17/05/2019

Résistance en Palestine : al-Quds sous les feux de la colonisation Mai 2019 N° 15




La ville d’al-Quds, la capitale éternelle de la Palestine, résiste à la judaïsation – colonisation, qui s’est intensifiée depuis un an, depuis que le président américain Donald Trump a décidé de la livrer aux sionistes. Ce faisant, il ne fait que répéter la promesse faite en 1917 par Balfour, un lord anglais, qui avait décidé de livrer aux « Juifs » une « patrie » en Palestine. 
Trump et Balfour représentent les puissances impérialistes arrogantes qui s’imaginent que des déclarations peuvent résilier les droits des peuples à vivre libres sur leur terre et dans leur pays, et qui s’imaginent que ces peuples ne lutteront pas pour récupérer leurs droits, tous leurs droits, spoliés par des colons venus d’ailleurs.


Il est vrai que ce genre de déclarations modifient les choses sur le terrain, que ce soit en Palestine (après 1917) ou dans al-Quds (après 2018), car elles ouvrent la voie aux pratiques coloniales de tous genres : colonisation, vol de terrains, expulsion de la population autochtone, démolition de ses maisons, arrestations, altération de l’histoire et usurpation des vestiges historiques, isolement de la ville et de la population, obstacles à son développement, bref, des mesures qui ne visent qu’à une seule chose : transformer le caractère arabo-musulman de la ville sainte d’al-Quds et en faire une métropole « juive » sioniste occidentale, en maintenant des « touches » orientales pour le tourisme. 

Après la déclaration de Trump concernant la ville d’al-Quds, les élections législatives sionistes ont fourni l’occasion aux divers partis de faire la surenchère concernant leur volonté de judaïser la ville. Leurs déclarations et promesses, leurs tournées provocatrices dans la ville ou leur profanation de la mosquée al-Aqsa et des lieux saints, et les multiples agressions sur les Palestiniens et leurs biens au cours de la période pré-électorale, témoignent de leur agressivité coloniale. 

Pour interdire le déploiement des Maqdissis dans leur ville et leurs lieux saints pendant le mois de Ramadan, l’occupant a pris des mesures répressives : interdiction de rester dans la mosquée al-Aqsa au cours de la nuit (i’tikaf), et installation des barres de fer pour empêcher les Maqdissis de s’assoir sur les marches de Bab al-Amud, comme ils le font d’habitude, et tentative de faire enlever le « fanus » (lanterne) dans Burj al-Luqluq, mais les habitants du quartier ont réussi à faire reculer l’occupant. Les sionistes craignent le mois de Ramadan et ses manifestations spirituelles et matérielles dans la ville, car ils y réalisent qu’ils sont des envahisseurs.

Dans son entreprise coloniale, l’entité sioniste n’est pas seulement soutenue par l’administration américaine, mais également par les pays européens et ce qu’on appelle « la communauté internationale », et les protestations de quelques individus, de temps à autre, ne doivent pas nous leurrer, cela fait partie du « jeu », car ce qu’ils veulent tous, c’est écraser l’expression de la résistance, une résistance qui puise ses forces dans son peuple et son histoire combattante, dans sa géographie qui va au-delà des frontières fixées par les impérialismes, dans sa doctrine et sa certitude que toute la Palestine lui appartient, et dans le développement de la résistance palestinienne et arabe dans la région. La ville d’al-Quds, martyre victime de l’arrogance impérialiste et coloniale, résume d’une part la tragédie palestinienne, et de l’autre, la ferme volonté de résister et d’empêcher, coûte que coûte, que ce joyau de la civilisation arabo-musulmane ne soit détruit par les barbares actuels.

1 - Colonisation – judaïsation

 

Selon le rapport du centre de Wadi Helwa, dans al-Quds, l’occupant a démoli 51 structures au cours du mois d’avril dans la ville d’al-Quds, sous le prétexte de « constructions illégales ». 11 d’entre elles ont été démolies par les propriétaires, containts de le faire à moins de payer de lourdes taxes. 23 structures ont été démolies dans Jabal al-Mukabbir, 7 à Sour Bahir, 11 à Selwan, 3 dans le camp She’fat, 3 à Umm Tuba, 3 dans la vieille ville d’al-Quds et 1 à Bayt Hanina. 

Selon un rapport international, les sionistes ont démoli 111 structures dans la partie Est d’al-Quds, en 2019, jusqu’au 30 avril. 57% de ces bâtiments ont été démolis au mois d’avril. Rien que le 29 de ce mois, les sionistes ont démoli 31 bâtiments dans plusieurs quartiers de la partie Est d’al-Quds. Suite à ces démolitions, 193 Palestiniens ont été expulsés de la ville. Le 30 avril, 4 bâtiments ont été démolis dans Wadi Yasul, dans Silwan, laissant 11 personnes sans toit, dont 7 enfants. Selon une responsable de l’UNRWA, quelques personnes âgées de Wadi Yasul sont des réfugiés expulsés en 48 de leurs villages. 

Le Maqdissi Mohammad Salayma est contraint de démolir sa maison dans sa totalité, située dans le quartier Ras al-Amoud, dans Silwan (fin avril).

Ziyad Hammuri, directeur du centre pour les droits économiques et sociaux dans al-Quds, a affirmé que plus de 5600 maisons et structures ont été détruites dans al-Quds depuis 1967, avec pour objectif d’éloigner les Maqdissis de leur ville. Il a ajouté que ce qui est inquiétant, c’est la multiplication des ordres de démolissement émis par l’occupant, et qui s’élève à 22.000 ordres. Ces ordres peuvent être appliqués à n’importe quel moment.

la municipalité sioniste a l’intention d’ouvrir une école hôtelière en adoptant l’enseignement sioniste, pour former des guides touristiques formés aux légendes mensongères de l’occupant concernant la ville arabo-musulmane d’al-Quds (avril).

Un colon sioniste favorable à la démolition du village Khan al-Ahmar construit un bâtiment près du village, à quelques centaines de mètres. Selon des observateurs, ce bâtiment servirait de base pour l’extension d’une colonie sur les terres de Khan al-Ahmar (avril).

Les services de renseignements de l’occupation investissent le camp de She’fat et le centre social des jeunes, sous prétexte que de nouvelles constructions sont en cours. L’occupant a démoli le bâtiment de l’école al-Razi dans le camp de She’fat. L’école a été encerclée et survolée par un hélicoptère, avant la démolition, manière de montrer « ses muscles » à la population désarmée. L’école occupait un bâtiment plus vieux que l’occupation (67), mais l’occupant prétend qu’elle a été construite sans autorisation.

L’association coloniale Elad, qui sévit dans al-Quds, s’est emparée d’une forêt jouxtant le quartier Abu Thor, avec la complicité de la municipalité et des divers ministères sionistes. Sami Irshid, spécialiste des terrains maqdissis, affirme qu’au départ, les terrains sur lesquels se trouve la forêt ont été transformés en terrain ouvert, puis en forêt, limitant ainsi leur utilisation, puis à présent, ces terrains sont donnés à l’association coloniale pour la judaïsation. Une partie de ces terrains appartiennent à des Palestiniens.

La commission de la construction coloniale a planifié la construction d’une base militaire souterraine dans Ayn Karm, village vidé de ses habitants palestiniens en 1948.

 

2 – Profanation des lieux saints

 

Le ministère des Awqafs palestiniens a déclaré dans son rapport mensuel que les colonisateurs ont profané la mosquée al-Aqsa plus de 30 fois au cours du mois d’avril et que les dirigeants sionistes ont interdit 57 fois l’appel à la prière dans la mosquée al-Ibrahimie dans la ville d’al-Khalil. Au cours des fêtes « juives », les colonisateurs se ruent vers la mosquée al-Aqsa et les divers lieux historiques palestiniens, prétendant y trouver des vestiges « juives », dans une tentative de justifier la colonisation - occupation. Au cours des invasions profanatrices de la mosquée al-Aqsa, les sionistes pratiquent des rites religieux, espérant en faire un lieu « juif ». 

Dans la ville de Nablus, des dizaines de bus transportant des colons escortés par l’armée sioniste, ont envahi la ville pour parvenir au tombeau de Yusuf, autour duquel les sionistes ont forgé des légendes pour en faire un lieu « juif ». Le 22 avril, les colons envahissent le site archéologique de Sebastia, près de Nablus, qu’ils considèrent comme appartenant au passé « juif ». L’armée sioniste pose des blocs de ciment pour empêcher les Palestiniens d’y accéder (22 avril).

L’occupant a interdit aux chrétiens de la Cisjordanie et de la bande de Gaza d’accéder aux églises de la ville d’al-Quds, au cours des Pâques.

la mosquée al-Aqsa : 


Pendant les fêtes « juives », les sionistes ont profané la mosquée al-Aqsa et pratiqué des rites talmudiques en chantant et dansant dans l’enceinte de la mosquée. En avril, des unités spéciales de la police sioniste ont envahi le lieu de prières al- Marwani, dans l’enceinte de la mosquée et soumis les musulmans à des fouilles provocatrices. Début avril, elles ont envahi la mosquée al-Qibali et arrêté deux gardiens de la mosquée, accusés d’avoir participé à l’ouverture de la porte al-Rahma

Le 30 avril, 82 colons ont profané la mosquée à partir de la porte al-Maghariba. La police sioniste a empêché les fidèles d’y entrer en liberté. Au cours des fêtes « juives », 2230 colons ont profané la mosquée (du dimanche au jeudi). Des dizaines ont accompli des prières du côté de Bab al-Rahma. Au cours de la même période, la police sioniste a éloigné de la mosquée 5 Maqdissis, dont le directeur du musée dans la mosquée. Le 22/4, 237 colons ont profané la mosquée, dont le directeur de la police sioniste et plusieurs officiers. La Palestinienne Ayda Sidawi a été éloignée de la mosquée pour une durée de 13 jours. Elle avait été arrêtée à plusieurs reprises par l’occupant et privée pendant 3 ans de la sécurité sociale, à laquelle ont droit les Maqdissis.

Le 7 mai, Netanyahu a accompli des rites talmudiques sur la place al-Buraq, qui jouxte le mur occidental de la mosquée al-Aqsa. Pour sa sécurité, l’occupant avait fermé la rue du quartier de Wadi Helwa à Selwan et les deux rues al-Ayn et Bab al-Maghariba, gênant les Palestiniens.

Au cours du mois d’avril, l’occupant a éloigné 18 Palestiniens de la mosquée al-Aqsa, pour une durée allant d’une semaine à 6 mois.

Sheikh Ikrima Sabri, président du conseil supérieur islamique, a déclaré que les sionistes profitent des fêtes « juives » pour intensifier les profanations de la mosquée, pour faire reculer les Maqdissis et imposer des mesures répressives. « la répétition des profanations indique les buts recherchés par les sionistes à propos de la mosquée, et leurs tentatives de faire ce qu’ils ont fait dans la mosquée al-Ibrahimie dans al-Khalil en 1994. Ils veulent pousser aux batailles entre les colons et les gardiens de la mosquée, pour mettre la main sur la mosquée et la diviser, dans le temps et dans l’espace » (22/4).

Firas Dibs, porte-parole des Awqafs, a déclaré que ces profanations sont protégées par l’occupant, qui transforme la mosquée en caserne militaire. Les mesures prises contre les fidèles sont de plus en plus sévères (examen des pièces d’identité, fouilles) (mi-avril).

L’occupant tente de s’emparer du cimetière Youssefia, en posant des blocs de ciment à l’intérieur de la mosquée.

L’occupant accorde la permission à des colons de survoler la mosquée al-Aqsa avec des planeurs.

Au premier jour du mois de Ramadan (6/5), 83 sionistes ont envahi la mosquée al-Aqsa protégés par des dizaines de policiers de l’occupation. Les colons profanateurs n’ont pas cessé d’entrer dans la mosquée, la police sioniste ayant empêché les musulmans de s’y trouver pendant la nuit et au matin.


3 – Répression

 

Le tribunal de l’occupation a condamné le 7 mai le prisonnier maqdissi Saoud Mahmud Alayan (20 ans) à 58 mois de prison. Le prisonnier est détenu dans la prison de Nafha.

Fin avril, l’occupant arrête Anas Burqan dans son quartier, Wadi Yasul dans Silwan. Il est libéré une semaine plus tard, pour être placé en détention à domicile, et éloigné de son quartier. Lors de son arrestation, Anas Burqan a été sauvagement frappé lorsqu’il a protesté contre la démolition de sa maison et celle de son frère Qusay. Le quartier Wadi Yasul est menacé de démolition.

Les trois Palestiniens arrêtés une semaine plus tôt ont été relâchés, après paiement par chacun d’eux 10.000 shekels : Le directeur de Nadi al-Assir Nassir Qaws, Imad Shaludi et Haytham Hijazi (30 avril). Selon l’avocat de Nadi al-Assir, ces arrestations sont politiques et visent à instaurer la souveraineté sioniste sur la ville d’al-Quds.

Les mineurs Mu’min Karaki (17 ans) et Abdallah Najib ( 17 ans) ont été condamnés à 8 et 7 mois de prison. Ils avaient été arrêtés sur les bancs de leur école. L’occupant arrête Thaer Anis, un ancien prisonnier libéré, dans Al-Azariye (29 avril). 

Le ministre sioniste de la guerre, Gilad Ardan, a interdit un match de foot entre deux équipes palestiniennes dans le stade du quartier maqdissi de Bayt Safafa.

Deux mineurs d’al-Quds ont été arrêtés le 1er avril, Mohamad Abu Snayna, 15 ans, et Qays Basiti, 17 ans, ils ont été sauvagement frappés par la police sioniste, qui les a attaqués dans la mosquée al-Aqsa. Ils ont été ensuite transférés dans la prison Moskobiyya, où ils ont été insultés lors d’interrogatoires violents.

L’occupant arrête trois mères de prisonniers, pour avoir participé à un rassemblement de soutien aux prisonniers, alors qu’elles sortaient de la mosquée al-Aqsa: Khulud al-A’war, Iman al-A’war, et Najah Awda (fin mars) . 

Selon Nadi al-Assir, l’occupant a arrêté entre 2015 et 2019 6.000 enfants palestiniens. 98% d’entre eux ont subi des tortures corporelles et psychiques. 

4 – Résistance dans al-Quds

 

La bataille de Bab al-Rahma : 


Les Palestiniens sont parvenus à empêcher la mainmise sioniste sur une des principales portes de la mosquée al-Aqsa, Bab al-Rahma et le lieu de prière (musalla) qui s’y trouve. Le soulèvement maqdissi, qui s’est déroulé au cours des mois de février et mars 2019, fait suite à celui de juin 2017, qui a empêché l’occupant d’installer des barrages électroniques aux portes de la mosquée. 

Au cours des mois de février et mars dernier, les Maqdissis ont réussi à reprendre le contrôle de Bab al-Rahma, dont les sionistes s’étaient emparés pour exécuter leur plan de partage de la mosquée al-Aqsa. Lors de l’occupation de la partie orientale d’al-Quds, en juin 1967, Bab al-Rahma était composé d’un bâtiment et d’un « mussalla » comme les autres « mussalla » de la mosquée, et les Awqafs l’avait utilisé en installant une bibliothèque et des bureaux. Sa fermeture progressive par les sionistes avait pour objectif d’en éloigner les musulmans pour que cet accès à la mosquée al-Aqsa soit judaïsé. 

Bab al-Rahma a été ouvert par les Maqdissis après 16 ans de clôture par l’occupant, qui ont hissé le drapeau palestinien. Ils se sont précipités vers la mosquée en scandant « Allah Akbar ». Ils ont mis fin, provisoirement, puisque la bataille n’est qu’à ses débuts, à ce rêve sioniste et ont décidé, non seulement de briser les chaînes installées par l’occupant, mais de reprendre possession du « musalla », en attendant de le faire revivre comme auparavant, comme le souhaite dr. Najih Bkayrat, secrétaire des Awqafs d’al-Quds, c’est-à-dire que le bâtiment puisse être réoccupé et servir de lieu de formation des étudiants en sciences religieuses. 

L’occupant a cédé devant la pression populaire mais a continué ses manoeuvres, espérant pouvoir reprendre le contrôle du lieu, en passant par ses propres tribunaux. Les Awqafs ont rejeté net les ordres des tribunaux sionistes, considérant que les lieux saints musulmans ne peuvent leur être soumis. L’occupant a alors poursuivi les gardiens de la mosquée, précisément ceux qui avaient aidé les masses maqdissies à entrer dans le bâtiment des Awqafs et il a arrêté plusieurs dizaines de personnes, s’imaginant que ses propres tribunaux ou les arrestations allaient stopper les Palestiniens. Au contraire, la répression n’a fait que stimuler les Maqdissis décidés à remporter une victoire en arrachant Bab al-Rahma aux sionistes, pour empêcher le partage de la mosquée. 

Après les tentatives de l’occupant d’empêcher la prière dans l’enceinte de la mosquée al-Aqsa, les Maqdissis accomplissent leurs prières devant les portes de la mosquée, gênant l’occupant qui essaie de les repousser. Plusieurs fois au cours de ces derniers mois, les Maqdissis ont pris possession des lieux, par centaines ou par milliers.

Des personnalités maqdissies dénoncent l’attitude de l’Union Européenne concernant l’agression sioniste contre la bande de Gaza début mai 2019. Elles ont dénoncé l’alignement et le soutien européens à l’entité coloniale sioniste, qui maintient un blocus contre la bande de Gaza depuis 12 ans.
Des dizaines de manifestants ont protesté contre le vol de maisons dans le quartier Sheikh Jarrah, fin mars. Le représentant des forces nationales et islamiques dans al-Quds, Rassim Ubaydat, a déclaré : nous continuerons à protéger notre terre visée par l’occupant... L’administration américaine agresse notre peuple de manière directe, cela a encouragé l’occupant à déclencher une guerre contre notre peuple, et Sheikh Jarrah est visé par l’occupant. Il a rappelé que l’occupant a éloigné de la ville d’al-Quds 146 Maqdissis au cours de l’année passée.

Les Palestiniens repoussent les colons dans le bourg de Selwan, qui prétendent vouloir s’emparer d’une maison (mars).

L’archevêque orthodoxe Atallah Hanna a déclaré (février) que la ville d’al-Quds est victime d’une vague de colonisation effrénée, la situation est critique, mais « les Maqdissis ne se plieront pas aux mesures de l’occupation. Ce qui s’est passé récemment (Bab al-Rahma) dans la mosquée al-Aqsa indique clairement que les Maqdissis peuvent vaincre ».

5– Le crime de la normalisation – collaboration 

 

La normalisation des relations avec l’occupant et les colons, qu’elle soit officielle, semi-officielle ou « populaire », est un crime envers les peuples arabes et le peuple palestinien. La normalisation signifie la collaboration avec l’ennemi qui tue, judaïse, colonise, arrête, torture, blesse et falsifie l’histoire de la région.

Les Jordaniens réclament la démission du maire de la ville d’al-Karak, Ibrahim Karaki, qui a accueilli des touristes « israéliens » dans les locaux de la mairie (avril).

Selon les médias sionistes, le président du Mossad Yossi Cohen est l’intermédiaire entre l’entité coloniale et les Emirats arabes Unis, dont les dirigeants viennent de lancer une invitation aux représentants de la colonie pour la participation à Expo International 2020 qui devrait se tenir à Dubaï. (avril)

Les Emirats arabes Unis font des manoeuvres militaires conjointes avec l’entité de l’occupation en Grèce (avril). Au mois de mai, un aviateur émirati Huzaa Mansuri participe avec une sioniste pour un vol dans l’espace.

Un milliardaire des Emirats, Khalaf Habtour, lance un appel aux pays du Golfe pour normaliser leurs relations avec l’entité sioniste qui est selon lui un Etat puissant sur les plans économique et scientifique. 

Antinormalisation


Au Maroc, les autorités marocaines ont arrêté dans Dar al-Bayda’ une dizaine de personnes impliquées dans la fabrication de faux passeports pour des « Israéliens », qui souhaiteraient obtenir la nationalité marocaine.

Au Liban, une conférence s’est tenue au mois de mai sur la normalisation dans les programmes scolaires, avec la participation d’une dizaine de professeurs et de spécialistes de l’éducation, pour étudier l’infiltration de la normalisation à partir des livres scolaires étrangers, et comment faire bloc à la normalisation avec l’occupant, en intégrant la question palestinienne dans l’éducation au Liban.

L’aviation Koweitienne refuse de prendre un « israélien » sur sa ligne, à partir de l’Allemagne. C’est la deuxième fois que l’aviation koweitienne refuse un acte de normalisation isolé. Il semble que le sioniste en question a décidé de porter plainte contre la compagnie koweitienne, voulant l’obliger à normaliser.

Tunisie : après la découverte de produits sionistes dans les marchés tunisiens, « la campagne tunisienne pour le boycott de la normalisation avec Israël » appelle à la vigilance contre des hommes d’affaires tunisiens qui normalisent avec l’occupant, avec l’intermédiaire européen. Selon la campagne, la normalisation avec l’occupant sioniste vise la destruction de l’économie tunisienne.

Egypte : Des citoyens égyptiens ont lancé une campagne de boycott d’une compagnie égyptienne qui normalise avec l’occupant, en fabriquant des produits servant à l’industrie alimentaire des sionistes. 

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