Enlevé en Ukraine, le prisonnier Darrar Sissi a subi des mois d'interrogatoires et d'isolement |
Vers la fin du mois de
juin, les prisonniers et leurs familles ont été en deuil : Tareq, le fils
du prisonnier Ahmad Sukni, âgé de 10 ans, a été victime d’un accident de la
circulation, à Gaza. Tareq faisait partie d’un groupe d’enfants de prisonniers,
emmenés passer une journée de loisirs. Peu avant le départ du car, Tareq avait
représenté les enfants des prisonniers, et pris la parole pour réclamer des
associations humanitaires dans le monde un peu d’attention envers les
prisonniers et leurs familles. Il avait réclamé la visite de son père, qu’il
n’avait pas visité depuis 6 ans. Ce fut son dernier message.
Tareq était le seul fils
du prisonnier Ahmad Sukni. Il était né alors que son père était en prison. Ahmad
Sukni, âgé de 35 ans, est prisonnier depuis 2002 et condamné à 27 ans de
prison, pour résistance à l’occupation.
Pour empêcher le
président de l’entité coloniale sioniste de libérer 100 prisonniers, parmi ceux
qui ont été détenus avant les accords d’Oslo, des députés sionistes ont proposé
une loi interdisant de grâcier des prisonniers palestiniens. Mais la venue du
ministre américain Kerry pour rencontrer à nouveau le président palestinien
Mahmoud Abbas et le premier ministre sioniste Netanyahu a ouvert une nouvelle
fois la voie pour la libération des anciens prisonniers, détenus avant les
accords d’Oslo. Il semble bien que les Etats-Unis soient prêts à se plier à
cette exigence palestinienne, juste pour faire avancer des négociations, qui ne
mèneront qu’à l’accentuation de la répression des Palestiniens, à empêcher la
libération des territoires occupés en 1967 et à une mainmise américano-sioniste
sur la Cisjordanie. Il est cependant improbable que les sionistes acceptent la
libération de tous les anciens prisonniers. D’après les dernières informations,
les sionistes refuseraient de libérer trois prisonniers, dont Walid Duqqa et
Karim Younes, des territoires occupés en 48, accusés d’avoir tué des soldats
sionistes, et Samir Sarsawi condamné à 30 ans de détention, et arrêté en 1988.
Solidarité avec les prisonniers jordaniens en grève de la faim
5 prisonniers
jordaniens poursuivent la grève de la faim depuis le 2 mai 2013 : Mohammad
Rimawi, Hamze Osman, Mounir Mar’i, Alaa Hamad et le dirigeant des Brigades
al-Qassam, Abdallah Barghouty. Le régime jordanien a refusé de reconnaître tous
les prisonniers jordaniens comme faisant partie de ses citoyens, lors de la
rencontre avec les parents des prisonniers. Ceux-ci ont alors coupé court aux
pourparlers et poursuivent la mobilisation populaire.
Le 25 juin, les
policiers jordaniens ont réprimé les familles des prisonniers, qui protestent
tous les jours au rond-point Abdoun, dans la capitale jordanienne. Ils ont
essayé de mettre fin au rassemblement.
Les autorités de
l’occupation répriment le combattant qassamite Abdallah Barghouty et exercent
des pressions, physiques et morales, pour lui faire abandonner sa lutte. Elles
ont récemment menacé le résistant de lui faire supprimer sa nationalité
jordanienne. Le résistant refuse toutes les propositions sionistes, ou
jordaniennes, il réclame sa libération et son retour en Jordanie. Il a déclaré
qu’il ne cessera sa lutte que lorsqu’il sera en Jordanie.
Les prisonniers
grévistes de la faim dans les prisons de l’occupation
Plusieurs prisonniers
ont entamé la grève de la faim, aux côtés des 5 prisonniers jordaniens et des
prisonniers édministratifs ». Hussam
Matar, en grève depuis le 1 juin 2013, Ghassan Alayan, en grève depuis le 15
juin 2013, Khaled Hroub, Said Muslima, Abdallah Barham Ahmad Jalamna Jihad
Dweikat, Ali Hassan, Shadi Soukie, Moussa Jumaa, Mohammad Belbel , Iyad Abu
Khdayr, Bahaa Srour. Le mouvement de grève de la faim, pour diverses raisons,
est considéré par les prisonniers comme étant le moyen le plus approprié dans
la situation actuelle, pour faire avancer leurs revendications.
I – Abolir la détention « administrative »
Plusieurs prisonniers
« administratifs » poursuivent la grève de la faim, pour réclamer
l’abolition de la détention administrative, forme de torture morale qui menace
toute la société palestinienne. Ayman Hamdan, de Beit-Laham est en grève depuis
le 28 avril 2013. Il est actuellement détenu dans la prison de Ofer.
Imad Batrane, de la
ville d’al-Khalil est en grève depuis le 7 mai 2013.
Ayman Ibtchyie (33
ans) de Doura – al-Khalil, a été arrêté le 9 mai. Il a entamé la grève de la
faim, le 23 mai juste après la décision de sa détention
« administrative » pour 4 mois. Il a été enfermé dans les cellules de
la prison de Ofer.
Adel Herbiyat, 38 ans,
de Doura, poursuit la grève de la faim, depuis le 23 mai, pour protester contre
sa détention « administrative », qui a été renouvelée pour 6 mois. Il
a été enfermé, dans les prisons de l’occupation, pendant 10 ans, en tant que
détenu « administratif ».
La détention
administrative a été renouvelée de 5 mois pour le détenu, Zein Eddine Shabané
(44 ans), professeur l’université polytechnique d’al-Khalil. C’est la deuxième
fois que la détention est renouvelée. Zein Eddine Shabané a été arrêté le 3
février 2013. Il est un prisonnier libéré, ayant passé onze ans dans les
prisons de l’occupation.
La détention
administrative a été renouvelée pour 6 mois, pour le détenu Samer al Barq (39
ans), de Qalqylia, en Cisjordanie. Samer al Barq avait mené une grève de la
faim, de 120 jours, réclamant sa libération puis avait arrêté sa lutte après
avoir reçu l’assurance des autorités de l’occupation qu’il serait libéré. Mais
celles-ci n’ont pas honoré leur engagement. Samer al-Barq a repris la grève de
la faim, pendant 43 jours, mais son état de santé s’est nettement détérioré,
d’autant plus qu’il a été isolé dans ce qui a lieu d’hôpital à la prison de
Ramleh. Samer al-Barq devait être libéré il y a un an et expulsé vers l’Egypte.
Mais l’occupant se venge contre les prisonniers en lutte et accentue sa
répression.
2 – Libérer les prisonniers malades
Le prisonnier Bashir
Zahia (22 ans), de la ville d’al-Khalil, a subitement été atteint d’une
difficulté respiratoire après avoir pris un médicament inconnu, donné par le
dispensaire de la prison de Ofer. Pendant 5 jours, le prisonnier perdait
constamment connaissance, d’après ses camarades de cellule. Le prisonnier a été
arrêté le 17 mars 2013, il est en situation d’arrestation, c’est-à-dire non
« jugé ». Il appartient au mouvement du Jihad islamique.
L’occupation interdit
au prisonnier Samer Issawi, qui devrait être libéré bientôt, suite à la longue
et héroïque grève de la faim menée il y a quelques mois, de faire des analyses
médicales. Samer a déclaré à son avocat que son état de santé s’améliore
progressivement. Samer Issawi, de la ville d’al-Quds, a mené la grève de la
faim la plus longue dans l’histoire de l’humanité. Il a refusé les propositions
de l’occupation et de consulats étrangers de libération contre sa déportation.
Nadi al-Assir lance un
cri d’appel pour libérer le prisonnier Nour Jaber, du mouvement du Jihad
islamique, dont l’état de santé s’est gravement détérioré, suite à la
négligence médicale dans les prisons de l’occupation. Nour Jaber se trouve dans
la prison Eshel et depuis deux ans, le seul remède dispensé par l’occupant est
un analgésique, alors que le résistant souffre de terribles maux, dont il ne
sait toujours pas la cause.
Le prisonnier Ayham
Fouad Kamamji, 27 ans, de Kafardan dans la province de Jénine souffre d’un mal
inconnu, qui affaiblit et ronge son corps progressivement. Il est abandonné
sans soin.
Le résistant du
mouvement du Jihad islamique, Mu’tassem Raddad, atteint de cancer, est toujours
sans soins. Les organisations de défense des prisonniers craignent qu’il ne
soit le prochain martyr pour manque de soins. Mu’tassam Raddad a été condamné à
20 ans de prison pour résistance à l’occupation. Cela fait sept ans et demi
qu’il est emprisonné.
Le prisonnier Thaer
Halahla, arrêté le 10 avril 2013, n’est toujours pas soigné par les autorités
de l’occupation, qui refusent sa libération. Il a été atteint, en prison, de
l’hépatite B. Thaer Halahla avait mené la grève de la faim contre la détention administrative,
et avait été libéré suite à sa lutte. L’occupant s’est vengé contre lui, en
l’arrêtant à nouveau parce que Thaer a été très actif dans le soutien aux
prisonniers, notamment dans la ville de Ramallah, que l’occupant juge sous sa
domination.
Le prisonnier Mu’tazz
Ubaydu de la ville d’al-Khalil, handicapé, n’est pas soigné par l’occupant,
comme son état l’exige.
3 – Répression
Plusieurs centres de
solidarité avec les prisonniers détenus dans les prisons de l’occupation ont
lancé un cri d’alarme face à la vague de répression lancée par l’occupant
contre les prisonniers. Des avocats ont rapporté que les prisonniers font face
aux brutalités des unités spéciales de la répression, aux insultes, aux mises
en isolement, aux rapines (amendes), et aux fouilles pratiquées dans les
cellules, même en pleine nuit, empêchant les prisonniers de se reposer.
Plusieurs représentants de prisonniers ont été interpellés. La direction
carcérale craint une lutte généralisée dans les prisons. Des unités
spécialisées pour la répression des prisonniers ont investi la prison du Naqab
et ont mené une fouille des cellules pendant plusieurs heures. Des appareils
électriques et des effets personnels ont été confisqués.
Par ailleurs,
l’occupant maintient toujours en isolement le prisonnier Darrar Abou Sissi,
depuis deux ans. Le militant du Hamas, accusé d’avoir aidé à faire fonctionné
les centrales électriques dans la bande de Gaza, malgré le blocus, a été kidnappé
le 19 février 2011 en Ukraine, avec la collaboration des autorités de ce pays.
Le résistant Darrar Abou Sissi est constamment transféré d’une cellule
d’isolement à une autre, de la prison de Ascalan, à Holikadar puis à Eshel. Il
souffre de problèmes de vue, et du cœur.
4– Libération
Libération du
prisonnier détenu administratif Iyad Abdel Majid Hussayn Shabane 33 ans, de la
ville d’al-Khalil, après 30 mois de détention.
Le prisonnier maqdisi
Islam Younes Awdeh (23 ans) a été libéré après deux ans et demi de détention
dans la prison de Ramon, dans le Naqab, pour s’être opposé aux colons dans
Selwan, dans al-Quds occupée.
Le prisonnier
résistant Sami Daraghmeh, de Toubas, a été libéré après 9 années de détention.
Il appartient au mouvement du Jihad islamique. Il est le frère de trois martyrs
tombés dans la résistance à l’occupation.
5 - Statistiques
73 prisonniers
palestiniens sont morts sous la torture, depuis 1967. La torture des
prisonniers est une pratique légalisée par l’institution sioniste, sous
prétexte d’assurer la sécurité de l’entité coloniale. Enfants, femmes ou
hommes, tous les prisonniers palestiniens et arabes détenus dans les prisons de
l’occupation ont été soumis à des degrés divers de torture, physique ou morale,
au cours des interrogatoires subis dans les centres spécialisés pour
interrogatoires et tortures. Le martyr Arafat Jaradat est le dernier prisonnier
décédé sous la torture.
Les prisonniers
résistants Mustafa Amer Mohammad Ghunaymat et Ziyad Mahmoud Ghunaymat, de
Sourif dans la région d’al-Khalil, sont détenus depuis 29 ans. Ils ont été arrêtés
le 27 juin 1985 pour avoir résisté à l’occupation. Ils ont été mis en isolement
plusieurs fois pendant leur détention. Ils sont
âgés tous les deux de 51 ans, mais sont détenus dans des prisons
différentes : Mustafa dans la prison de Haddarim et Ziyad dans la prison
de Ramon.
Le nombre des
prisonnières palestiniennes augmente sans cesse. Deux palestiniennes ont été
arrêtées pendant le mois de mai, Sirine Sawatfa de Toubas, a été enlevée à un
barrage de l’armée sioniste alors qu’elle revenait de l’université, et Tahrir
Qinni, de Nablus, a été arrêtée dans sa maison. 19 prisonnières sont
actuellement détenues dans les prisons de l’occupation. Pourquoi l’AP de
Ramallah ne réclame pas la libération de Lina Jarbouni, la plus ancienne
prisonnière, elle qui a été « omise » de la liste des prisonniers
devant être libérés au mois d’octobre 2011 ?
6 – Portrait
Le résistant
prisonnier Thabet Mardawi, du bourg de Arraba, dans la province de Jénine, a
été arrêté par l’armée de l’occupation le 5 avril 2002, lors de la bataille
héroïque du camp de Jénine, où les résistants ont tué plusieurs soldats
sionistes et empêché les chars de l’armée la plus importante du monde,
d’envahir le camp, pendant plus de dix jours. Thabet Mardawi, des Brigades
d’al-Quds, branche armée du Jihad islamique, a été accusé d’avoir planifié
plusieurs opérations martyres contre l’occupant. Dès son jeune âge, raconte sa
mère, Thabet s’est engagé dans la voie de la lutte contre l’occupation. Il est
réputé pour être cultivé et ses connaissances approfondies dans les domaines de
la pensée et de la politique. Au cours de sa première détention, pendant quatre
ans dans la prison de Meggido, il a achevé l’apprentissage du Coran, alors qu’il
était encore adolescent. Il a été ensuite arrêté plusieurs fois, mais a réussi
entre temps à obtenir son diplôme de Tawjihi (bac), puis à poursuivre ses
études universitaires à l’université ouverte d’al-Quds, pour étudier
l’économie. Après la formation de l’AP, il fut détenu par ses services
sécuritaires pendant un an et demi.
Lorsque l’Intifada
al-Aqsa est déclenchée, il rejoint la lutte armée contre l’occupant, avec ses
frères de combat, dont certains sont tombés martyrs. Il prend la défense du
camp de Jénine aux côtés du martyr Mahmoud Tawalbeh et du prisonnier résistant
Ali Saffouri, ses frères de combat. Refusant de se rendre, les combattants du
camp, de toutes formations politiques, furent encerclés et faits prisonniers.
Même blessé, Thabet a refusé de se rendre. Récemment, Thabet Mardawi a été
transféré d’une prison à l’autre, de l’isolement à Nafha, vers la prison de
Haddarim, puis de nouveau vers Nafha, puis à l’isolement dans la prison de
Ramon, par pure vengeance contre ceux qui résistent et tiennent tête face aux
bourreaux.
7 – Droits des prisonniers
Biens
confisqués : Le centre Ahrar a protesté contre la confiscation par la
direction de la prison de Megiddo des œuvres artistiques du prisonnier
résistant Nidal Izzidine Fattach, 23 ans, de Salfit, et les menaces d’isolement
proférées à son encontre. Pour les sionistes, ces œuvres seraient des
préparatifs de fuite, puisqu’elles contiennent des détails relatifs à la
prison. La mère du résistant a expliqué que son fils Nidal, détenu depuis le 23
mai 2012, prépare une exposition artistique dès sa libération, qui raconte la
détention. De plus, Nidal, qui a été arrêté quelques heures avant de passer ses
examens pour l’obtention de la licence d’arts graphiques à l’université
an-Najah, à Nablus, prépare un film animé sur le même thème. Le jour de son
arrestation, la mère de Nidal a dû présenter et discuter elle-même, devant le
jury, le mémoire de Nidal, qui a obtenu son diplôme.
8– Solidarité
Dans une
interview, Sheikh Khodr Adnan, dirigeant au mouvement du Jihad islamique
en Cisjordanie occupée, a déploré le manque de solidarité avec les prisonniers
palestiniens, dans les pays arabes, constatant que les peuples arabes ont
détourné les yeux de la Palestine, sans parler des régimes qui n’accomplissent
pas leur rôle. Il a insisté sur le fait que seule la résistance et ses
opérations armées contre l’occupation pourront libérer les prisonniers, et que
l’Autorité palestinienne, bien qu’elle n’empêche pas le mouvement de
solidarité, en Cisjordanie, ne fait aucun effort pour libérer les prisonniers.
De même, ses appareils sécuritaires poursuivent les militants et résistants et
les emprisonnent.
Il a critiqué
l’attitude de l’AP de Ramallah qui réclame la libération des prisonniers
détenus avant les accords d’Oslo, considérant que c’est une grande injustice
que de faire la différence entre les prisonniers, bien qu’il considère que les
prisonniers détenus avant les accords d’Oslo méritent toute l’attention
nécessaire et une campagne pour les faire libérer. Cette distinction entre les
prisonniers risque de « criminaliser » les autres prisonniers.
Il a finalement rappelé
l’attitude de la France qui a lancé une campagne internationale et fait
pression pour faire libérer le soldat sioniste de nationalité française, alors
que la Jordanie refuse même de reconnaître ses propres citoyens.
Plusieurs dizaines de
Palestiniens ont manifesté en solidarité avec les prisonniers jordaniens
grévistes de la faim, devant l’hopital Soroka, dans Beer Saba’, dans le Naqab.
La manifestation fut organisée par le haut comité de liaison des masses arabes
en Palestine occupée en 48. Des meetings et des protestations publiques se
déroulent dans la Galilée (occupée en 1948) en soutien à la lutte des
prisonniers jordaniens.
Les familles des
prisonniers continuent à protester devant les locaux de la Croix-Rouge
internationale à Gaza, réclamant des visites régulières et la protection de
leurs enfants. Aussi, des manifestations régulières se déroulent en
Cisjordanie, notamment à Bayt-Lehem et Ramallah, en solidarité avec les
prisonniers en lutte et malades, avec la participation des familles des prisonniers.
Une campagne de
solidarité avec le prisonnier Mu’tassam Raddad, pour demander sa libération
immédiate. Le combattant Mu’tassam Raddad, des Brigades al-Quds, branche armée
du Jihad islamique, souffre d’un cancer. Il est transféré d’un hopital à
l’autre, dans l’entité sioniste. Le collectif de soutien mis en place pour
réclamer la libération de Mu’tassam Raddad et de tous les prisonniers gravement
malades lance une campagne de solidarité, qui va culminer entre les 7 et 9
juillet prochain, consistant à faire connaître sa cause et sa situation sur les
sites internet ou sur papier. Pour rejoindre le collectif,
(en arabe)
Par ailleurs, des messages sms de solidarité
avec Mu’tassam Raddad peuvent etre envoyés au numéro suivant 0559120245, ou des
appels téléphoniques pour exprimer la solidarité et annoncer des actions en sa
faveur.
Le prisonnier
« administratif » Thamer Sabaana, écrivain et journaliste, et
militant infatiguable pour le soutien aux prisonniers et à leur lutte, écrit à
propos des foules palestiniennes enthousiastes saluant le chanteur palestinien,
Mohammad Assaf. Tout en accordant de l’importance à la valeur de la culture et
notamment la culture nationale et patriotique, Thamer s’est demandé pourquoi de
telles foules ne pouvaient pas se mobiliser pour soutenir les prisonniers
palestiniens et réclamer leur libération ???
Sans la lutte de ces combattants et résistants,
aujourd’hui détenus, ou tombés martyrs ou blessés, la Cisjordanie et la bande
de Gaza ne seraient aujourd’hui que des provinces de l’Etat colonial.
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