.
Le
village al-Araqib dans le Naqab occupé est démoli, pour la 124ème
fois au cours des 5 dernières années, par les envahisseurs sionistes. Le
village résiste toujours et ses habitants refusent de partir.
Le
2/1, le Knesset sioniste approuve la loi sur « al-Quds unifiée », loi
qui interdit de diviser la ville palestinienne dans le cadre d’un règlement et
de la garder sous l’autorité sioniste.
Au
cours de l’année 2017, les autorités sionistes ont volé 9784 dunums des terres
de la Cisjordanie occupée, y compris al-Quds. 8 nouvelles colonies ont été
implantées dans ces territoires et l’occupant essaie d’élargir 60 colonies sur
les terres volées.
L’armée
d’occupation étudie la possibilité d’imposer l’ordre militaire sur des
quartiers d’al-Quds situés hors du mur d’annexion, comme le camp de She’fat et
Qfar Aqab. Ce qui signifie de près de 20 bourgs seront considérés comme la zone
C de la Cisjordanie, alors que leurs habitants, en majorité, portent la carte
de résidence en tant que Maqdissis. Pour des spécialistes, cette mesure fait
partie de la guerre démographique que l’occupant mène dans al-Quds, en voulant
repousser les Palestiniens hors de leur ville pour y installer des colons.
Le
conseil central orthodoxe en Jordanie et Palestine affirme détenir des
documents prouvant que le patriarcat grec de l’église a vendu des terrains
appartenant à l’Eglise à l’institution sioniste et à des associations de colons.
Ces documents ont été remis au conseil central de l’OLP l’invitant à prendre
position. Ils prouvent la vente de terrains dans al-Quds, à Bab al-Khalil,
Bab-Hatta et Bab al-Maghariba. Le conseil dénonce la confiscation du pouvoir de
l’Eglise orthodoxe par une minorité grecque qui dilapide ses richesses.
Le
colonel en retraite Youssef Sharqawi a été enlevé par l’occupant sur un barrage
militaire à l’est d’al-Quds, à bord d’un taxi. Il faisait partie de l’appareil
sécuritaire de l’autorité palestinienne. Il a été remis en liberté quelques
jours plus tard.
Le
député membre du knesset sioniste Aron Hazan a attaqué un bus transportant les
familles des prisonniers, de la bande de Gaza, au cours de son trajet vers la
prison pour la visite familiale. Il est monté à bord et a insulté les familles.
Des mères de prisonniers ont réussi à lui répondre en proclamant que leurs
enfants sont des héros dont elles sont fières. La responsabilité du CICR,
organisateur des trajets, est directement mise en cause dans cette agression
caractérisée.
Le
procureur sioniste réclame 4 perpétuités pour le résistant prisonnier, Omar
Abdel Jalil (19 ans), qui a mené l’opération dans la colonie Halmish. Le
tribunal de l’occupation a reporté, le 8 janvier, l’examen de la prisonnière
maqdissie Fadwa Hamadeh (30 ans) du bourg de Sour Baher, pour la huitième fois
consécutive. Elle avait été arrêtée le 12/8/2017 dans sa propre maison. Le
tribunal militaire de Salem a reporté l’examen du dossier du prisonnier sheikh
Khodr Adnane, accusé d’appartenance et d’activité au sein du mouvement du Jihad
islamique.
L’occupant
arrête 6 pêcheurs le 9 janvier, dans la mer de Gaza, dont 2 enfants, Mohammad
Akram Abu Foul, 9 ans, et Mohammad Awad Sa’idi, 10 ans. La veille, la marine
sioniste avait arrêté deux pêcheurs également et confisqué leurs barques. Il
arrête le 14/1 10 jeunes de la ville d’al-Quds, dont le prisonnier libéré Sbeih
Abu Sbeih, peu de temps après l’avoir libéré. Parmi les autres Maqdissis
arrêtés, Tayseer Abu Sbeih, Ala’ Abu Sbeih, Lou’ai Nasreddine.
Les
services de renseignements de l’occupant interdisent une conférence de presse
des responsables politiques, religieux et associatifs maqdissis, pour lancer le
« cri d’al-Quds ». Le lieu où devait se tenir la conférence a été
encerclé et plusieurs responsables arrêtés. Les responsables voulaient
expliquer la situation actuelle de la ville d’al-Quds, qui vit à l’heure
américano-sioniste, où la colonisation et la judaïsation se sont accentuées,
notamment après les lois votées par le Knesset sioniste. La lettre que
voulaient adresser les conférenciers à l’opinion internationale affirme qu’ils
refusent la décision américaine et inclut un appel au monde arabo-musulman de
se diriger vers al-Quds.
Profanation des lieux saints
17/1,
150 colons profanent la mosquée al-Aqsa, protégés par les policiers sionistes
et des forces spéciales. Ils arrivent le matin et pratiquent leurs rituels
talmudiques dans l’enceinte de la mosquée. Les fidèles qui se trouvaient dans
la mosquée sont parvenus à les chasser aux cris de « Allah Akbar ».
Les policiers de l’occupation sont intervenus pour réprimer les fidèles. Le 10/1, 138 colons ont
profané la mosquée al-Aqsa, parmi eux 60 employés dans l’administration
coloniale. Le 14/1, 105 colons ont profané la mosquée.
L’occupant
interdit de faire des travaux dans la mosquée al-Aqsa. Les Awqaf musulmans
n’ont pas réussi à réparer les fils électriques ni à éclairer le dôme du Rocher.
Aucune réparation n’est possible, selon la police de l’occupation. Malgré
l’interdiction, les employés des Awqaf se sont mis au travail, ainsi que les
jardiniers. Mais les inspecteurs sionistes ont menacé d’arrêter quiconque
enfreint leur interdiction. Selon le député sioniste Gluck, « un jour
viendra où nous pourrons démonter le dôme du Rocher, le déplacer ailleurs pour
qu’on puisse construire notre temple à la place ».
L’occupant
prépare la construction d’un pont « touristique » pour les piétons,
au sud de la mosquée al-Aqsa, d’une longueur de 197 mètres. Des équipes de la
municipalité sioniste ont commencé à creuser à Selwan pour ce pont. La
population visée par ces travaux, sur leurs terres, ont chassé les équipes.
Depuis plusieurs années, la municipalité de l’occupation interdit à ces
propriétaires des terrains de les cultiver, en vue de les confisquer pour des
travaux de judaïsation. Al-Azhar a fermement condamné l’intention de constuire
ce pont au sud de la mosquée al-Aqsa, pour « masquer le caractère musulman
de la ville d’al-Quds ».
Un
rapport du ministère des affaires religieuses dans l’Autorité palestinienne
signale 210 violations des lieux saints en Palestine au cours de l’année 2017.
Outre les profanations quotidiennes de la mosquée al-Aqsa, les sionistes,
officiels ou colons, les violations ont visé les employés des Awqaf et ont
poursuivi des creusements sous la mosquée. D’autre part, les églises ont subi
des violations, comme l’église des Salésiens, qui a été profanée par des
grafittis racistes. Les violations des mosquées dans la Cisjordanie occupée ont
été nombreuses, comme la mosquée du prophète Younes, dans al-Khalil, la mosquée
Bilal b. Rabah, dans Jénine, la mosquée Umar b. al-Khattab dans Qalqylia. Mais
c’est la mosquée al-Ibrahimi dans al-Khalil qui a été la victime de plusieurs
profanations et violations au cours de l’année. Les appels à la prière y ont
été interdits plusieurs fois, il a été fermé devant les fidèles à plusieurs
reprises, alors que les colons pouvaient le profaner. Des caméras et des
portiques électroniques ont été installés, des caravanes pour les colons y ont
été installés.
Dans les prisons de l’occupation
Le
prisonnier Hussayn Atallah, de Nablus, 57 ans, est décédé, faute de soins, dans
un hôpital de l’entité sioniste, où il a été emmené quelques jours avant son
martyre. Les autorités sionistes ont pris la décision de ne pas soigner les
prisonniers malades, et notamment ceux dont l’état de santé est précaire. Elles
refusent de laisser leurs familles les soigner et de leur payer les soins,
comme elles refusent de les libérer pour se faire soigner au sein de leurs
familles.
Le
prisonnier Ayub Ya’qub al-Assa (33 ans) de Ubaydya, dans la province de Bayt
Lahem, a entamé une grève de la faim le 10/1/ pour réclamer la fin de la
détention administrative dont il est victime. Il refuse la prolongation de 6
mois de sa détention administrative. Il a été aussitôt enfermé dans les
cellules de l’isolement. Né en 1984, il est marié et père de trois enfants. Il
avait été arrêté auparavant pour militantisme au sein du mouvement du Jihad
islamique.
Un
rapport signale que le nombre des prisonnières palestiniennes s’élève à 57, dont
7 mineures (moins de 18 ans). 10 d’entre elles sont blessées et les autorités
de l’occupation refusent de les soigner. Par elles, Lama Bakri, 17 ans, arrêtée
le 13/12/2015 ; La prisonnière Abla Adam, 46 ans, mère de neuf enfants,
arrêtée le 20.12.2015. Son état de santé réclame plusieurs opérations
chirurgicales. La prisonnière Shuruq Dwayat, 20 ans, d’al-Quds, arrêtée le
9/10/2015. Elle est condamnée à 16 ans de détention pour résistance. La
prisonnière Jihan Hshayme, 38 ans, arrêtée le 30/12/2016. Mère de trois
enfants, détenue sans condamnation. La prisonnière Amal Taqatqa, 24 ans, de
Bayt Fujjar (Bayt Lahem), arrêtée le 1/12/2014. La prisonnière Marah Bakir, 19
ans, de Bayt Hanina, al-Quds. La prisonnière Nourihan Awad, 19 ans, du camp
Qalandia. Arrêtée avec sa cousine martyre Hadil Awad, à Yafa. La prisonnière
Helwa Hamamra, 26 ans, arrêtée le 8/11/2015, près de la colonie Betar Ilit. La
prisonnière Rawan Abu Ziyada, 26 ans, de Betlo, près de Ramallah, arrêtée le
15/7/2015 et condamnée à 9 ans de prison. Israa Ja’abis, 31 ans, de Jabal
al-Mukabbir, arrêtée en 2015. L’occupant refuse de soigner ses brûlures au
corps et au visage à 65%. Elle a été condamnée à 11 ans de prison. Une
campagne de mobilisation exige sa libération immédiate, étant donné qu’elle a
été victime d’une explosion de sa voiture, et les soldats de l’occupation l’ont
accusée d’avoir voulu mener une opération contre eux. Les soldats l’ont empêché
de sortir de sa voiture en flammes, et ont claqué la porte de la voiture, sur
sa main, dont les doigts ont été amputés.
Après
plusieurs semaines de grève de la faim, le prisonnier Rizq Rajoub, 61 ans, a
arrêté son mouvement, après avoir reçu l’assurance que la détention
administrative ne sera pas renouvelée. Il avait protesté contre la proposition
sioniste de le bannir vers le Soudan. De santé fragile, Rizq Rajoub avait été
plusieurs fois arrêté auparavant.
L’occupant
prolonge l’arrestation de Ahed Tamimi et de sa mère Nouriman, pour les
« besoins de l’enquête » dit-il. En réalité, l’occupant a décidé de
« punir » et de « donner une leçon » à Ahed Tamimi, devenue
le symbole de l’enfance révoltée contre l’occupant et martyrisée par lui. Il
prolonge l’arrestation de sheikh Raed Salah, « sheikh al-Aqsa »,
reportant sa comparution devant les tribunaux de l’occupation jusqu’à la
mi-mars. L’occupant prolonge la détention administrative, pour la deuxième
fois, de Wahid Abu Maria (51 ans), dirigeant au mouvement du Jihad islamique en
Palestine, dans la province d’al-Khalil.
Les
prisonniers détenus dans la prison de Ramon, dans le sud du pays, ont menacé de
se lancer dans un mouvement de protestation suite à l’attaque par le sioniste
Aaron Hazon du bus transportant leurs familles pour la visite familiale. Ils
ont mis en garde les autorités de l’occupation contre une quelconque
provocation de ce genre qui pourrait survenir dans l’avenir.
200
membres des forces spéciales des prisons investissent le 4 janvier la section 3
de la prison de Haddarim et confisque tous les livres et cahiers des
prisonniers. 3000 livres sont ainsi volés, sous le prétexte que la direction
des prisons n’a pas autorisé les prisonniers à étudier. La section 3 de la
prison Haddarim enferme dans ses murs 60 prisonniers du mouvement Fateh, 25 du
mouvement Hamas, 15 du mouvement du Jihad islamique et 10 des deux Fronts
(populaire et démocratique).
Le
prisonnier Nabil al-Mughir, 36 ans, de Arraba dans la province de Jénine, est
isolé depuis plusieurs semaines à l’intérieur de la prison al-Jalame, et est
interdit de visite de l’avocat. Il avait été arrêté en 2001 et condamné à 24
ans de prison, pour appartenance aux Saraya al-Quds. Malgré son état de santé
(il souffre de plusieurs maladies), l’occupant l’a isolé pour interrogatoire.
Dans
la prison de Nafha, les prisonniers malades et blessés ne sont pas soignés. Le
soi-disant médecin de la prison reporte indéfiniment les soins nécessaires et
donne des médicaments qui accentuent le mal. C’est ce qui est arrivé au
prisonnier Mohammad Khatib, 47 ans, qui avait été un des leaders de la grève de
la faim au milieu de 2017. L’occupant a décidé de le punir, et le
« médecin » lui a injecté une piqûre qui l’a rendu impotent. Le
prisonnier Raed Badwan, 54 ans, de Biddu (Ramallah) a toujours les 7 balles
reçues lors de son arrestation dans son corps, la direction de la prison refuse
de les lui enlever et de le soigner.
En 2017, 6742 Palestiniens ont été arrêtés, dont 1467 enfants. 156
Palestiniennes, 14 députés, 25 journalistes. Au mois de décembre seulement,
l’occupant a arrêté 926 Palestiniens, dont 30 blessés. Au cours de l’année 2017, 3
prisonniers ont rejoint les rangs des martyrs : Le prisonnier blessé
Mohamad Amer Jallad, 24 ans, de Tulkarm, qui est décédé suite à ses blessures,
deux mois après avoir été arrêté, la prisonnière blessée Fatima Taqatqa, 16
ans, de Bayt Lahem, décédée suite à ses blessures, deux mois après son
arrestation, et Raed Salhi, 21 ans, de Bayt Lahem, décédé suite à ses
blessures. Les trois martyrs sont décédés dans les hôpitaux de l’occupation.
La liste noire des normalisateurs et lutte contre la normalisation
Le
directeur du centre Ibn Khaldoun, en Egypte, connu pour ses liens étroits avec
l’administration américaine, dr. Saadeddine Ibrahim (80 ans) a accepté de se
rendre dans l’entité sioniste pour donner des conférences sur la société
égyptienne au centre Moshe Dayan. De nombreux écrivains égyptiens et arabes ont
protesté contre ce geste normalisateur. Invité à la télévision sioniste, il a
appelé à la normalisation avec l’entité coloniale et a fait les éloges de la
« démocratie » sioniste. Rappelons qu’il est le
« chouchou » des organisations de défense des ‘droits de l’homme’ dans
les pays occidentaux.
Le
syndicat des journalistes égyptiens a d’autre part, publié un communiqué où il
affirme qu’il a l’intention de prendre des mesures punitives contre tout
journaliste qui normaliserait avec l’occupant.
Un
quotidien saoudien mène une interview avec un responsable sioniste, Ishaq
Hertzog, chef de l’opposition travailliste dans l’entité.
Le
Qatar accueille un joueur « israélien » de tennis pour participer à
un tournoi international.
Une
charte contre la normalisation médiatique avec l’occupant sioniste a été lancée
de la capitale turque, au cours d’une conférence sur le sujet. Cette charte
insiste sur le refus des journalistes (dont Nazih al-Ahdab d’al-Jazeera) de
participer à une quelconque rencontre avec les sionistes, sous n’importe quel
prétexte, leur refus d’accueillir sur leurs chaînes des responsables sionistes,
ou des normalisateurs avec l’occupant. La Charte demande aux médias de
boycotter ceux qui « discutent » avec l’occupant. Reste à savoir si
la signature de la charte par un journaliste d’al-Jazeera implique l’ensemble
des journalistes de la chaîne ou non.
Un
haut couturier libanais affirme être fier d’avoir conçu la robe d’une
« israélienne », ancien soldat de l’armée d’occupation et actrice.
Une
conférence de presse est tenue à Beirut (Liban) le 23/1 pour dénoncer la
non-interdiction de la diffusion du dernier film de Spielberg, sioniste
notoire, dans les salles de cinéma. Les comités contre la normalisation avaient
réclamé le boycott du cinéaste, mais le ministre de l’intérieur est passé
outre. Il a en fait enfreint la décision du comité officiel de boycott, qui a
suivi la décision du comité de boycott de la Ligue arabe.
La presse palestinienne
Walid
Qitati écrit à propos de Ahed Tamimi : L’image de la jeune militante
palestinienne Ahed Tamimi affrontant les soldats de l’occupation, en leur
donnant des coups de pied, en les giflant et les expulsant de sa maison
représente le même défi que des milliers de Palestiniens font tous les jours,
lors des affrontements avec l’occupant, mais sans caméras pour fixer leur défi
et les crimes de l’occupant. Ce qui a mis en colère l’ocupant, c’est l’image
qui montre le défi palestinien à l’ordre « israélien ». C’est
pourquoi il va l’arrêter, la condamner et la laisser en prison le plus
longtemps possible ».
Dans un article de Isma’il Muhra (centre Atlas), sous le titre de
« la fonction politique des statistiques de l’armée (d’occupation) des
opérations de la résistance (7 janvier), l’auteur écrit : « les
divers gouvernements « d’Israël » ont toujours bien utilisé les
chiffres statistiques pour les mettre au service de leurs agendas politiques.
Lorsqu’ils souhaitent les utiliser pour montrer le danger grandissant de la
résistance, ils envoient leurs meilleurs porte-paroles militaires et analystes
pour présenter au public des statistiques sur le nombre de fusées,
l’augmentation des armes et leur puissance à frapper les buts à l’intérieur de
l’entité, sans oublier les objectifs non-dits de l’ennemi. Cela a pour but de
diaboliser l’ennemi, de le dépouiller de son humanité et de montrer que leurs
revendications de liberté et d’en finir avec l’occupation ne sont que des
mensonges qui cacheraient leurs vrais objectifs. D’un autre côté, les mêmes gouvernements
peuvnt utiliser les mêmes statistiques pour montrer le contraire et saluer les
politiques des gouvernements, qui ont réussi à éloigner le danger et à
minimiser le danger, et que rien ne peut menacer la stabilité de l’entité, qui
devrait poursuivre la judaïsation du pays et sa politique agressive.
« La peine de mort nous donne de la force et de la
détermination pour lutter » écrit Tayseer al-Ghouty, en réponse à la
proposition de loi du Knesset sur l’exécution des résistants. Pour l’auteur,
cette loi précipite l’entité coloniale vers sa fin, car elle montre le vrai
visage laid de l’entité sioniste et lui ôte le masque de la démocratie. De
plus, cette loi met fin à l’illusion de « coexistence » avec cet
occupant et aux projets de ceux qui courent après le mirage de la paix avec
lui, et renforce les sentiments de haine envers lui dans le cœur des
Palestiniens. Finalement, cette loi prouve que le choix de la résistance et du
martyre est la seule voie vers la liberté et l’indépendance, et donne davantage
de force et de détermination aux résistants.
Communiqués et déclarations
Sheikh
Nafez Azzam adresse un message à la nation et à ses ulémas, leur rappelant
le devoir de s’opposer aux colonalistes envahisseurs. « Les ulémas doivent
être à la pointe de l’intifada et à la tête des manifestants dans le monde
arabe ».
Sheikh
al-Azhar, l’Imam Ahmad Tayyib, a souligné l’importance d’introduire l’histoire
de la ville d’al-Quds dans les manuels scolaires des pays arabes. Il a déclaré
que « les jeunes arabes et musulmans ne sont pas préparés à affronter les
mensonges sionistes avec sérieux ».
Sheikh
Ikrima Sabri déclare : « qui abandonne al-Quds abandonne la Mecque et
Médine ».
Daoud
Shehab, porte-parole du Mouvement du Jihad islamique en Palestine
déclare : le peuple palestinien n’a pas besoin de l’argent américain, que
le président Trump transforme en pot-de-vin, en contrepartie de la
participation à des négociations vaines, qui donnent à « Israël » une
nouvelle occasion pour avaler la terre ».
Un
communiqué du Mouvement du Jihad islamique en Palestine dénonce les appareils
sécuritaires de l’Autorité palestinienne qui ont protégé le chef grec de
l’église orthodoxe, le « traître » Théophilos, et lui ont permis
d’entrer dans l’église à Bayt Lahem, malgré les protestations populaires contre
sa présence. Théophilos a vendu de larges terrains de l’église orthodoxe en
Palestine aux organismes sionistes.
Ahmad
Modallal, dirigeant au mouvement du Jihad islamique en Palestine a déclaré, au
sujet du projet de loi sioniste sur l’exécution des prisonniers, que cette
décision ne fait qu’entériner le caractère criminel de l’occupant. D’ailleurs,
les prisonniers ont subi les exécutions avant même ce projet de loi. Ce genre
de lois ne peut influer sur le peuple palestinien ni sur sa résistance,
« Si l’occupant pense que ses lois vont briser la volonté de la
résistance, il s’illusionne ».
Dans
une interview, l’adjoint du président du conseil législatif de l’Autorité
palestinienne, Hassan Khrayshé, a déclaré, peu avant la réunion du conseil
central de l’OLP, que cette réunion intervient trop tard, cela est dû à la
concentration des pouvoirs entre les mains de Mahmoud Abbas. Il a ajouté :
« notre expérience avec les institutions palestiniennes est qu’elles
disent une chose mais pratiquent le contraire ». Il a approuvé l’attitude
des mouvements du Jihad islamique et du Hamas, qui ont refusé d’assister à la
réunion, disant que cette participation aurait servi à faire passer des
décisions antinationales, sous le couvert d’unanimité, car leur participation
ne serait que symbolique.
Dans la colonie
Un
quotidien sioniste proche de Netanyahu a rapporté la nouvelle qu’un officier
sioniste vivant dans la colonie « Har Hadar » a décidé d’aller vivre
ailleurs, craignant pour sa vie, après que son nom ait été dévoilé pour avoir
exécuté le résistant Nimr Jamal. D’après le quotidien, cet officier passe par
des moments psychologiques durs.
Le
journaliste sioniste du Haaretz, Gideon Levy écrit pour défendre Khalida
Jarrar, membre de la direction du FPLP et député dans l’Autorité palestinienne.
Pour cet auteur, Khalida Jarrar serait une opposante au régime, comme pourrait
l’être un « israélien », ou bien … un Iranien opposé au régime
iranien. Dans l’article, pas question d’occupation, de Nakba, de FPLP qui lutte
pour la libération de la Palestine. Non, simplement une femme
« pacifiste » qui élève deux enfants, opposé au « régime
israélien ». Bref, de quoi faire pleurer de rage la militante et
résistante Khalida Jarrar.
Le
sioniste Iyal Zes écrit dans « Ysrail hyum » à propos de la Syrie,
affirmant que pendant ces dernières années, « Israël » a dépensé des
millions de shekels pour apporter une aide humanitaire aux groupes des
opposants, à l’intérieur des frontières, afin d’assurer le calme dans la
région. Il semble que les relations avec les opposants (au régime) ont donné
espoir que « Israël » réussira à modifier radicalement les relations
des habitants locaux avec « Israël » et à les rendre amicaux et même
alliés sur le long terme. Mais ce dont ces habitants locaux vont se souvenir,
c’es le fait qu’au lieu de les aider, « Israël » n’a rien fait pour
les défendre quand l’armée syrienne s’est approchée de leurs villages ».
Des affiches publicitaires dans l’entité sioniste, où
sont écrits des mots en arabe, suscitent des réactions racistes de la part du
public colonial. Mais il semble que cette réaction ne vise non seulement les
Palestiniens de 48, mais les juifs d’origine arabe devenus colons de l’entité,
selon un article paru dans Haaretz. Selon l’auteur de l’article, l’institution
sioniste a tout fait, depuis sa fondation, pour faire oublier aux juifs
d’origine arabe, leur culture de base, et la campagne raciste actuelle à propos
des affiches témoigne de la phobie institutionnelle envers les Arabes.
Merci de nous donner ces informations sur la résistance des sumud ! Trop agé pour conduire des groupes sur votre terre, je veux continuer d'être informé. Chukrane
RépondreSupprimerNous vous remercions pour votre intérêt.
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