La mosquée al-Aqsa est en
danger ! La ville d’al-Quds est menacée ! La Palestine est occupée et
colonisée par une population étrangère, qui applique depuis plus de 60 ans un
plan d’épuration ethnico-religieuse, visant à tuer, expulser, sinon à effriter
la société palestinienne. Chaque colonie installée, chaque route tracée, chaque
forêt ou parc plantés ne sont que des moyens de destruction des agglomérations
palestiniennes et de consolidation de l’Etat colonial face au peuple
palestinien résistant.
Que font les Etats arabes et
musulmans pour aider les Maqdisis à tenir et à affronter ce massacre
civilisationnel ? Rien, sinon donner carte blanche à l’Autorité
Palestinienne pour poursuivre les négociations, pourtant mortelles pour le
peuple palestinien, mais ce faisant, ils ne font qu’exprimer le vœu de l’ennemi
américain. Que fait l’Autorité palestinienne pour permettre à ses citoyens de
tenir bon et d’empêcher la judaïsation ? Des broutilles, selon les
responsables même de l’Autorité.
Une fois de plus, les
Palestiniens se retrouvent seuls pour affronter l’occupant, les Etats et
peuples arabes étant enlisés dans leurs propres conflits internes. L’Etat
sioniste a toujours prétendu que sa présence en Palestine n’était pas au centre
du conflit dans la région et dans le monde, voulant normaliser son occupation.
Même si les apparences actuelles peuvent lui donner raison, il n’en demeure pas
moins que même les conflits internes ont pour cause principale la présence
sioniste et que rien ne pourra être réglé tant que demeure cette occupation
coloniale. C’est pourquoi c’est vers al-Quds et la Palestine que doivent tendre
nos efforts et nos regards. C’est là que se joue l’avenir de notre nation. Les
Maqdisis doivent demeurer dans leur ville et les efforts doivent tendre à leur
assurer les moyens d’y rester.
I - Al-Quds occupée : asphyxie et purification ethnico-religieuse
- Prétextant riposter aux mesures
prises par l’Autorité palestinienne consistant à présenter sa demande à 15
organismes internationaux censés dénoncer l’occupation sioniste, le
gouvernement de l’occupation a déclaré vouloir construire des milliers de
logements dans la zone appelée E1, située à l’Est d’al-Quds.
- Destruction de bâtiments le 1er
avril dans le bourg d’al-Izariyyé. Des unités spéciales de l’armée d’occupation
accompagnées de trois bulldozers ont mené une incursion à l’est du bourg et
détruit tous les bâtiments en tôle, sous prétexte qu’ils ne sont pas autorisés
par l’occupant. Cette portion de terre où vivent les Jahalin (bédouins expulsés
du Naqab en 1948) serait en passe d’être annexée à la colonie « Maale
Adomim ».
- Les institutions et
personnalités chrétiennes de la ville d’al-Quds ont déclaré refuser les mesures
de l’occupation empêchant d’atteindre les lieux saints. Suite à leur réunion,
le communiqué des institutions palestiniennes chrétiennes a annoncé qu’elles
ont l’intention de lancer une campagne internationale de dénonciation des
mesures racistes de l’occupation, dont la police interdit les fidèles d’accéder
aux églises en posant des barrages et en fermant les accès.
- Selon l’Association des Etudes
arabes, la judaïsation de la ville d’al-Quds a été menée en transformant 82% de
sa superficie en « zone verte », dont 34% pour la colonisation, et
l’occupation a construit 11.000 logements sur 12% de cette superficie, en
gardant intact uniquement 6% pour les Palestiniens, soit 9500 dunums. Comparant
la présence coloniale avec celle des Palestiniens, l’association a fait
remarquer que les sionistes ont installé 35 colonies où vivent 340.000 colons
dans 110.000 maisons alors que les Palestiniens ne possèdent que 58.000
maisons, dont 11.000 avant l’occupation de 1967. L’occupant vise à détruire 25.000
maisons sous des prétextes divers. Il a déjà détruit 1009 masons et expulsé
4434 Maqdisis, dont 3036 enfants.
- Incursion de dizaines de colons
dans Sheikh Jarrah , le 3 avril. Ils ont agressé la population et détruit
des biens, lancé des pierres sur les maisons, les voitures et les passants. 4
Maqdisis ont été blessés et asphyxiés par les gaz njectés. Deux Maqdisis (Murad
Atiyé, 17 ans et Mohammad Atiyé, 20 ans) ont été arrêtés par la police sioniste
qui a laissé faire les colons.
- La municipalité de l’occupation est un
lieu de propagande et d’enrôlement pour le « service civil » des
Maqdisis dans les institutions sionistes. Après l’avoir proposé aux
Palestiniens de 48, qui ont réussi à enrayer son effet dévastateur sur la
société palestinienne, le « service civil » est proposé de manière
insistante aux Maqdisis. Il s’agit d’enrôler les jeunes dans des institutions
sionistes prétendûment civiles, moyennant finances, afin qu’ils démontrent leur
allégeance à l’Etat de l’occupation. Le rôle d’appât a été dévolu à des juives,
chargées d’attirer les jeunes hommes pour les enrôler lorsqu’ils entrent à la
bibliothèque. Une conférence de presse prévue par des associations maqdisies
refusant et dénonçant le « service civil » a été interdite par la
police. Selon ces associations, de nombreux jeunes maqdisis se sont récemment
faits enrôlés à cause de l’attrait financier, n’ayant aucune autre ressource
pour faire vivre leurs familles.
- L’institution coloniale a
achevé la construction d’un hôtel touristique faisant partie de la chaîne
Hilton, avec un cachet « juif », sur les ruines du bâtiment du
conseil islamique situé dans la partie ouest de la ville, face au cimetière
historique Ma’manullah.
- L’occupation sioniste de la
Palestine poursuit la destruction de la société palestinienne, depuis 1948.
Après Beit Safafa et son morcellement en quatre morceaux, c’est à présent le
tour du bourg de Beit Hanina dont l’intégralité et le futur sont menacés par la
route 334 et le mur de la colonisation qui séparent les familles.
- La commission de la
construction et de la planification de la municipalité de l’occupation a
approuvé le plan de construction d’un site touristique dans Selwan. Commentant
l’approbation du projet, l’archéologue sioniste Youni Mizrahi a déclaré que le « bâtiment
en question va renforcer l’activité coloniale menée par l’association Elad dans
la vieille ville, et c’est un pas vers la suppression des droits palestiniens
sur la ville et la suppression de leur histoire ». Selon un quotidien
sioniste, le site prévu s’étendra sur 16000 mètres carrés.
- Les colons du mouvement
« prix à payer » ont attaqué le monastère Rafat appartenant au
patriarcat latin et situé à l’ouest de la ville occupée. Des écrits racistes à
l’encontre de la vierge Marie ont été inscrits sur les murs du monastère.
- Un immeuble composé de trois
étages a été démoli dans le bourg at-Tour, à l’est de la ville sainte.
- A propos de la vente par
l’occupation du bureau de la poste situé rue Salaheddine, à proximité de la
vieille ville : le directeur du centre al-Quds pour les droits
socio-économiques, Ziad Hammouri, a affirmé que toute partie occupante s’empare
des bâtiments officiels de la partie occupée. Cependant, la partie occupante
n’a pas le droit de vendre les biens dont il s’est emparé. Or c’est ce que
l’administration coloniale a fait en proposant à la vente les biens publics ou
privés confisqués, dont l’immeuble où se trouve le bureau de la poste. Le lieu
a été « acheté » par une organisation coloniale.
- Dans le cadre du projet de
judaïsation de la ville arabo-musulmane, les sionistes envisagent la
construction d’un complexe culturel et touristique à l’ouest de la ville. La
bibliothèque de ce complexe comprendrait 1500 ouvrages, dont 500 ouvrages musulmans
rares volés des bibliothèques privées et publiques palestiniennes. En outre,
les vestiges historiques qui seraient exposés sont des vestiges appartenant au
peuple palestinien et ne sont aucunement reliés à une histoire mythique
inventée par les sionistes.
II – Al-Quds occupée : répression
Les forces de l’occupation
poursuivent les arrestations d’enfants maqdisis : le jeune Abdel Karim
Haddad (15 ans) a été arrêté le premier avril dans la vieille ville, sous le
prétexte qu’il lançait des pierres sur les soldats.
Le tribunal de l’occupation
condamne le 3 avril le détenu Daoud Najeh Bkayrat (19 ans) de Sour Baher à 30
mois de prison, après une détention de 11 mois dans la prison de Eichel, pour
participation à des activités hostiles à l’occupation.
6 avocats maqdisis sont accusés
d’aider les résistants emprisonnés : Shirine Issawi et son frère Medhat,
mais aussi Amjad Safadi, Amrou Iskafi, Nadim Ghorayb et Mahmoud Abu Senina ont
été arrêtés et sont à présents poursuivis par l’occupant. Jawad Boulos, avocat
actif dans le Club des Prisonniers, a déclaré que l’occupation a étendu sa
répression à toutes les catégories de Palestiniens.
L’occupant poursuit les
arrestations et les expulsions des fidèles voulant prier ou étudier ou visiter
la mosquée. 8 Maqdisis ont été expulsés et éloignés pour 17 jours le 10 avril,
dont un directeur d’école, Alaa Abu Shkhaydam, et trois jeunes ont été arrêtés
le même jour, selon le centre d’informations de Wadi Helwa : Mohammad Abu
Farha, Mohammad Ziad, Salah Ajlouni, tous de la vieille ville.
Le centre d’information Wadi
Helwa a déclaré, dans son dernier rapport, que l’occupation a arrêté 120
Maqdisis au cours du mois de mars, dont 40 enfants, âgés entre 13 et 17 ans. 4
femmes ont été arrêtées.
Le tribunal sioniste a condamné
le prisonnier maqdisi Adli Mohammad Moragha, 32 ans, à la prison pour 28 mois,
accusé d’avoir fabriqué et lancé des bouteilles incendiaires sur les occupants.
Le jeune Mohammad Nuhad Ubayd, 22 ans, d’al-Issawiya, a été condamné à 30 mois
de prison pour appartenance au FPLP et pour avoir lancé des pierres et des bouteilles
incendiaires sur le convoi du président de la municipalité sioniste.
III - Al-Quds occupée : les lieux saints
Dans un communiqué paru début
avril, l’institution al-Aqsa pour le waqf et le patrimoine a dévoilé que
diverses associations sionistes proposent des plans pour bâtir le
« troisième temple » sur la mosquée al-Aqsa. La dernière proposition
est celle de l’association « Yachay » consistant à bâtir un temple
juif sur la mosquée, qui s’étend de la porte al-Maghariba, tout au long du mur
occidental de la mosquée, jusqu’à l’école al-Tankaziyya. Le plan propose de
s’emparer entièrement de la mosquée al-Bouraq pour le transformer en entrée
principale au temple proposé, et la construction d’un mur en plexiglas pour
séparer ce temple du reste de la mosquée al-Aqsa.
Selon la même institution, plus
de trois mille colons (y compris les forces sécuritaires) ont investi la mosquée
al-Aqsa au cours du premier trimestre de 2014.
Deux membres du congrès américain
ont participé à une incursion dans la mosquée al-Aqsa. Membres d’une
association sioniste aux Etats-Unis, les deux Américains se sont joints au
colon Hayim Ritchman et d’autres groupes extrémistes, protégés par l’armée de
l’occupation, et mené une incursion dans la mosquée, début avril.
300 sionistes ont mené une
incursion dans la mosquée al-Aqsa le 1er avril. Le 4 avril, 133
colons et des membres des services sécuritaires ont investi la moquée. Le 19
mars, 100 soldats de l’institution sioniste ont investi la mosquée et 37 colons
accompagnant le député sioniste Moshe Feglin ont mené une incursion le 20 mars,
pratiquant des rites talmudiques dans la mosquée.
La commission parlementaire de
l’occupation dénommée Tsour étudie les moyens de partager la mosquée al-Aqsa
dans le temps et l’espace. Elle a convoqué les associations sionistes pour une
réunion commune pour préparer ce partage. C’est au cours des Pâques que
l’institution sioniste a l’intention d’accentuer sa présence et imposer ce
partage.
La route de la porte al-Maghariba
transformée en pont militaire. C’est le projet qu’étudie l’institution
coloniale pour mener des incursions répétées dans la mosquée et chasser les
fidèles.
L’occupant inaugure un tunnel à
Selwan le 2 avril, après des années de creusement. Ce tunnel conduit à la
mosquée al-Aqsa.
IV - Al-Quds occupée : résistance palestinienne
Le discours du secrétaire général du mouvement du Jihad islamique en Palestine, dr. Ramadan Shallah, prononcé à Téhéran dans le cadre d’un congrès islamique, a suscité de nombreux commentaires au sein de l’establishment sioniste. Le discours a dénoncé le manque d’intérêt pour la ville d’al-Quds parmi les musulmans, alors que les sionistes ne laissent passer aucune occasion pour prétendre que la ville d’al-Quds leur appartient. Dr. Ramadan Shallah a voulu, dans ce discours, inciter les mouvements et les Etats islamiques à reprendre le cours de l’histoire et à revenir à leurs constantes concernant les lieux saints et la Palestine.
A l’approche des Pâques, les
tensions entre l’administration coloniale et la population palestinienne
s’exacerbe, notamment entre les Palestiniens chrétiens et l’Etat sioniste.
Monseigneur Hanna Atallah a dénoncé les entraves à l’accès aux lieux saints
chrétiens posés par l’administration coloniale. Il a déclaré : « Nous
avons le droit d’accéder à nos églises et lieux saints », et appelé
l’ensemble des chrétiens de Palestine à se diriger vers l’Eglise du Saint
Sépulcre et à s’accorcher à leurs droits religieux et nationaux, et à refuser
l’état de fait que les autorités de l’occupation veulent imposer. Il a lancé un
appel à toutes les églises et tous les chrétiens de s’entraider pour lever les
barrages militaires et policiers.
La porte-parole de l’occupation a
déclaré qu’un membre des forces sécuritaires a été poignardé par un groupe de
jeunes, lui occasionnant des blessures légères.
Le festival « Les enfants
d’al-Aqsa », organisé par le mouvement islamique des territoires occupés
en 48, présidé par sheikh Raed Salah, s’est déroulé pour la douzième année
consécutive début avril. Au cours de ce festival, les enfants sont invités à
exprimer leur attachement à la mosquée en participant à des concours (dessins)
et autres activités (théâtre et chants).
Sheikh Youssef Jomaa, imam de la
mosquée al-Aqsa, a dénoncé le « massacre historique » de la ville
d’al-Quds, affirmant la nécessité de se mobiliser pour préserver l’islamité et
l’arabité de la ville sainte, et son identité palestinienne.
Les gardiens chargés de la
mosquée al-Aqsa ont empêché des colons d’y entrer et les ont chassés, le 3
avril, avec l’aide des étudiants et fidèles qui s’y trouvaient. Ces colons
avaient même l’intention de célébrer un mariage « talmudique » dans
la mosquée. Cependant, d’autres colons protégés par la police sioniste ont pu y
entrer au même moment, par une autre porte.
L’association « ‘Amarat
al-Aqsa et des lieux saints » a organisé le 6 avril un camp de jeunesse à
l’intérieur de la mosquée al-Aqsa. Ce camp va durer jusqu’au 17 avril et
comprend des activités culturelles et éducatives et religieuses, ainsi que des
concours sportifs.
Les maqdisis ont manifesté le 30
mars en commémoration de la journée de la terre, journée nationale
palestinienne pour la défense de la terre palestinienne. La manifestation fut
réprimée par les soldats et policiers de l’occupation, qui ont poursuivi les manifestants
à cheval et de nombreuses arrestations ont eu lieu.
Le mufti d’al-Quds et de la
Palestine, sheikh Muhammad Hussayn, a publié les lois et règlements régissant
les droits et devoirs des musulmans envers la mosquée al-Aqsa. Il a déclaré que
la mosquée al-Aqsa est une propriété musulmane occupée, et qu’il est du devoir
des musulmans de la libérer. Elle ne peut être partagée et la souveraineté
musulmane doit y être totale. Il a appelé les musulmans à venir y prier et à la
visiter, autant que possible, à condition de refuser tout acte consacrant
l’occupation. La visite autorisée doit approuver l’identité arabo-islamique de
la mosquée, refuser l’occupation et soutenir ceux qui la protègent, ce qui
n’est aucunement le cas des musulmans français qui visitent al-Quds avec Hassan
Chalghoumi, nommé imam de la mosquée de Drancy et ami des associations
sionistes.
V- Al-Quds occupée : le massacre de Deir Yassin et l’occupation sioniste de la ville d’al-Quds
Le 9 avril 1948, les bandes
armées sionistes, rassemblées plus tard dans l’armée de l’occupation, ont
commis un terrible massacre dans le village de Deir Yassine, situé à l’ouest de
la ville d’al-Quds. Dans ce village habité par 750 Palestiniens, seuls 250
parvinrent à fuir, et 500 furent lâchement massacrés par ces bandes qui ont
encerclé le village de trois côtés. Les Palestiniens massacrés furent ensuite
exhibés dans des camions traversant les bourgs de la partie occidentale de la
ville, notamment les bourgs peuplés de Palestiniens comme al-Qatamon, al-Baqaa
ou Talbiya. Le but consistait à faire fuir la population, craignant subir le
même sort. Les témoignages des survivants affirment que la population a
résisté, mais ses armes désuètes et primaires n’ont pu la sauver.
Le massacre de Deir Yassin
faisait partie d’un plan diabolique pour procéder à une épuration ethnique de
la route située en Yafa et al-Quds, c’est-à-dire pour l’expulsion et la
destruction de tous les villages situés autour de la partie occidentale de la
ville. Le massacre de Deir Yassine avait pour but de démoraliser les
Palestiniens, qui se battaient dans ces villages et bourgs, sous la direction
du grand combattant Abdel Qader al-Hussayni, tombé martyr le 8 avril 1948. La
vie et le martyre du combattant martyr Abdel Qader al-Hussayni illustrent
l’esprit défaitiste, sinon collaborateur, des régimes arabes, qui ont refusé à
plusieurs reprises de lui livrer des armes pour combattre les occupants. C’est
au cours de la défense du village d’al-Qastal, à l’entrée ouest de la ville
d’al-Quds, qu’il tombe martyr, après avoir livré un combat acharné contre les
milices sionistes, qui ont envahi Deir Yassin, un jour plus tard et qui se sont
livrées au massacre.
VI - Al-Quds occupée : solidarité
L’UNESCO projette d’envoyer une
délégation à al-Quds pour observer et établir un rapport sur l’état des lieux
des vestiges historiques de la ville. Les délégations palestinienne et
jordanienne dans l’UNESCO sont parvenues à convaincre l’UNESCO d’une telle
démarche. Seuls les Etats-Unis ont voté contre la décision. Cependant, il est
rare qu’une telle démarche soit suivie d’actes ou de dénonciation de
l’occupant, le vote et le rapport de l’UNESCO peuvent être considérés comme des
victoires symboliques, si jamais le rapport qui sera présenté par cet organisme
international admet la vérité.
L’organisation arabe pour les
droits de l’homme en Grande-Bretagne a diffusé un mémorandum à plusieurs
institutions internationales expliquant les dangers qui menacent la ville
d’al-Quds et décrivant les violations graves menées par l’occupation contre les
Maqdisis et les lieux saints, dont la mosquée al-Aqsa.
L’organisation islamique pour
l’éducation, les sciences et la culture (Isisco) a dénoncé les violations
sionistes dans la ville d’al-Quds lors de sa réunion à Amman en Jordanie, vers
la fin du mois de mars, et a demandé à l’ONU, et à l’UNESCO de prendre des
mesures concrètes pour stopper les creusements des tunnels, pour revenir à la
situation antérieure sur la place et la porte al-Maghariba, et de cesser les
violations du cimetière historique de Ma’manullah.
A Moscou, un congrès dénonce les
violations sionistes et la judaïsation de la ville d’al-Quds. Réuni vers la fin
du mois de mars, le congrès a réclamé au président de l’ONU de prendre des
mesures concrètes pour stopper les violations sionistes. Faisaient partie de ce
congrès plusieurs députés russes, des diplomates, des savants et pofesseurs
d’histoire et de droit, des ONG, des journalistes ainsi que les ambassadeurs
arabes.
Les étudiants palestiniens
présents en Grande-Bretagne ont organisé une journée « al-Quds, capitale
de la Palestine » dans les universités britanniques, afin de diffuser les
vraies informations auprès du public sur la réalité vécue par les Maqdisis.
Un rapport européen dénonce la
responsabilité de l’institution sioniste dans la détérioration de la situation
des Maqdisis dans la ville d’al-Quds.
Les Etudiants marocains se
solidarisent avec la ville occupée d’al-Quds : le conseil estudiantin pour
le soutien aux causes de la nation a organisé le 28-29 mars une activité
intitulée « al-Quds au cœur de la
nation ».
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