« La nation qui abandonne ses prisonniers ne peut prétendre
à la dignité et à l’honneur »
Secrétaire général du Hizbullah, Sayyid Hassan Nasrullah
Depuis plusieurs
mois, la situation des prisonniers palestiniens et arabes s’est dramatiquement
aggravée, profitant de la division inter-palestinienne et l’attitude plus
qu’ambiguë du gouvernement illégitime de Salam Fayyad, à Ramallah.
Aujourd’hui, à la
fin du mois de novembre 2007, 11.700 prisonniers palestiniens et arabes
croupissent dans les geôles de l’occupation. C’est le dernier chiffre avancé
par le département des statistiques du ministère palestinien chargé des
prisonniers. Car tout au long des derniers mois, les forces de l’occupation
n’ont cessé d’enlever des Palestiniens, de toute la Cisjordanie, et notamment
des militants du Hamas, du Jihad et du Front Populaire, et même du Fateh, comme
cela s’est passé dans le camp Balata près de Nablus, récemment, où le jeune
‘Ammar Fayez Arafat, qui avait été détenu pendant 22 mois, à l’âge de 15 ans, a
de nouveau été arrêté, 10 mois seulement après sa libération. Il a été enlevé avc
5 autres Palestiniens du camp de Balata.
Utilisation abjecte des prisonniers à des fins de relations publiques
Au niveau des
arrestations, les derniers mois furent un véritable cauchemar pour la
population, où les soldats de l’occupation patrouillent et enlèvent, d’après
des listes ou au hasard, sans que les appareils de la sécurité palestinienne ne
ripostent. Il semble bien que les autorités de l’occupation accroissent le
rythme des enlèvements chaque fois qu’ils ont en vue une opération de relations
publiques, en faisant libérer quelques centaines de prisonniers. Il y a
quelques mois, Olmert promettait à l’Autorité palestinienne de faire libérer
quelques centaines de prisonniers, en signe de « bonne volonté »,
alors que leur nombre s’élevait déjà à environ 11.000 prisonniers. Le but
d’Olmert, à l’époque, visait à confirmer l’autorité de Mahmoud Abbas face au
mouvement Hamas, de jouer le « modéré » contre
« l’extrémiste », politique chère à l’alliance israélo-américaine
dans le monde. Un tel « jeu » immoral, criminel et inhumain fait
partie de la logique sioniste, mais la passivité de l’Autorité de Ramallah,
dont la politique consiste à dire qu’elle n’a rien réclamé, ou que la mesure
israélienne est unilatérale, laisse penser qu’elle pourrait probablement
profiter de l’utilisation des prisonniers dans un jeu politique sordide pour
des enjeux internes.
Pour la conférence
d’Annapolis, les sionistes veulent remercier l’Autorité à Ramallah pour sa participation, en déclarant vouloir
libérer 431 prisonniers palestiniens. Selon Abdel Nasser Ferwana, chercheur et
chargé du département des statistiques, la moitié des prisonniers qui ont été
transférés à la prison du Naqab en vue de leur libération devaient en tout cas être
libérés au cours de l’année 2008. Mais l’humiliation de traiter les prisonniers
pour des fins de relations publiques n’a pas suffi aux autorités de
l’occupation, qui ont une nouvelle fois utilisé les prisonniers pour faire
pression sur l’Autorité palestinienne de Ramallah, en reportant la date de leur
libération, comme s’il s’agissait de marchandises.
Parmi les
prisonniers dont la libération est prévue, appartenant tous au mouvement du
Fateh, il n’y a aucune des 143 prisonnières, aucun des 300 prisonniers
d’al-Quds ni des 151 prisonniers des territoires occupés en 48, aucun des 367 anciens
prisonniers, parmi lesquels ceux qui sont détenus avant les accords d’Olso, au
nombre de 186.
Parmi ces
prisonniers, un seul sur les 431 fait partie de ceux qui avaient été arrêtés
avant l’intifada al-Aqsa, soit en 1998, il devait être libéré en 2010. Tous les
autres sont des Palestiniens arrêtés pendant l’Intifada al-Aqsa. La moitié
devait être libérée courant 2008, soit 242 prisonniers. 62 devaient être
libérés en 2009, 36 devaient être libérés en 2010, 20 devaient être libérés en
2011, 24 devaient être libérés en 2012, 18 devaient être libérés en 2013, 15
devaient être libérés en 2014, 10 devaient être libérés en 2015 et 4 devaient
être libérés en 2016. 40 prisonniers ont été arrêtés en 2007.
Alors qu’ils parlent
de 431 prisonniers, les dirigeants israéliens ont enlevé depuis quelques mois,
des centaines de Palestiniens dans les territoires occupés, et le nombre des
prisonniers est passé à 11.700 malgré la précédente vague de libération. Ce
sont des otages qu’Israël enlève, tous les soirs, au vu et au su du monde
entier, pour les utiliser en tant que carte de pression sur l’Autorité
palestinienne. Rien qu’au cours du mois d’octobre, les forces de l’occupation
ont enlevé environ 400 Palestiniens.
Répression accrue
Au cours du mois de
novembre, il faut signaler l’enlèvement de la député du Hamas en Cisjordanie,
Maryam Salih (55 ans), première femme député à être arrêtée par les forces de
l’occupation, dans le monde. Le fils de la député Salih, Abdel Rahman Mosleh,
journaliste, a déjà été enlevé en septembre dernier.
Un autre député du
Hamas a été enlevé, sheikh Khaled Tafesh, ce qui porte le nombre de députés
enlevés par l’occupation à 46 députés. Sheikh Tafesh avait été libéré il y a
quelques mois et avait été élu député alors qu’il se trouvait en prison.
Le 12 novembre, les
forces de l’occupation enlèvent 19 membres du Hamas et du Jihad islamique dans
la province de Tulkarm.
7 Palestiniens de
Naplouse sont enlevés le 13 novembre dernier. Shadi Abdel Haq et son fils Fadi
font partie des victimes de cette rafle menée à l’aube.
Dans la nuit du 19
au 20 novembre, les autorités de l’occupation ont enlevé 20 citoyens dans toute
la Cisjordanie.
La nuit du jeudi à
vendredi du 22/23 novembre, les autorités israéliennes ont enlevé 5
Palestiniens de Cisjordanie, des régions de Jénine et d’al-Khalil.
A Naplouse, le
22/11, plusieurs maisons ont été investies et Nasr Kharraz, porte-parole des
Brigades martyrs d’al-Aqsa dans la ville a été enlevé, bien que les autorités
sionistes aient préalablement affirmé qu’il n’était plus sur la liste des
personnes recherchées par les forces de l’occupation.
Le camp d’al-Fari’â
a également été le théâtre d’enlèvements, 8 citoyens ont été enlevés, dont cinq
militants du Hamas, qui avaient été auparavant arrêtés par les forces de la
sécurité palestinienne.
Deux frères ont été
enlevés de Qabatya, près de Jénine, le 19 novembre dernier. Amine Nazzal, 34
ans et son frère Allâm, 24 ans, ont été emmenés en un lieu inconnu.
C’est ce qui a fait
dire à Mustafa Barghouty, parlementaire et dirigeant d’al-Mubadara (initiative
palestinienne), que le nombre de personnes enlevées au cours du mois de
novembre est supérieur à celui qu’Israël promet de libérer à l’occasion du
sommet d’Annapolis.
Dans le camp de
Jénine, la famille du prisonnier Mahmoud Saadi, responsable du Jihad islamique,
arrêté il y a dix mois, est soumise à la
terreur de l’occupation : deux fois de suite au cours du mois de
novembre, la maison familiale ainsi que les maisons de ses frères Nasir et
Sulayman ont été investies et fouillées de fond en comble, et ses habitants
soumis à des interrogatoires serrés, pour soi-disant rechercher des armes.
Mahmoud Saadi a vu sa détention renouvelée sans qu’aucune charge ne pèse contre
lui.
La famille de la
prisonnière Nada Jayousi a été également visée par la répression. D’importantes
forces armées ont investi sa maison dans le camp el-‘Ayn, à Naplouse, et son
mari, ingénieur, a été arrêté. Ils ont neuf enfants.
Si la pratique des
enlèvements s’est aggravée dans toute la Cisjordanie, la répression des
prisonniers, qui a suivi leur révolte en octobre dernier, va croissant. Au
cours de la révolte des prisonniers de Ketsiot, 250 prisonniers avaient été gravement
blessés, et suite à cette révolte, profitant de la division politique
palestinienne, les autorités sionistes ont durci leurs méthodes
répressives :
Dans les centres
d’interrogatoires, la sauvagerie des instructeurs israéliens semble
incontrôlée : le prisonnier Imad Marwan Hawtari de Qalqylia a subi un
interrogatoire, pendant deux semaines, ayant conduit à la paralysie de ses
mains. Il a été transféré à l’hôpital Rambam à Haïfa où le médecin lui a
annoncé que son état de paralysie ne durerait pas plus de deux mois….
L’association
Nafha, pour le soutien aux prisonniers, a déclaré que le prisonnier Ya’qûb
Rimâwî a perdu la vue au mois de mars dernier, et le prisonnier Rajaa Karaki a
perdu l’ouïe.
Par ailleurs, le
prisonnier dirigeant du Hamas dans le camp de Jénine, sheikh Jammal Abul
Haygâ’, blessé et prisonnier depuis 5 ans, qui avait été enlevé par les troupes
coloniales, est actuellement isolé. Les autorités carcérales refusent de le
faire soigner et il est toujours interdit de visites familiales et des avocats.
Ses enfants détenus, Abdel Salam (23 ans) et Asim (21 ans) n’ont même pas pu le
voir.
Le prisonnier Bahir
Sulayman Hawash, de Naplouse, a été soumis à la torture physique lors de son
arrestation et interrogatoire par les forces militaires de l’occupation. A
Petah Tikva, où il subit des interrogatoires, il a été blessé au ventre et à la
main. Les soldats refusent de le soigner s’il
« n’avoue pas ».
Une délégation du
ministère palestinien a rendu son rapport après avoir mené une visite aux
prisons de Shatta et Hasharon. Elle déclare que les autorités carcérales
sionistes tentent par tous les moyens répressifs de supprimer tous les acquis
du mouvement des prisonniers. Le prisonnier Sameh Daraghmeh qui est condamné à
16 ans de prison a témoigné de la dure répression actuelle subie par les prisonniers,
considérant qu’elle est systématique et organisée. Les heures de récréation ont
été réduites, les produits apportés par les familles sont refusés, la punition
collective est fréquente, les heures de visite entre prisonniers réduites.
Au moment où la
répression des forces de l’occupation sioniste s’accentue sur la population
palestinienne en Cisjordanie, enlevant des centaines de citoyens et militants,
certains appareils de la sécurité palestinienne participent à cette répression,
en arrêtant par dizaines des membres du Hamas, ainsi que d’autres formations
comme le FPLP, dans le camp al-‘Ayn.
Mais ce qui est
plus grave encore, c’est la collaboration effective entre certains appareils
palestiniens et les forces de l’occupation. En effet, plusieurs Palestiniens
arrêtés par les appareils palestiniens puis relâchés ont immédiatement été
arrêtés après par les forces de l’occupation, et vice-versa : des
Palestiniens récemment libérés par les forces de l’occupation ont été arrêtés
par les appareils sécuritaires palestiniens. Il semble même que les
interrogatoires menés par les appareils sécuritaires palestiniens aient été
remis aux forces de l’occupation.
Appât du gain : les prisonniers paient leur incarcération
La direction de la
prison du Naqab a décidé de faire payer aux prisonniers l’eau et l’électricité
consommés. L’avocat du centre d’études sur le mouvement des prisonniers, Ahmad
Shawahne a déclaré que seul l’appât du gain peut justifier une telle mesure.
Les autorités de l’occupation ont réalisé qu’en enlevant les Palestiniens,
elles se trouvent dans l’obligation de leur assurer un minimum de survie, ce
qui doit leur coûter quand même cher, à leurs yeux. Elles ont décidé alors de
faire payer aux prisonniers ce minimum vital. Mais il faut dire que ce n’est
pas la première mesure sioniste où le bourreau réclame à la victime les frais
de son acte barbare : le système des amendes instauré par la direction
carcérale sioniste est une autre façon de faire payer aux prisonniers les frais
de leur détention, les prix exhorbitants des produits des cantines, d’autant
plus que les familles n’ont souvent pas le droit d’apporter des affaires et des
produits aux prisonniers, les soins que les prisonniers doivent payer aux
hôpitaux israéliens, lorsque les geôliers acceptent de les faire soigner.
L’Etat sioniste est
en train de systématiser les gains qu’il peut obtenir des prisonniers. Par
exemple, une des dernières mesures consiste à faire payer des amendes (allant
jusqu’à 200 dollars) pour les prétextes les plus minimes. A l’heure de la
prière, tout prisonnier se dirigeant vers la qibla doit payer une amende, celui
qui dirige la prière doit payer une amende si le geôlier le juge nécessaire, à
tel point que les prisonniers pensent qu’une somme quotidienne est fixée par
les geôliers qui font tout ce qu’ils peuvent pour la récupérer tout au long de
la journée.
Détentions administratives renouvelées
Quatrième renouvellement
de 6 mois de la détention administrative du dirigeant du Jihad islamique,
Muhammad Fares Bashir Jaradat, 35 ans qui est détenu à Meggiddo. De Sila
al-Harthiye, dans la province de Jénine, Muhammad Jaradat a passé 26 mois en
prison. Au moment où il devait être libéré, les autorités de l’occupation ont
transformé sa détention en détention administrative, renouvelable tous les six
mois. Il est marié et père de quatre enfants. Son état de santé s’est détérioré
depuis qu’il a été arrêté.
Le tribunal
militaire israélien a renouvelé la détention du maire de la ville d’al-Bireh,
sheikh Jamal Tawîl. Agé de 44 ans, père de quatre enfants, il avait fait partie
des déplacés à Merj el Zouhour, au Liban, en 1992 (environ 440 dirigeants du
Hamas et du Jihad islamique) et avait été plusieurs fois arrêté depuis 2002 par
les autorités de l’occupation.
Le professeur de
physique, Issam Rashid al-Achkar, a été emmené d’urgence à l’hôpital de la
prison de Ramleh après la détérioration de son état de santé. Agé de 50 ans, il
avait été arrêté au mois de mars dernier 2007. Il est professeur à l’université
d’al-Najah, à Naplouse et mis en détention administrative.
Le président du
conseil législatif palestinien, Abdel Aziz Dweik, enlevé par les forces de
l’occupation après la victoire du Hamas aux élections législatives, est
gravement malade et se trouve à l’hôpital de la prison de Ramleh
.
38 prisonnières de Hasharon menacées par la salinité de l’eau
L’avocat de
l’association Nafha pour les prisonniers, que l’Autorité palestinienne à
Ramallah a récemment fermée, ainsi qu’une centaine d’associations, a visité les
femmes prisonnières qui se sont plaintes de la salinité de l’eau responsable de
la chute de leurs cheveux mais aussi qui accroit les effets de plusieurs
maladies dont la plupart souffrent : Rima Daraghme, Fatima el-Hage, Sana’
Shehadé, Latifa Saadi, Qahira Saadi, Zuhur Hamdan, Maha al-Arida, Jihan
Dahadiha, souffrent de maladies diverses que la direction de la prison refuse
de prendre en compte.
Parmi les
prisonnières récemment détenues : Kawthar Dhiyab, mère de sept enfants,
Nada Jayusi, mère de neuf enfants, Fardaws Zayd, arrêtées pour faire pression
sur leurs maris recherchés par les autorités de l’occupation.
La prisonnière Amne Mouna en grève de la faim
Amné Mouna,
prisonnière de la ville d’al-Quds, est en isolement depuis plus de 14 mois.
Elle est détenue dans la prison de Neve Tirza, 23 heures par jour dans une
cellule de 2mx2,5. Elle est interdite de contacts avec les autres prisonnières,
et a été placée dans la section des prisonnières israéliennes, qui la menacent
et la battent.
Le 28 octobre
dernier, Amné Mouna a commencé une grève de la faim pour réclamer de meilleures
conditions de détention. Elle a été punie : ses vêtements ont été
confisqués, une amende lui a été imposée et elle est privée des visites
familiales.
Le 8 novembre, les
autorités carcérales ont transféré Amne Mouna vers la prison de Jalameh. Amné a
alors arrêté sa grève de la faim, mais constatant que les conditions sont aussi
dures, elle a repris sa grève de la faim le 13 novembre dernier. L’avocat
Taghreed Jahshane et sa famille n’ont pas eu le droit de la visiter. Le 18
novembre, Amne Mouna a été emmenée d’urgence à l’hôpital de la prison de
Ramleh, où toujours en grève, sa santé se détériore de jour en jour.
Une famille en détention
Trois frères et
sœur, de la famille Bayid, du camp al-Jalazon, croupissent dans les prisons
israéliennes. Ce n’est pas la première fois que des familles palestiniennes
entières se retrouvent derrière les barreaux, pères et fils, ou frères et sœurs,
sans parler des mères de famille emprisonnées avec leurs nouveaux-nés.
Muhammad, Sharif et
leur sœur Hiyam al-Bayid ont laissé leur mère seule, dans le camp, leur père
étant décédé il y a quelques années. Le tribunal militaire de Ofer a renouvelé
la détention administrative de Muhammad, 29 ans, qui avait été arrêté dans la
Muqataa de l’Autorité palestinienne de Ramallah, il y a quelques années. Trois
mois avant sa libération, et alors qu’il avait passé 5 ans en prison depuis, sa
détention a été transformée en détention administrative. Avant sa dernière
arrestation, il avait déjà passé trois ans en prison.
Hiyam al-Bayid (32
ans) a été arrêtée pour la seconde fois, six mois après avoir été libérée alors
qu’elle avait déjà passé trois ans en prison. Elle avait subi un interrogatoire
musclé et des tortures physiques et morales pour l’obliger à faire des aveux
sur son activité dans un centre féminin. Hiyam avait mené la grève de la faim
pour protester contre les tortures et elle avait été emmenée d’urgence à l’hôpital
de Ramleh.
Sharif, le plus
jeune de la famille, âgé de 26 ans, a été condamné à 31 mois de prison. C’est
sa deuxième arrestation. Il avait été arrêté en 2000 dans la ville d’al-Quds et
avait passé un an et demi en détention.
Prisonniers jordaniens
Les quatre
prisonniers jordaniens qu’Israël a remis aux autorités jordaniennes en juillet
dernier ont décidé de mener une grève de la faim dans la prison jordanienne où
ils sont enfermés depuis comme des criminels. Leur grève s’est achevée après
dix jours. Ils protestaient contre le non respect par les autorités
jordaniennes de l’accord qu’elles avaient conclu, consistant à permettre à
Sultan Ajlouni, Salim et Khaled Abu Ghalioun ainsi qu’à Amine Sane’ de voir
régulièrement leurs familles, de ne pas être enfermés comme des criminels,
avant d’être libérés dix-mois après. Mais il semble que les autorités
jordaniennes refusent de considérer les quatre prisonniers comme des
combattants de la liberté, acceptant ainsi les critères sionistes. Il faut
cependant rappeler que depuis 1994, date de la signature d’un accord de paix
entre la Jordanie et l’Etat de l’occupation, les prisonniers jordaniens
devaient être libérés, et la Jordanie n’a aucun compte à rendre à Israël.
LIBERATION
IMMEDIATE ET INCONDITIONNELLE
DES PRISONNIERS
PALESTINIENS ET ARABES
DES
GEÔLES SIONISTES !!!
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire