13/11/2019

la bataille « le cri de l’aube » : Riposte palestinienne aux assassinats des dirigeants du mouvement du Jihad islamique et de leurs familles




A l’aube du mardi 12 novembre 2019, l’aviation sioniste tire des missiles sur la maison du commandant des Saraya al-Quds (branche armée du Jihad islamique en Palestine), région du nord de Gaza. Le combattant Baha’ Abul Ata (42 ans) et son épouse Asma’ (39 ans) sont tués sur le coup et leurs enfants blessés. Quelques minutes plus tôt, l’aviation sioniste a tiré un missile sur une maison située dans la ville de Damas, la capitale syrienne, tuant deux jeunes : Mu’az al-Ajouri le fils du membre du bureau politique du mouvement du Jihad islamique, Akram Ajouri, et son garde de corps, Abdallah Hassan Youssef.

Qui était le combattant Baha’ Abul Ata ?


« Un cauchemar pour l’occupant » comme l’annonce une affiche. Dirigeant des Saraya al-Quds dans le nord de la bande de Gaza. « Un nom qui a secoué l’occupant, qui a brouillé ses plans » tout au long de ces dernières années. L’entité coloniale l’a placé dans la liste des cibles à abattre, aux côtés des dirigeants iranien Qassim Sulaymani et libanais, Hassan Nasrullah.  

Il est né dans le quartier de Shuja’iyya, dans la ville de Gaza, le 25/11/1977, au sein d’une famille de combattants. Son père fut un ancien combattant de la résistance à l’occupant sioniste. Il a étudié dans les écoles de Shuja’iyya. Il ne put poursuivre ses études au-delà du secondaire, lorsqu’il a rejoint les rangs de la résistance et qu’il a été poursuivi, mais il reprit plus tard ses études universitaires et se spécialisa en sociologie.

Il fut très proche des membres de sa famille et ses voisins, et était apprécié de tous. Très calme avec ses proches, il devenait un volcan face à l’occupant. Marié, il avait 5 enfants : Salim (19 ans), Mohammad (18 ans), Isma’il (15 ans), Fatima (14 ans) et Layan (10 ans).

Ayant vécu dans un environnement résistant, il avait rejoint les rangs de Saraya al-Quds au début de 1990, et est devenu plus tard dirigeant de la région nord. Il fut plusieurs fois la cible des assassinats sionistes, la dernière fois en 2014 au cours de la guerre contre la bande de Gaza. Il fut arrêté plus d’une fois par les services sécuritaires de l’Autorité palestinienne à cause de ses activités militaires dans Saraya al-Quds.


L’entité sioniste justifie les assassinats

Depuis plusieurs semaines, le dirigeant martyr Baha’ Abul Ata occupait une place importante dans les médias sionistes. Pas un jour ne passait sans que son nom ne soit prononcé par des responsables de l’entité coloniale, voulant faire porter leur crise interne à la résistance palestinienne. Pour les sionistes, le martyr Baha’ Abul Ata est le résistant qui, du fait de son appartenance à un mouvement de résistance non concerné par le jeu politique, a réussi à empêcher toute entente entre la bande de Gaza et l’occupant, entente selon la vision sioniste : il ripostait à toute agression sioniste contre les manifestants des marches du retour et pour lever le blocus. Les sionistes considéraient également que le dirigeant martyr était « une bombe à retardement » et qu’il préparait une grande opération d’envergure contre l’entité coloniale. C’est du moins ce qu’a déclaré Netanyahu devant justifier, pour la première fois dans l’histoire de l’entité sioniste, son acte criminel.

La presse sioniste a dévoilé cependant que la décision d’assassiner le dirigeant des Saraya al-Quds a été prise par Netanyahu, lorsqu’il fut obligé de fuir en plein meeting électoral à Asdod, au mois de septembre dernier, meeting ciblé par une fusée de la résistance. 

Les dirigeants sionistes, militaires, politiques ou sécuritaires, pensaient qu’en frappant Saraya al-Quds et le mouvement du Jihad islamique en Palestine, ils susciteraient des dissensions dans les rangs de la résistance palestinienne, car imaginaient-ils que le mouvement du Hamas, impliqué par le « jeu politique interne » et soucieux d’arriver à une entente avec l’occupant, après la levée du blocus criminel contre Gaza, éviterait de s’enliser dans la riposte à l’agression sioniste « ciblée ». Mais c’est sans compter sur la « Chambre des opérations commune », instaurée au lendemain des marches du retour, dans un effort de coordonner entre les différents mouvements de la résistance palestinienne dans la bande de Gaza.

Réactions du mouvement du Jihad islamique


La riposte du mouvement du Jihad islamique et de sa branche armée, les Saraya al-Quds, a été immédiatement déclenchée, et se poursuit encore. Pour le mouvement, l’entité coloniale a lancé une guerre à laquelle il se doit de riposter. Les sionistes ont réclamé l’intervention des médiateurs, considérant qu’ils n’ont pas l’intention de poursuivre l’agression et que leur tâche a été accomplie, mais les Saraya al-Quds et la résistance palestinienne dans son ensemble refusent toute médiation tant que l’ennemi ne revient pas aux règles de la confrontation précédente, c’est-à-dire l’arrêt des assassinats ciblés. Pour cela, il doit recevoir une leçon qui l’empêcherait de pratiquer dorénavant les assassinats des résistants. Pour la résistance, il s’agit d’imposer une règle importante, sinon les dirigeants de l’entité coloniale poursuivraient les assassinats sans cesse, non seulement des dirigeants et cadres du mouvement du Jihad islamique, mais de toutes les formations de la résistance, sans exception. La riposte nécessaire aux agressions a reçu l’unanimité de tous et notamment de la « chambre des opérations commune ». 

Militairement : les obus et les fusées atteignant les agglomérations citadines de l’occupant, Tel Aviv, Ascalan, Asdod, Sderot, al-Quds, Beer Saba’, Khudayra, Netifot, Rishon Lezion et leurs alentours, ainsi que le pourtour de la bande de Gaza ont été lancés dès les premiers instants. Plus de 150 fusées le premier jour, selon l’armée sioniste, ont causé des dommages matériels dans les rues, les maisons et les champs. Les écoles ont fermé leurs portes dans la partie sud de l’entité, et les trains se sont arrêtés. Les sirènes de l’entité ne se sont pas arrêtées et les colons se terrent dans les abris. La presse sioniste parle de blessés et de « paniqués », de démolition partielle d’une usine et selon l’armée sioniste, les défenses de l’entité se seraient opposées à 90% des fusées.

Au second jour de l’agression, les Saraya al-Quds ont poursuivi la riposte vers ces agglomérations citadines. Cependant, la résistance a changé sa méthode, déjouant ainsi les prévisions de l’occupant et le maintenant en état d’alerte et d’instabilité : au lieu de commencer par le pourtour de Gaza pour agrandir progressivement le champ des tirs, et au lieu de commencer par les régions éloignées pour revenir progressivement vers le pourtour de Gaza, la résistance a mélangé les deux champs à la fois, touchant une fois les régions lointaines et une autre les régions rapprochées, semant l’incertitude et le chaos chez l’occupant. Les tirs contre l’agglomération sioniste à Ascalan a touché des sionistes, tuant l’un deux, selon la presse sioniste, et blessant gravement un autre.

Quelques Communiqués des Saraya al-Quds (résumé)


Le premier communiqué annonce le martyre de « l’un des plus importants membres de son conseil militaire et le dirigeant de la région nord, le grand dirigeant Baha’ Salim Abul Ata », 42 ans, et son épouse, qui se sont élevés martyrs dans leur maison, suite à une lâche opération d’assassinat dans la région de Shaja’iyya, à l’est de la ville de Gaza.

« Nous annonçons l’état d’alerte et de mobilisation générale dans les rangs de nos combattants et nos unités, et affirmons que la riposte à cet assassinat n’aura pas de limite et sera à la hauteur de l’assassinat commis par l’ennemi criminel. Qu’il supporte donc les conséquences de cette agression et que les injustes sachent comment les choses se retournent contre eux. (Mardi 12/11/2019)

Déclaration de Abu Hamze, porte-parole des Saraya al-Quds (Premier jour de l’agression)

« Nous avons attentivement suivi, avec vous, le grave événement criminel commis par l’aviation ennemie, qui a abouti au martyre du grand dirigeant qui suscitait la crainte de l’ennemi, le combattant dans la voie de Dieu, hajj Baha’ Abul Ata et son épouse, et la tentative d’assassinat du membre du bureau politique, le frère dirigeant Akram Ajouri, qui a eu pour conséquence le martyre de son fils Mu’az et de son garde Abdallah Youssef Hassan.

Nous sommes fiers de notre mouvement béni qui a offert, qui offre et qui offrira les dirigeants et les martyrs dans la voie de la libération et de la résistance.

Face à ce grave événement, nous affirmons ce qui suit :
Nous annonçons à la nation arabo-islamique le martyre de plusieurs de nos combattants, en premier lieu un solide pilier de la résistance palestinienne et des Saraya al-Quds, le dirigeant combattant Baha’ Abul Ata.

Nous faisons porter à l’ennemi l’entière responsabilité des conséquences de sa décision idiote d’assassiner la direction de la résistance. Il est sûr et évident que les prochaines heures ajouteront des pages à la liste spéciale des défaites au premier ministre de l’ennemi qui n’a apporté aux sionistes que la destruction et la guerre. Nous disons à l’ennemi, en toute certitude, que tu as probablement commencé cette agression contre notre peuple et notre résistance, mais tu ne pourras, quoi que tu fasses, déterminer comment et quand se terminera cette phase de la guerre ouverte avec toi.
Nous adressons un message aux colons sionistes en leur disant de ne pas écouter leurs dirigeants imbéciles, et la décision est à présent entre les mains de Saraya al-Quds et de la résistance palestinienne.

Nous ne permettrons absolument pas la reprise de la politique des assassinats, et nous traduirons ceci sur le terrain et militairement. L’ennemi verra la conséquence de l’assassinat des dirigeants et des cadres de la résistance. Aucune force au monde n’est capable de repousser notre courage face aux criminels.

Nous rassurons les libres de ce monde, et les fils de notre peuple combattant que la résistance palestinienne et les Saraya al-Quds tiennent toujours leur promesse, ils resteront le bras protecteur de la Palestine, des réfugiés, des prisonniers et d’al-Quds. Ils possèdent de quoi réjouir les coeurs. Nous vous demandons de vous rassembler autour de la glorieuse résistance dans sa bataille contre l’ennemi.

Nous affirmons la poursuite de la mobilisation et la réunion permanente de la direction des Saraya al-Quds en vue de diriger la bataille de la riposte aux crimes de l’ennemi et repousser son agression contre notre peuple.

Le dirigeant sera remplacé par mille autres et la bannière sera levée par un autre chevalier. »


Communiqué militaire : les Saraya al-Quds visent un groupement de soldats sionistes avec un grand nombre d’obus à l’est de Rafah, à deux reprises. (14h15 et 14h40 du 12/11). Nos combattants affirment des pertes dans les rangs de l’occupation, des hélicoptères ont été aperçues (pour retirer les blessés) dans la zone frappée.

Communiqué militaire du mercredi 13/11/2019 : Les Saraya al-Quds lancent depuis l’aube des fusées sur les agglomérations sionistes dans al-Quds, Khudayra, Tel Aviv, Asdod, Ascalan, Netifot. L’ennemi refuse de parler de ses pertes. Nous affirmons notre responsabilité de ces tirs qui sont la riposte à l’agression sioniste continue contre notre peuple dans la bande de Gaza. La riposte se poursuit et le compte est ouvert avec l’ennemi.

 

Déclarations des responsables politiques du Mouvement du Jihad islamique en Palestine


Porte-parole du mouvement, Mus’ab Braym : « L’assassinat du dirigeant des Saraya al-Quds, Baha’ Abul Ata, l’un des piliers de la résistance palestinienne dans la bande de Gaza, et la tentative d’assassiner le dirigeant Akram Ajouri, membre du bureau politique du mouvement, à Damas, loin de notre terre occupée, représentent un nouveau crime et une agression caractérisée contre notre peuple palestinien, et affirment les intentions de l’ennemi contre le mouvement du Jihad islamique et la résistance héroïque de notre peuple. Cette agression sera repoussée par le Jihad islamique et la résistance palestinienne par la riposte et la dissuasion, puisque la raison d’être de la résistance est la protection du sang de notre peuple et l’arrêt de l’agression sioniste. Le scénario de l’assassinat de dirigeants ne surprend pas, et la résistance s’attendait à tout instant à l’élévation de martyrs parmi ses rangs, le parcours du sacrifice dans la résistance du peuple palestinien est ce qui protège l’humain, la terre et les lieux sacrés. Le mouvement du Jihad islamique et les organisations de la résistance ne permettent pas à l’occupant de mettre le sang des martyrs et les douleurs de notre peuple au service des problèmes internes vécus par l’ennemi. Nous n’avons d’autre choix que de riposter à la mesure du crime commis. Les prochaines heures verront la fidélité au sang des martyrs. 

Le mouvement du Jihad ressent de la fierté lorsqu’il offre ses dirigeants en martyrs, car ceci signifie que les membres des Saraya al-Quds sont ceux qui protègent la ligne d’une confrontation ouverte avec l’ennemi occupant et prouve que le mouvement du Jihad islamique brouille les calculs de l’occupant et le plonge dans l’anxiété concernant son projet, son entité et la vie de ses colons.

L’assassinat de dirigeants et de résistants représente une nouvelle vie pour notre peuple et pour son projet combatif, jusqu’à la récupération de notre terre, aucune expérience n’a remporté une victoire dans l’histoire de l’humanité sans sacrifices et sans offrir le sang en vue de la liberté. » 

Khaled al-Batsh, membre du Bureau politique du mouvement : « Le mouvement du Jihad islamique n’a aucune autre alternative que l’affrontement, aucun calcul ne l’empêchera de riposter au crime de l’assassinat du martyr Baha’ Abul Ata et du fils du dirigeant Akram Ajouri. Au cours des funérailles du martyr Abul Ata, il a déclaré : « Israël » a exécuté deux attaques organisées en Syrie et à Gaza, proclamant la guerre contre les dirigeants de la résistance et son axe. Nous ne permettrons pas le changement des règles de la confrontation que les Saraya al-Quds ont fixées par le sang. Le retour aux assassinats, en frappant une grande figure comme Abul Ata est un message que nous comprenons très bien, l’occupant a voulu nous dire que Netanyahu a décidé de former son gouvernement, qui recevra l’unanimité, au détriment de notre sang. Nous mettrons fin à l’arrogance de l’ennemi sioniste, qui devra réfléchir mille fois s’il pense une fois encore aux assassinats. Les Saraya al-Quds ne sont pas seules dans la bataille, même s’il pense à l’isoler ».

Sheikh Khodr Adnane, dirigeant au mouvement du Jihad islamique en Cisjordanie : « le coût de l’assassinat est très élevé, mais quiconque pense que l’assassinat du dirigeant Baha’ Abul Ata brisera notre peuple, nous lui rappelons l’assassinat du maître Fathi Shiqaqi à Malte (en 1992). Il a indiqué que le sang des martyrs à Gaza, à Damas, à al-Khalil « ajustent la boussole, qu’il n’y pas de paix avec l’occupant de notre terre, l’assassin de notre peuple et le profanateur de nos lieux saints ».

Ihsan Ataya, représentant au Liban du mouvement du Jihad islamique en Palestine : « la position du mouvement du Jihad islamique concernant la riposte dissuasive au double assassinat, à Gaza et à Damas, est claire, il faut que la riposte soit ferme et forte, qu’elle corresponde à l’ampleur du crime commis par l’entité sioniste. La riposte fera en sorte que le criminel Netanyahu n’oublie pas, tout au long de sa vie, le nom de Baha’ Abul Ata. Tout martyr du mouvement du Jihad qui s’élève rend le mouvement plus fort et plus déterminé, et permet au mouvement d’avancer encore plus. Au cours de sa marche combative, le mouvement du Jihad islamique n’a cessé d’offrir des dirigeants et combattants martyrs, et en premier lieu le secrétaire général dr. Fathi Shiqaqi, et aujourd’hui, plusieurs martyrs, qui vont éclairer le ciel de la Palestine, et seront la lanterne de toute la nation. 

Le parcours du mouvement du Jihad est un parcours de lutte, de sacrifice et de martyre, et ne s’arrêtera pas avant la libération de la Palestine et la suppression de cette entité spoliatrice. Les organisations palestiniennes ont prouvé, dans la « chambre des opérations commune » qu’elles sont un bras uni pour affronter l’entité, elles sont toutes favorables à la dissuasion de l’entité sioniste afin que nul n’ose plus tard commettre des assassinats et faire couler le sang palestinien. Le sang des martyrs coule dans les veines de cette résistance, fait vivre l’âme dans la nation, abreuve le sol de la patrie, pour qu’il fleurisse en victoire dans les prochains jours, si Dieu le permet ».



Déclarations des mouvements de la résistance palestinienne


Les organisations de la résistance palestinienne ont dénoncé le lâche assassinat du dirigeant des Saraya al-Quds, Baha’ Abul Ata, et ont fait porter la responsabilité à l’agresseur sioniste qui doit assumer les conséquences de ses actes criminels. 

Le mouvement Hamas a fait porter à l’ennemi sioniste les conséquences de ses assassinats ciblés, indiquant que la marche du combat et de la résistance se poursuivra et que l’assassinat du dirigeant ne restera pas sans châtiment.

Les brigades de la résistance nationale du FDLP ont annoncé qu’elles ont levé l’état d’alerte parmi leurs combattants et ont promis une guerre ouverte contre l’occupant.

Le mouvement du Fateh dans les provinces de la bande de Gaza ont dénoncé le lâche assassinat et a appelé à poursuivre « Israël » au tribunal international.

Les Brigades Abu Ali Mustafa (FPLP) ont affirmé que l’occupant criminel doit assumer entièrement la responsabilité de son crime envers le dirigeant martyr Baha’ Abul Ata, et que son sang et le sang de tous les martyrs de notre peuple ne sont pas vains et se transformeront en feu et braises sur la tête des sionistes.

Le FPLP a adressé un message de condoléances au mouvement du Jihad islamique disant : « le martyr dirigeant et héros a été la voix des révolutionnaires, ses traces ont été et seront sur les fronts de la lutte et seront éternisées par l’histoire. Notre consolation est que la révolution conserve des héros et des dirigeants fidèles pour poursuivre le chemin de ceux qui s’élèvent martyrs (mardi 12/11).


Le FPLP a déclaré, dans un communiqué du 13/11 que « notre peuple palestinien dans la bande de Gaza et sa résistance héroïque, avec toutes ses composantes armées, mènent ensemble une bataille continue contre l’agression « israélienne ».

Le dirigeant au mouvement du Hamas, Ussama Hamdane, a déclaré mardi 12/11 que la résistance est capable de prendre les décisions nécessaires pour affronter et mener la bataille. C’est la « chambre des opérations commune» qui décide comment répondre à l’occupant,, considérant qu’il est normal que la première riposte soit entre les mains des Saraya al-Quds.  

Fawzi Barhum, du mouvement Hamas, a déclaré à l’entité sioniste : « tu ne pourras pas isoler le mouvement du Jihad islamique, les Brigades al-Qassam se tiennent à leurs côtés », ajoutant : « ceci est une guerre ouverte à toutes les possibilités, tant qu’il y a crimes et missiles qui tombent sur la bande de Gaza. L’occupant paiera le prix » (mercredi 13/11).

La « Chambre des opérations commune» dans la bande de Gaza a affirmé, dans un communiqué du mercredi 13/11 que la résistance poursuit sa riposte contre l’agression et le crime sioniste. Elle continue à frapper les lieux de l’entité et ses colonies, et fait voler en éclat sa sécurité, pour venger les martyrs de la résistance et le sang des fils de notre peuple, et pour briser l’arrogance des dirigeants de l’ennemi. La « chambre commune » a spécifié dans son communiqué qu’elle poursuivra la riposte à l’agression, et qu’elle donnera une leçon à l’ennemi qu’il n’oubliera pas. Elle a affirmé diriger la confrontation militaire dans l’accord et la coordination au plus haut niveau, et qu’elle ne permettra pas la modification des règles de la confrontation en revenant à la politique des assassinats ciblés.

communiqué militaire de la « chambre des opérations commune » (mercredi 13/11) : Les organisations de la résistance palestinienne ont affirmé bombarder les agglomérations à Ascalan et Sderot, avec des dizaines de tirs de fusées. Ces tirs affirment l’union ferme des organisations palestiniennes sur le terrain de la confrontation avec l’ennemi criminel qui a essayé d’isoler Saraya al-Quds. 

Les martyrs qui se sont élevés les deux premiers jours de l’agression sioniste (bande de Gaza)


Après l’assassinat du dirigeant Baha’ Abul Ata et de son épouse Asma’, dans la bande de Gaza et de Mu’az Ajouri, fils du dirigeant Akram Ajouri et de Abdallah Hassan Youssef, à Damas (Syrie), l’agression sioniste contre le peuple palestinien et sa résistance dans la bande de Gaza, qui se poursuit, a fait les victimes suivantes :
1 - Mohammad Atiye Hammuda, 2 - Ibrahim Ahmad Abdel Latif Dabus, 3 - Zaki Adnane Muhammad Ghaname, 4 - Abdallah Awad Sakib Bilbissi, 5 - Abdel Salam Ramadan Ahmad, 6 - Rani Fayez Rajab Abu Nasr, 7 - Jihad Ayman Ahmad Abu Khater, 8 - Wael Abdel Aziz Abdallah Abu Khater, 9 - Khaled Muawad Salem Farraj, 10 - Ibrahim Ayman Fathi Abdel Al, 11 - Isma’il Ayman Fathi Abdel Al, 12 - Ra’fat Mohammad Salman Ayad, 13 - Suhayl Khodor Khalil Qnayta, 14 - Ala’ Jabr Abd Shtiwi, 15 - Mahmud Daham Mahmud Hathat, 16 - Islam Ra’fat Mohammad Ayad, 17 - Ahmad Ayman Fathi Abdel Al, 18 - Amir Ra’fat Mohammad Ayad, 19 - Raed Rafiq Ahmad Sersawi, 20 - Mu’min Mohammad Salman Qadum, 21 - Mohammad Abdallah Sulayman Sharab, 22 - Haytham MHafiz Mohammad Bikri. 

Au total : 26 martyrs, 24 à Gaza et 2 à Damas.


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