La ville d’al-Quds,
la capitale éternelle de la Palestine, résiste à la judaïsation – colonisation,
qui s’est intensifiée depuis un an, depuis que le président américain Donald
Trump a décidé de la livrer aux sionistes. Ce faisant, il ne fait que répéter la
promesse faite en 1917 par Balfour, un lord anglais, qui avait décidé de livrer
aux « Juifs » une « patrie » en Palestine.
Il est
vrai que ce genre de déclarations modifient les choses sur le terrain, que ce
soit en Palestine (après 1917) ou dans al-Quds (après 2018), car elles ouvrent
la voie aux pratiques coloniales de tous genres : colonisation, vol de
terrains, expulsion de la population autochtone, démolition de ses maisons,
arrestations, altération de l’histoire et usurpation des vestiges historiques, isolement
de la ville et de la population, obstacles à son développement, bref, des
mesures qui ne visent qu’à une seule chose : transformer le caractère
arabo-musulman de la ville sainte d’al-Quds et en faire une métropole « juive »
sioniste occidentale, en maintenant des « touches » orientales pour
le tourisme.
Après la
déclaration de Trump concernant la ville d’al-Quds, les élections législatives
sionistes ont fourni l’occasion aux divers partis de faire la surenchère
concernant leur volonté de judaïser la ville. Leurs déclarations et promesses, leurs
tournées provocatrices dans la ville ou leur profanation de la mosquée al-Aqsa et
des lieux saints, et les multiples agressions sur les Palestiniens et leurs
biens au cours de la période pré-électorale, témoignent de leur agressivité
coloniale.
Pour
interdire le déploiement des Maqdissis dans leur ville et leurs lieux saints
pendant le mois de Ramadan, l’occupant a pris des mesures répressives :
interdiction de rester dans la mosquée al-Aqsa au cours de la nuit (i’tikaf),
et installation des barres de fer pour empêcher les Maqdissis de s’assoir sur
les marches de Bab al-Amud, comme ils le font d’habitude, et tentative de faire
enlever le « fanus » (lanterne) dans Burj al-Luqluq, mais les
habitants du quartier ont réussi à faire reculer l’occupant. Les sionistes
craignent le mois de Ramadan et ses manifestations spirituelles et matérielles
dans la ville, car ils y réalisent qu’ils sont des envahisseurs.
Dans son
entreprise coloniale, l’entité sioniste n’est pas seulement soutenue par l’administration
américaine, mais également par les pays européens et ce qu’on appelle « la
communauté internationale », et les protestations de quelques individus,
de temps à autre, ne doivent pas nous leurrer, cela fait partie du « jeu »,
car ce qu’ils veulent tous, c’est écraser l’expression de la résistance, une
résistance qui puise ses forces dans son peuple et son histoire combattante, dans
sa géographie qui va au-delà des frontières fixées par les impérialismes, dans
sa doctrine et sa certitude que toute la Palestine lui appartient, et dans le
développement de la résistance palestinienne et arabe dans la région. La ville
d’al-Quds, martyre victime de l’arrogance impérialiste et coloniale, résume d’une
part la tragédie palestinienne, et de l’autre, la ferme volonté de résister et
d’empêcher, coûte que coûte, que ce joyau de la civilisation arabo-musulmane ne
soit détruit par les barbares actuels.
1 - Colonisation – judaïsation
Selon le rapport du centre de Wadi Helwa, dans al-Quds, l’occupant a
démoli 51 structures au cours du mois d’avril dans la ville d’al-Quds, sous le
prétexte de « constructions illégales ». 11 d’entre elles ont été
démolies par les propriétaires, containts de le faire à moins de payer de
lourdes taxes. 23 structures ont été démolies dans Jabal al-Mukabbir, 7 à Sour
Bahir, 11 à Selwan, 3 dans le camp She’fat, 3 à Umm Tuba, 3 dans la vieille
ville d’al-Quds et 1 à Bayt Hanina.
Selon un rapport international, les sionistes ont démoli 111 structures
dans la partie Est d’al-Quds, en 2019, jusqu’au 30 avril. 57% de ces bâtiments
ont été démolis au mois d’avril. Rien que le 29 de ce mois, les sionistes ont
démoli 31 bâtiments dans plusieurs quartiers de la partie Est d’al-Quds. Suite
à ces démolitions, 193 Palestiniens ont été expulsés de la ville. Le 30 avril,
4 bâtiments ont été démolis dans Wadi Yasul, dans Silwan, laissant 11 personnes
sans toit, dont 7 enfants. Selon une responsable de l’UNRWA, quelques personnes
âgées de Wadi Yasul sont des réfugiés expulsés en 48 de leurs villages.
Le Maqdissi Mohammad Salayma est contraint de démolir sa maison dans sa
totalité, située dans le quartier Ras al-Amoud, dans Silwan (fin avril).
Ziyad Hammuri, directeur du centre pour les droits économiques et
sociaux dans al-Quds, a affirmé que plus de 5600 maisons et structures ont été
détruites dans al-Quds depuis 1967, avec pour objectif d’éloigner les Maqdissis
de leur ville. Il a ajouté que ce qui est inquiétant, c’est la multiplication
des ordres de démolissement émis par l’occupant, et qui s’élève à 22.000
ordres. Ces ordres peuvent être appliqués à n’importe quel moment.
la municipalité sioniste a l’intention d’ouvrir une école hôtelière en
adoptant l’enseignement sioniste, pour former des guides touristiques formés
aux légendes mensongères de l’occupant concernant la ville arabo-musulmane d’al-Quds
(avril).
Un colon sioniste favorable à la démolition du village Khan al-Ahmar
construit un bâtiment près du village, à quelques centaines de mètres. Selon
des observateurs, ce bâtiment servirait de base pour l’extension d’une colonie
sur les terres de Khan al-Ahmar (avril).
Les services de renseignements de l’occupation investissent le camp de
She’fat et le centre social des jeunes, sous prétexte que de nouvelles
constructions sont en cours. L’occupant a démoli le bâtiment de l’école al-Razi
dans le camp de She’fat. L’école a été encerclée et survolée par un
hélicoptère, avant la démolition, manière de montrer « ses muscles »
à la population désarmée. L’école occupait un bâtiment plus vieux que l’occupation
(67), mais l’occupant prétend qu’elle a été construite sans autorisation.
L’association coloniale Elad, qui sévit dans al-Quds, s’est emparée d’une
forêt jouxtant le quartier Abu Thor, avec la complicité de la municipalité et
des divers ministères sionistes. Sami Irshid, spécialiste des terrains
maqdissis, affirme qu’au départ, les terrains sur lesquels se trouve la forêt
ont été transformés en terrain ouvert, puis en forêt, limitant ainsi leur
utilisation, puis à présent, ces terrains sont donnés à l’association coloniale
pour la judaïsation. Une partie de ces terrains appartiennent à des
Palestiniens.
La commission de la construction coloniale a planifié la construction d’une
base militaire souterraine dans Ayn Karm, village vidé de ses habitants
palestiniens en 1948.
2 – Profanation des lieux saints
Le ministère des Awqafs palestiniens a déclaré dans son rapport mensuel
que les colonisateurs ont profané la mosquée al-Aqsa plus de 30 fois au cours
du mois d’avril et que les dirigeants sionistes ont interdit 57 fois l’appel à
la prière dans la mosquée al-Ibrahimie dans la ville d’al-Khalil. Au cours des
fêtes « juives », les colonisateurs se ruent vers la mosquée al-Aqsa
et les divers lieux historiques palestiniens, prétendant y trouver des vestiges
« juives », dans une tentative de justifier la colonisation - occupation.
Au cours des invasions profanatrices de la mosquée al-Aqsa, les sionistes
pratiquent des rites religieux, espérant en faire un lieu « juif ».
Dans la ville de Nablus, des dizaines de bus transportant des colons
escortés par l’armée sioniste, ont envahi la ville pour parvenir au tombeau de
Yusuf, autour duquel les sionistes ont forgé des légendes pour en faire un lieu
« juif ». Le 22 avril, les colons envahissent le site archéologique
de Sebastia, près de Nablus, qu’ils considèrent comme appartenant au passé
« juif ». L’armée sioniste pose des blocs de ciment pour empêcher les
Palestiniens d’y accéder (22 avril).
L’occupant a interdit aux chrétiens de la Cisjordanie et de la bande de
Gaza d’accéder aux églises de la ville d’al-Quds, au cours des Pâques.
la mosquée al-Aqsa :
Pendant
les fêtes « juives », les sionistes ont profané la mosquée al-Aqsa et
pratiqué des rites talmudiques en chantant et dansant dans l’enceinte de la
mosquée. En avril, des unités spéciales de la police sioniste ont envahi le
lieu de prières al- Marwani, dans l’enceinte de la mosquée et soumis les
musulmans à des fouilles provocatrices. Début avril, elles ont envahi la
mosquée al-Qibali et arrêté deux gardiens de la mosquée, accusés d’avoir
participé à l’ouverture de la porte al-Rahma
Le 30 avril, 82 colons ont profané la mosquée à partir de la porte
al-Maghariba. La police sioniste a empêché les fidèles d’y entrer en liberté.
Au cours des fêtes « juives », 2230 colons ont profané la mosquée (du
dimanche au jeudi). Des dizaines ont accompli des prières du côté de Bab
al-Rahma. Au cours de la même période, la police sioniste a éloigné de la
mosquée 5 Maqdissis, dont le directeur du musée dans la mosquée. Le 22/4, 237
colons ont profané la mosquée, dont le directeur de la police sioniste et
plusieurs officiers. La Palestinienne Ayda Sidawi a été éloignée de la mosquée
pour une durée de 13 jours. Elle avait été arrêtée à plusieurs reprises par
l’occupant et privée pendant 3 ans de la sécurité sociale, à laquelle ont droit
les Maqdissis.
Le 7 mai, Netanyahu a accompli des rites talmudiques sur la place
al-Buraq, qui jouxte le mur occidental de la mosquée al-Aqsa. Pour sa sécurité,
l’occupant avait fermé la rue du quartier de Wadi Helwa à Selwan et les deux
rues al-Ayn et Bab al-Maghariba, gênant les Palestiniens.
Au cours du mois d’avril, l’occupant a éloigné 18 Palestiniens de la
mosquée al-Aqsa, pour une durée allant d’une semaine à 6 mois.
Sheikh Ikrima Sabri, président du conseil supérieur islamique, a déclaré
que les sionistes profitent des fêtes « juives » pour intensifier les
profanations de la mosquée, pour faire reculer les Maqdissis et imposer des
mesures répressives. « la répétition des profanations indique les buts
recherchés par les sionistes à propos de la mosquée, et leurs tentatives de
faire ce qu’ils ont fait dans la mosquée al-Ibrahimie dans al-Khalil en 1994.
Ils veulent pousser aux batailles entre les colons et les gardiens de la
mosquée, pour mettre la main sur la mosquée et la diviser, dans le temps et
dans l’espace » (22/4).
Firas Dibs, porte-parole des Awqafs, a déclaré que ces profanations sont
protégées par l’occupant, qui transforme la mosquée en caserne militaire. Les
mesures prises contre les fidèles sont de plus en plus sévères (examen des
pièces d’identité, fouilles) (mi-avril).
L’occupant tente de s’emparer du cimetière Youssefia, en posant des
blocs de ciment à l’intérieur de la mosquée.
L’occupant accorde la permission à des colons de survoler la mosquée
al-Aqsa avec des planeurs.
Au premier jour du mois de Ramadan (6/5), 83 sionistes ont envahi la
mosquée al-Aqsa protégés par des dizaines de policiers de l’occupation. Les colons
profanateurs n’ont pas cessé d’entrer dans la mosquée, la police sioniste ayant
empêché les musulmans de s’y trouver pendant la nuit et au matin.
3 – Répression
Le tribunal de l’occupation a condamné le 7 mai le prisonnier maqdissi
Saoud Mahmud Alayan (20 ans) à 58 mois de prison. Le prisonnier est détenu dans
la prison de Nafha.
Fin avril, l’occupant arrête Anas Burqan dans son quartier, Wadi Yasul
dans Silwan. Il est libéré une semaine plus tard, pour être placé en détention
à domicile, et éloigné de son quartier. Lors de son arrestation, Anas Burqan a
été sauvagement frappé lorsqu’il a protesté contre la démolition de sa maison et
celle de son frère Qusay. Le quartier Wadi Yasul est menacé de démolition.
Les trois Palestiniens arrêtés une semaine plus tôt ont été relâchés,
après paiement par chacun d’eux 10.000 shekels : Le directeur de Nadi
al-Assir Nassir Qaws, Imad Shaludi et Haytham Hijazi (30 avril). Selon l’avocat
de Nadi al-Assir, ces arrestations sont politiques et visent à instaurer la
souveraineté sioniste sur la ville d’al-Quds.
Les mineurs Mu’min Karaki (17 ans) et Abdallah Najib ( 17 ans) ont été
condamnés à 8 et 7 mois de prison. Ils avaient été arrêtés sur les bancs de
leur école. L’occupant arrête Thaer Anis, un ancien prisonnier libéré, dans
Al-Azariye (29 avril).
Le ministre sioniste de la guerre, Gilad Ardan, a interdit un match de
foot entre deux équipes palestiniennes dans le stade du quartier maqdissi de
Bayt Safafa.
Deux mineurs d’al-Quds ont été arrêtés le 1er avril, Mohamad
Abu Snayna, 15 ans, et Qays Basiti, 17 ans, ils ont été sauvagement frappés par
la police sioniste, qui les a attaqués dans la mosquée al-Aqsa. Ils ont été
ensuite transférés dans la prison Moskobiyya, où ils ont été insultés lors d’interrogatoires
violents.
L’occupant arrête trois mères de prisonniers, pour avoir participé à un
rassemblement de soutien aux prisonniers, alors qu’elles sortaient de la
mosquée al-Aqsa: Khulud al-A’war, Iman al-A’war, et Najah Awda (fin mars) .
Selon Nadi al-Assir, l’occupant a arrêté entre 2015 et 2019 6.000
enfants palestiniens. 98% d’entre eux ont subi des tortures corporelles et
psychiques.
4 – Résistance dans al-Quds
La bataille de Bab al-Rahma :
Les
Palestiniens sont parvenus à empêcher la mainmise sioniste sur une des
principales portes de la mosquée al-Aqsa, Bab al-Rahma et le lieu de prière
(musalla) qui s’y trouve. Le soulèvement maqdissi, qui s’est déroulé au cours
des mois de février et mars 2019, fait suite à celui de juin 2017, qui a
empêché l’occupant d’installer des barrages électroniques aux portes de la
mosquée.
Au cours des mois de février et mars dernier, les Maqdissis ont réussi à
reprendre le contrôle de Bab al-Rahma, dont les sionistes s’étaient emparés
pour exécuter leur plan de partage de la mosquée al-Aqsa. Lors de l’occupation
de la partie orientale d’al-Quds, en juin 1967, Bab al-Rahma était composé d’un
bâtiment et d’un « mussalla » comme les autres « mussalla »
de la mosquée, et les Awqafs l’avait utilisé en installant une bibliothèque et
des bureaux. Sa fermeture progressive par les sionistes avait pour objectif d’en
éloigner les musulmans pour que cet accès à la mosquée al-Aqsa soit judaïsé.
Bab al-Rahma a été ouvert par les Maqdissis après 16 ans de clôture par l’occupant,
qui ont hissé le drapeau palestinien. Ils se sont précipités vers la mosquée en
scandant « Allah Akbar ». Ils ont mis fin, provisoirement, puisque la
bataille n’est qu’à ses débuts, à ce rêve sioniste et ont décidé, non seulement
de briser les chaînes installées par l’occupant, mais de reprendre possession
du « musalla », en attendant de le faire revivre comme auparavant,
comme le souhaite dr. Najih Bkayrat, secrétaire des Awqafs d’al-Quds,
c’est-à-dire que le bâtiment puisse être réoccupé et servir de lieu de formation
des étudiants en sciences religieuses.
L’occupant a cédé devant la pression populaire mais a continué ses
manoeuvres, espérant pouvoir reprendre le contrôle du lieu, en passant par ses
propres tribunaux. Les Awqafs ont rejeté net les ordres des tribunaux sionistes,
considérant que les lieux saints musulmans ne peuvent leur être soumis.
L’occupant a alors poursuivi les gardiens de la mosquée, précisément ceux qui
avaient aidé les masses maqdissies à entrer dans le bâtiment des Awqafs et il a
arrêté plusieurs dizaines de personnes, s’imaginant que ses propres tribunaux
ou les arrestations allaient stopper les Palestiniens. Au contraire, la
répression n’a fait que stimuler les Maqdissis décidés à remporter une victoire
en arrachant Bab al-Rahma aux sionistes, pour empêcher le partage de la
mosquée.
Après les tentatives de l’occupant d’empêcher la prière dans l’enceinte
de la mosquée al-Aqsa, les Maqdissis accomplissent leurs prières devant les
portes de la mosquée, gênant l’occupant qui essaie de les repousser. Plusieurs
fois au cours de ces derniers mois, les Maqdissis ont pris possession des
lieux, par centaines ou par milliers.
Des personnalités maqdissies dénoncent l’attitude de l’Union Européenne
concernant l’agression sioniste contre la bande de Gaza début mai 2019. Elles
ont dénoncé l’alignement et le soutien européens à l’entité coloniale sioniste,
qui maintient un blocus contre la bande de Gaza depuis 12 ans.
Des dizaines de manifestants ont protesté contre le vol de maisons dans
le quartier Sheikh Jarrah, fin mars. Le représentant des forces nationales et
islamiques dans al-Quds, Rassim Ubaydat, a déclaré : nous continuerons à
protéger notre terre visée par l’occupant... L’administration américaine
agresse notre peuple de manière directe, cela a encouragé l’occupant à
déclencher une guerre contre notre peuple, et Sheikh Jarrah est visé par l’occupant.
Il a rappelé que l’occupant a éloigné de la ville d’al-Quds 146 Maqdissis au
cours de l’année passée.
Les Palestiniens repoussent les colons dans le bourg de Selwan, qui
prétendent vouloir s’emparer d’une maison (mars).
L’archevêque orthodoxe Atallah Hanna a déclaré (février) que la ville d’al-Quds
est victime d’une vague de colonisation effrénée, la situation est critique,
mais « les Maqdissis ne se plieront pas aux mesures de l’occupation. Ce
qui s’est passé récemment (Bab al-Rahma) dans la mosquée al-Aqsa indique
clairement que les Maqdissis peuvent vaincre ».
5– Le crime de la normalisation – collaboration
La normalisation des relations avec l’occupant et les colons, qu’elle
soit officielle, semi-officielle ou « populaire », est un crime
envers les peuples arabes et le peuple palestinien. La normalisation signifie
la collaboration avec l’ennemi qui tue, judaïse, colonise, arrête, torture,
blesse et falsifie l’histoire de la région.
Les Jordaniens réclament la démission du maire de la ville d’al-Karak,
Ibrahim Karaki, qui a accueilli des touristes « israéliens » dans les
locaux de la mairie (avril).
Selon les médias sionistes, le président du Mossad Yossi Cohen est
l’intermédiaire entre l’entité coloniale et les Emirats arabes Unis, dont les
dirigeants viennent de lancer une invitation aux représentants de la colonie
pour la participation à Expo International 2020 qui devrait se tenir à Dubaï.
(avril)
Les Emirats arabes Unis font des manoeuvres militaires conjointes avec
l’entité de l’occupation en Grèce (avril). Au mois de mai, un aviateur émirati Huzaa
Mansuri participe avec une sioniste pour un vol dans l’espace.
Un milliardaire des Emirats, Khalaf Habtour, lance un appel aux pays du
Golfe pour normaliser leurs relations avec l’entité sioniste qui est selon lui
un Etat puissant sur les plans économique et scientifique.
Antinormalisation
Au Maroc, les autorités marocaines ont arrêté dans Dar al-Bayda’ une
dizaine de personnes impliquées dans la fabrication de faux passeports pour des
« Israéliens », qui souhaiteraient obtenir la nationalité marocaine.
Au Liban, une conférence s’est tenue au mois de mai sur la normalisation
dans les programmes scolaires, avec la participation d’une dizaine de
professeurs et de spécialistes de l’éducation, pour étudier l’infiltration de la
normalisation à partir des livres scolaires étrangers, et comment faire bloc à
la normalisation avec l’occupant, en intégrant la question palestinienne dans l’éducation
au Liban.
L’aviation Koweitienne refuse de prendre un « israélien » sur
sa ligne, à partir de l’Allemagne. C’est la deuxième fois que l’aviation
koweitienne refuse un acte de normalisation isolé. Il semble que le sioniste en
question a décidé de porter plainte contre la compagnie koweitienne, voulant l’obliger
à normaliser.
Tunisie : après la découverte de produits sionistes dans les
marchés tunisiens, « la campagne tunisienne pour le boycott de la
normalisation avec Israël » appelle à la vigilance contre des hommes d’affaires
tunisiens qui normalisent avec l’occupant, avec l’intermédiaire européen. Selon
la campagne, la normalisation avec l’occupant sioniste vise la destruction de l’économie
tunisienne.
Egypte : Des citoyens égyptiens ont lancé une campagne de boycott d’une
compagnie égyptienne qui normalise avec l’occupant, en fabriquant des produits
servant à l’industrie alimentaire des sionistes.
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