L’occupant sioniste a profité de la propagation du COVID -19
en Palestine occupée (surtout dans les territoires occupés en 48) pour accroître
sa répression dans les prisons surpeuplées, à l’encontre des résistants
palestiniens, et même pour activer la
propagation du virus. Sous prétexte de protéger les prisonniers, il a supprimé les visites
familiales, sans pour autant permettre les coups de fil ou installer les
téléphones publics dans les prisons, comme l’occupant l’avait promis, après la
grève de la faim générale des prisonniers au cours de l’année 2019. De même, il
a supprimé 140 produits des cantines, dont de nombreux produits d’entretien,
pour empêcher les prisonniers palestiniens de désinfecter les cellules et
empêcher la propagation du virus parmi eux.
Les familles des prisonniers craignent pour les leurs, et
notamment pour ceux d’entre eux qui sont malades, âgés, et pour les mineurs et
les femmes entassés dans une des prisons les plus sordides, la prison de Damon,
qui est un ancien entrepôt de tabac, humide et infestée de bestioles. Les
familles et les organisations de soutien aux prisonniers réclament la
libération immédiate des enfants, des prisonniers malades et âgés et des
femmes, la visite et le contrôle du CICR des prisons et des conditions
sanitaires, ne faisant nullement confiance aux autorités occupantes. Le conseil
des affaires des prisonniers et libérés a réclamé, dans un communiqué, que les
organisations internationales concernées fassent pression sur les autorités
sionistes pour libérer immédiatement les prisonniers, et notamment les plus
vulnérables, les malades, les prisonniers âgés, les enfants et les femmes, et
la nécessité de désinfecter les sections et les cellules, et assurer la sécurité
des prisonniers.
Les autorités carcérales ne prennent aucune mesure de
prévention de la propagation du virus dans les prisons à partir des
instructeurs et geôliers sionistes qui sont atteints, mais suite aux pressions
palestiniennes et internationales, l’occupant aurait permis la désinfection des
cellules et des prisons. Le 22/3, la direction du mouvement des prisonniers a
décidé de considérer que 4 prisonniers récemment isolés, qui ont été contactés
par des instructeurs sionistes atteints, ont été touchés, tant qu’il n’est pas
prouvé le contraire, car l’attitude de la direction carcérale, selon le
mouvement des prisonniers, n’est pas crédible. Le CICR a publié un communiqué
où il dit comprendre l’inquiétude des familles, mais qu’il ne peut agir, la
responsabilité étant celle de l’occupant.
1 - Résistance :
Le mouvement national des prisonniers dans les geôles de
l’occupation sioniste déclare le début d’un mouvement de protestation, suite
aux mesures répressives et à la négligence intentionnelle de la propreté dans
les prisons (24/3) : fermeture des sections et retour des repas. Les
prisonniers détenus dans la prison du Naqab ont publié un communiqué où ils
dénoncent les mesures répressives de l’occupant dans les prisons, et réclament
la libération des prisonniers avant que la catastrophe humanitaire ne sévisse,
étant donné que les geôliers et les instructeurs sionistes sont parfois
infectés par le virus. Il y a 5000 prisonniers palestiniens, rappelle le
communiqué, dont des malades, des personnes âgées, des femmes et des enfants,
qui sont détenus dans des conditions désastreuses du point de vue de l’hygiène,
ce qui avait tué auparavant plusieurs prisonniers.
Dans un communiqué, le mouvement national des prisonniers
a affirmé : « Nous considérerons les 4 prisonniers isolés par la
direction carcérale dans la prison de Meggido comme étant atteints par le virus
corona, à moins que la direction ne prouve le contraire, en cessant leur
isolement. Nous appelons tous les libres
dans ce monde pour faire pression sur l’occupant pour sauver nos vies par tous
les moyens. » Ayant créé une cellule de crise pour suivre les événements
dans les prisons, le communiqué poursuit : « la crise actuelle ne
nous empêchera pas de lutter contre notre ennemi et de défendre nos drois
acquis, qui ont été remis en cause récemment, nous étudions les moyens pour
riposter à ces agressions, et comme premier pas, nous avons fermé le 19/3
toutes les sections dans toutes les prisons. Ce pas sera suivi par d’autres. » (21/3)
Les prisonniers ont décidé de retourner les repas, suite
aux sanctions de la direction carcérale, comme premier pas vers un mouvement de
lutte, pour protester contre le retrait de 140 produits des cantines des
prisons et l’isolement de plusieurs prisonniers, soi-disant pour lutter contre le
COVID 19 (17/3). Les autres mesures prises par la direction carcérale sont l’arrêt
des auscultations médicales des prisonniers sauf en cas d’élévation de la
température.
Les prisonniers malades détenus dans la prison de Ramleh
ont entamé un mouvement de protestation (grève de la faim) contre les mauvais
traitements qu’ils subissent et les conditions de leur détention (9/3). Dans un
communiqué envoyé par l’intermédiaire d’un avocat du conseil pour les
prisonniers et libérés, les prisonniers malades disent : « nous les 12
prisonniers malades détenus dans la boucherie d’al-Ramleh, nos corps ne
ressemblent plus à des corps humains, nous sommes en train d’être tués
lentement, nous voyons la mort tous les jours. Depuis plusieurs jours, la
direction de la prison a supprimé 172 sortes d’aliments de notre cantine, et
les mesures répressives visent à nous tuer. »
Le conseil des prisonniers a ajouté, dans son communiqué,
que la direction carcérale interdit la livraison de vêtements aux prisonniers
et a interdit la pose d’un téléphone public.
Le prisonnier Muhannad Mathana (27 ans) de Bayt Lahem
poursuit la grève de la faim (6 jours au 10/3) contre la détention
administrative dont il est victime. Il avait été arrêté le 2/9/2019, et détenu
plus de trois fois auparavant. Il est détenu dans la prison du Naqab.
Le prisonnier Rabi’ Asfur (31 ans) de Sanjal dans la
province de Ramallah a poignardé un geôlier dans la section 12 de la prison de
Ofer, pour riposter aux mesures punitives prises par la direction carcérale à l’encontre
des prisonniers. Rabi’ Asfur a été isolé après avoir reçu des coups
violents. Le résistant est marié, père
de trois enfants. Il a été arrêté le 30 octobre 2019, et n’a pas été condamné
ni traduit au tribunal de l’occupant.
L’occupant démolit la maison du résistant prisonnier Yazan Maghas, dans Bir Zeit, et les murs de la
maison du résistant prisonnier Walid Hanatché, dans le quartier Tireh. Des
affrontements ont eu lieu entre la population et les forces armées de l’occupant
(5/3) qui ont tiré des bombes lacrymogènes pour éloigner les Palestiniens venus
défendre les familles visées. Mais les soldats sionistes, pour provoquer la
population, se sont pris en photos devant les maisons démolies.
2 – Portraits de résistants
Le prisonnier résistant Mohammad Tawfiq Jabbareen (68
ans) de la ville de Umm al-Fahem dans les territoires occupés en 48, a achevé
28 ans de prison au début du mois de mars. Les forces de l’occupation l’avaient
arrêté le 2/3/1992, et le tribunal militaire sioniste l’a condamné à 3
perpétuités plus 16 ans, accusé d’avoir exécuté avec les frères Ibrahim et Mohammad
Ighbarieh et Yahia Ighbarieh l’opération du campement Gilaad le 15/2/1992,
ayant abouti à la mort de trois soldats sionistes et aux blessures de plusieurs
autres. Mohammad Jabbareen est né en 1952, il est marié et est le père de 7
enfants. Il est détenu dans la prison de Gilboa, et est un des dirigeants des
prisonniers du mouvement du Jihad islamique dans les prisons sionistes.
Le résistant prisonnier Mohammad Fawzi Mar’i est de Sila
Harthiyé, à l’ouest de Jénine. Le 22/3, il a atteint la 19ème année
de son arrestation et détention par les autorités sionistes. Il a été condamné
à 22 ans de prison par l’occupant, et a subi l’isolement et diverses sanctions,
sa famille fut longtemps privée de visites.
Le résistant prisonnier Adnane Sari Hussayn (34 ans) du
camp de Tulkarm est détenu depuis 16 ans. Les forces de l’occupation l’ont
arrêé le 3/3/2004, et l’ont condamné à 24 ans de prison, pour appartenance au
mouvement du Jihad islamique et pour participation à la résistance. Il est né
le 11/1/1986. Il est détenu dans la prison de Haddarim, et son frère Mohammad
Sari Hussayn est condamné à 24 ans, et est détenu dans la prison de Ramon, au
sud du pays.
Le résistant prisonnier Murad Nazmi Ajluni (40 ans) de la
province d’al-Quds, est détenu depuis 19 ans dans les prisons de l’occupant. Il
avait été arrêté le 5/3/2002, pour résistance dans les rangs des martyrs d’al-Aqsa,
branche militaire du mouvement Fateh. Il avait été condamné à 3 perpétuités
plus 20 ans. Il est à présent détenu dans la prison de Gilboa.
3 - dans les prisons
Aya al Khatib |
Le tribunal militaire de Salem a condamné le prisonnier
Walid Na’alwa, le père du martyr Ashraf Na’alwa à 18 mois de prison et une
amende de 3000 shekels. Wafa’ Mehdawi, mère du martyr Ashraf, devait être
libérée ce même jour, mais le tribunal a refusé la décision de libération.
L’occupant a ordonné la détention administrative du
prisonnier maqdissi Mu’tazz Abu Jamal, détenu depuis le 16/3, pour 5 mois.
La direction carcérale a décidé de supprimer un grand
nombre de produits des cantines des prisons (17/3). Près de 140 produits ont
été supprimés, y compris des produits d’entretien et des aliments, au moment où
le virus corona fait des ravages dans la société sioniste. Plus tôt, la direction
carcérale avait décidé que les repas seraient préparés, pour les prisonniers
palestiniens, par les prisonniers de droit communs « israéliens ».
Elle avait également réduit le nombre de chaînes de télévision de 10 à 7, et le
nombre de morceaux de pain pour chaque prisonnier.
Les forces répressives attaquent 4 sections dans la
prison de Ofer, dont celle des enfants (12/3). Elles ont attaqué les sections
14, 19, 20 et 13. 280 prisonniers ont subi cette attaque.
La direction carcérale place en isolement 4 résistants
prisonniers du mouvement Fateh : Hatim Qawasmeh, Omar Kharwat, Usama Is’id
et Ibrahim Abdel Hayy, condamnés à la perpétuité, et qui sont détenus depuis 19
ans (début mars). Le résistant prisonnier Omar Kharwat (49 ans) est transféré
vers le « ma’bar » de la prison de Gilboa.
L’occupant prolonge la détention de la prisonnière Aya
Khatib de ‘Ar’ara, dans le Triangle (occupé en 48). Arrêtée depuis la mi-février, elle est privée
de visites familiales et le Shabak a interdit toutes informations à son propos.
Elle a été arrêtée à son domicile. Elle a environ 30 ans, orthophoniste, mariée
et mère de deux enfants.
le 18/3, le procureur sioniste émet la liste d’accusations
contre la prisonnière Aya Khatib : elle serait accusée de relations avec
le mouvement Hamas et les Brigades d’al-Qassam, qu’elle aurait aidé
financièrement.
Au lieu de le libérer comme promis, les sionistes
maintiennent le prisonnier Ahmad Zahran en prison, en détention administrative,
pour 4 mois supplémentaires. Le résistant Ahmad Zahran avait mené une grève de
la faim pendant 113 jours pour réclamer sa libération, et avait arrêté son
mouvement le 14/1/2020, suite aux promesses de l’occupant de le libérer s’il
arrêtait la grève de la faim. Le prisonnier Ahmad Zahran (42 ans) de Dayr Abu
Meshaal (Ramallah) avait été prisonnier pendant 15 ans auparavant, il est père
de 4 enfants. Il avait été arrêté en mars 2019. Il a mené deux longues grèves
de la faim, le premier pendant 39 jours et le second pendant 113 jours. Dans
les deux fois, l’occupant a brisé sa promesse.
L’occupant sioniste prolonge la détention administrative
de la prisonnière Shadha Hassan, de Ramallah, pour trois mois. Arrêtée au mois
de décembre 2019, Shadha Hassan est étudiante en 4ème année à l’université
de Bir Zeit.
4 - prisonniers malades
Le résistant prisonnier Mowaffaq Uruq, qui a plus de 77
ans, et condamné à 30 ans de détention, est atteint de cancer. De la ville de
Nasra, dans l’intérieur occupé en 48, Mowaffaq Uruq est arrêté depuis 2003. Il
a été transféré dans plusieurs prisons, puis entre la prison de Ramleh et l’hôpital
Barzalay, mais sa situation empire. Les autorités de l’occupation refusent de le
libérer, afin qu’il demeure le restant de ses jours auprès de sa famille.
Le directeur de Nadi al-Assir a affirmé craindre pour la
vie du résistant prisonnier Muwaffaq Uruq, dont l’état est grave. Il a précisé
qu’aucune mobilisation politique de la part de l’Autorité palestinienne n’est
possible car le résistant est issu des territoires occupés en 48 (conséquence
des accords d’Oslo).
Le prisonnier Iyad Jarjawi, 34 ans, de Khan Yunes dans la
bande de Gaza, est atteint d’une tumeur au cerveau, récemment découverte. Il
est détenu depuis 9 ans, et est détenu dans la prison de Gilboa. Il souffre
également d’une blessure au ventre provoquée lors de son arrestation. Il a été
arrêté le 13/6/2011 alors qu’il revenait de l’hôpital al-Maqassid dans al-Quds
vers son domicile. L’occupant l’avait accusé de participation à la résistance
et l’avait condamné à 9 ans de prison.
5 - arrestations
L’occupant a arrêté le dirigeant au mouvement Kifah dans les
territoires occupés en 48, Ayman al-Hajj Yahya et son épouse, dans leur domicile
dans la ville de Taybe (17/3).
L’occupant a arrêté le prisonnier Randi Issa Awda (39 ans)
au moment même de sa libération. Randi Issa avait été arrêté dans She’fat
(al-Quds) le 7/3/2002, et détenu pendant 18 ans.
Au cours du mois de février 2020, l’armée de l’occupation
a arrêté 352 Palestiniens, dont 52 mineurs et 10 femmes (7 dans al-Quds et 3 d’al-Khalil).
Le nombre de Palestiniens maqdissis arrêtés s’est élevé à 101. Dans la province
d’al-Khalil, 76 Palestiniens ont été arrêtés, et 50 dans la province de
Ramallah.
Le 5/3, l’occupant arrête 5 membres et cadres du
mouvement du Jihad islamique en Cisjordanie, qui sont d’anciens prisonniers
libérés. Il s’agit de Romel Atwan, libéré il y a quelques jours après avoir été
détenu pendant 18 ans, et Shaher Halahla, qui avait été libéré un an après 17
ans de prison, Isma’il Hurub et Yunis Hurub et Wa’d al-Haqq Hidmi, qui avaient
été prisonniers pendant plusieurs années.
Les journalistes
palestiniens visés par l’occupant : les journalistes Mujahid Bani Muflih et Yazan Abu
Saleh ont été traduits devant le tribunal militaire de Salem et le prisonnier
journaliste Samih Titi devant le tribunal de Ofer. Les trois journalistes
avaient été arrêtés entre décembre 2019 et mars 2020.
Selon Nadi al-Assir, 15 journalistes palestiniens sont
détenus par l’occupant, le plus ancien prisonnier parmi eux est Mahmud Issa, de
Anata, détenu depuis 1993, et condamné à 3 perpétuités et 46 ans. Deux
prisonnières journalistes sont détenues, Mays Abu Ghosh qui a subi la torture
physique et psychique pendant un mois dans la prion de Moskobiyye et Bushra
Tawil, détenue administrative.
L’occupant a arrêté début mars l’étudiante à l’université
polytechnique, Line Awad (23 ans) dans sa maison, et Wafa’ Abu Zahra (19 ans)
dans la maison familiale à Yata (al-Khalil), et Mayssun Tamizi, dans al-Khalil.
Il avait arrêté plus tôt Ramah Sultan (25 ans) dans Halhul, mère d’un enfant d’un
an et demi, et la mère et l’épouse du martyr Maher Yusuf Zaatara, de Jabal
al-Mukabbir, qui ont été relâchée. Il a arrêté Halima Khandaqji (45 ans) de la
région de Ramallah, qui a été torturée lors de l’interrogatoire.
6 – nouvelles diverses
L’occupant déporte un prisonnier libéré de la ville d’al-Khalil
vers la bande de Gaza. Le prisonnier Hassan Sami Zaydan, 27 ans, qui a été
détenu pendant 4 ans, a été déporté vers la bande de Gaza, juste lors de sa
libération.
7 - Soutien aux prisonniers
Le parti « al-Wafa’ wal Islah » dans l’intérieur
occupé en 48 a dénoncé l’arrestation de Aya al-Khatib, et l’interdiction de la
visite de son avocat et de sa famille. Le parti affirme que l’occupant poursuit
les personnes actives qui soutiennent les gens démunis et malades, comme le fait Aya Al-Khatib, et poursuit les fidèles
qui se dirigent vers la prière dans la mosquée al-Aqsa et qui défendent la
ville d’al-Quds. Un rassemblement de soutien à Aya al-Khatib a été organisé par
le haut comité de suivi des masses arabes (Palestine 48).
Ahmad Mudallah, cadre dirigeant au mouvement du Jihad
islamique, a déclaré au cours d’un rassemblement de soutien aux prisonniers malades
Iyad Jirjawi et Muwaffaq Uruq, à Khan Yunis, que la cause des prisonniers reste
une priorité pour la résistance palestinienne. « Nous n’abandonnerons pas
nos prisonniers » a-t-il ajouté, qui sont la proie entre les mains de l’occupant.
« Quand il y a 700 prisonniers malades, dont 200 souffrant de maladies
chroniques, l’occupant ne les soigne pas, comme s’il voulait les tuer et tuer
leur volonté ». « les clinique de l’occupant sont des laboratoires
médicaux au profit de son industrie, mais personne dans la communauté
internationale ne proteste ni ne s’émeut ».
8 - Du côté de l’Autorité palestinienne
Le comité des parents des détenus politiques en Cisjordanie ont affirmé le
17/3 que les services sécuritaires ont arrêté le prisonnier libéré des geôles
sionistes Ahmad Abu Jamus, lors du retour de son travail, à Tulkarm. Ils ont
également arrêté l’étudiant à l’université Khadduri Muthna al-Masri, et le
prisonnier libéré Uday Abu Adi. Le tribunal de Ramallah a prolongé la détention
du prisonnier libéré Bassil Abu Alya, du village al-Mghayr, qui est détenu
depuis 100 jours (17/3).
Les services sécuritaires de l’Autorité poursuivent l’arrestation de
militants, sur la base de leurs opinions politiques, dont les deux prisonniers
libérés des geôles de l’occupant, Mahmud Dagher et Mohammad Raddad, à Tulkarm,
et l’étudiant Mohammad Ata Sabbah, à Ramallah.
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