La terreur
sioniste sévit dans la ville occupée d’al-Quds. L’occupant a décidé de détruire
toute présence palestinienne, après la formation de son gouvernement : il
encourage ses fanatiques à profaner la mosquée al-Aqsa, qu’ils soient civils,
militaires, femmes, hommes des appareils sécuritaires ; il encourage la destruction
des maisons ou leur occupation par ses fanatiques ; il emprisonne
quiconque s’oppose, même verbalement, à sa barbarie ; il tue quiconque
résiste ou décide de résister, même individuellement ; il organise
l’invasion massive des quartiers restés arabes par les hordes coloniales ;
les membres de son gouvernement multiplient les déclarations provocatrices et
haineuses envers les Maqdissis et les Palestiniens en général.
La ville arabo-musulmane d’al-Quds, capitale de la Palestine, vit ses moments les plus cruels et les plus décisifs. La résistance courageuse des Maqdissis à l’invasion sioniste tous azimuts est une nouvelle fois trop faible pour stopper, seule, ce déchaînement barbare. Les déclarations et appels des mouvements de la résistance palestinienne restent sans effet. Commémorer la Nakba reste creux si la ville d’al-Quds, qui subit la Nakba sous nos yeux (pour ceux qui en ont) n’est pas secourue. Si certains comptent sur la communauté internationale pour stopper cette invasion, les militants sincères essaient d’organiser la résistance, sachant que la communauté internationale est soumise aux américano-sionistes et qu’elle ne prendra des mesures efficaces contre l’occupant que lorsqu’elle s’apercevra que la révolte est sur le point de s’étendre et de tout enflammer. Pour la communauté internationale, ONU et tout ce qui s’ensuit, l’ordre américain doit être maintenu, quitte à lâcher un peu quand la situation devient dangereuse.
La ville arabo-musulmane d’al-Quds, capitale de la Palestine, vit ses moments les plus cruels et les plus décisifs. La résistance courageuse des Maqdissis à l’invasion sioniste tous azimuts est une nouvelle fois trop faible pour stopper, seule, ce déchaînement barbare. Les déclarations et appels des mouvements de la résistance palestinienne restent sans effet. Commémorer la Nakba reste creux si la ville d’al-Quds, qui subit la Nakba sous nos yeux (pour ceux qui en ont) n’est pas secourue. Si certains comptent sur la communauté internationale pour stopper cette invasion, les militants sincères essaient d’organiser la résistance, sachant que la communauté internationale est soumise aux américano-sionistes et qu’elle ne prendra des mesures efficaces contre l’occupant que lorsqu’elle s’apercevra que la révolte est sur le point de s’étendre et de tout enflammer. Pour la communauté internationale, ONU et tout ce qui s’ensuit, l’ordre américain doit être maintenu, quitte à lâcher un peu quand la situation devient dangereuse.
I - Al-Quds occupée : résistance palestinienne
Le 3 juin, des affrontements ont eu
lieu dans le bourg de Selwan, entre les forces de l’occupation et les jeunes du
bourg, ces derniers protestant contre les tirs des soldats en lançant des
bombes incendiaires et des pierres. Le 5 juin, des affrontements ont eu lieu à
Abu Diss, où l’occupant a blessé plusieurs personnes, et à Izariyyé, où les
jeunes ont lancé des pierres et des bombes incendiaires sur les forces de l’occupation.
Le jeune Ahmad Darwich a été arrêté lors des affrontements.
Le 12 juin, Les jeunes Maqdissis
parviennent à stopper un congrès sous l’égide d’une ONG américaine visant à la
normalisation des relations entre Palestiniens et occupants sionistes. Le
congrès n’a pu avoir lieu après l’intervention des jeunes, et les « normalisateurs »
palestiniens ont dû se voiler la face, pour ne pas être reconnus, comme font
tous les traîtres. Le 28 mai dernier, une marche « de normalisation »
a été stoppée par les militants, dans Bab al-Amoud, où participaient 30
personnes qui scandaient des mots d’ordre « d’encouragement à la paix pour
tous ».
Des affrontements ont eu lieu le 28
mai à Selwan entre les jeunes lanceurs de pierres et de bouteilles incendiaires
et les forces sionistes. Le 29 mai, des affrontements ont eu lieu à Issawiya,
au cours desquels 5 jeunes ont été blessés par la police sioniste. D’autres
affrontements ont eu lieu le même jour dans le quartier Ayn Lawzé, dans Selwan,
quand des jeunes ont lancé des pierres sur un véhicule de la police et aux
alentours du quartier de She’fat, lorsque les sionistes ont réprimé une
manifestation de solidarité avec le détenu administratif sheikh Khodr Adnan,
qui mène la grève de la faim. Le 1er juin, d’autres affrontements
ont eu lieu devant le camp de She’fat, où des dizaines de jeunes et d’enfants
ont été blessés et asphyxiés par les gaz lacrymogènes.
Suite à l’assassinat du Maqdissi
Umran Abu Adhaym, le 20 mai, plusieurs affrontements entre les jeunes Maqdissis
et l’occupation ont eu lieu. Dans le quartier At-Tur, de violents affrontements
ont eu lieu lorsque les jeunes ont empêché les forces sionistes d’investir la
maison du martyr. Des jeunes masqués ont attaqué le poste de l’occupant devant
le camp de She’fat, avec des bouteilles incendiaires. 11 Palestiniens ont été
blessés lors des affrontements qui ont suivi. Le 21 mai, l’enfant Yahya Amoudi,
10 ans, a été blessé au cours des affrontements dans le camp de She’fat.
« al-Quds est à nous », c’est
sous ce titre que des milliers de Maqdissis ont participé le 3 juin, avec leurs
familles, à un carnaval organisé par le mouvement de la jeunesse maqdissie,
pour affirmer la présence palestinienne dans la ville. Au cours de ce carnaval,
des rassemblements de protestation contre la judaïsation ont eu lieu. A Bab
al-Amoud, les forces de l’occupation ont chargé contre la population, plusieurs
maqdissis ont été blessés et asphyxiés par les gaz.
Les parents d’élèves de Jabal
al-Mukabber ont protesté le 20 mai, par une grève généralisée dans les écoles,
contre la politique de l’occupant, qui a réduit les classes scolaires dans ce
quartier. Le responsable des parents a déclaré que le quartier manquait de 60
classes, et plusieurs écoles fonctionnent déjà dans des maisons privées.
II - Al-Quds occupée : asphyxie et purification ethnico-religieuse
A l’occasion
de la commémoration de l’occupation de la partie Est d’al-Quds, en juin 1967,
le centre d’informations maqdissi, « Qpress » a diffusé quelques données
pour montrer l’évolution de la judaïsation dans la ville : le nombre de
Palestiniens vivant dans al-Quds est aujourd’hui estimé à 405.165 Palestiniens,
la majorité vivant dans la partie orientale de la ville. Le mur de l’annexion
sépare environ 100.000 Palestiniens de leur ville. Les Palestiniens ne forment
que 38% des habitants de la ville, et l’occupant essaie de faire baisser ce
pourcentage à 12%.
L’occupant a
implanté 35 colonies dans la partie orientale d’al-Quds, dont 18 à l’intérieur
des limites de la municipalité de l’occupation, et 17 à l’intérieur des limites
du département d’al-Quds, selon les divisions administratives d’avant 1967,
auxquelles s’ajoutent quantité de points de colonisation autour de la vieille
ville.
20.000
maisons maqdissies sont menacées de démolition par la municipalité de l’occupation.
Selon les statistiques, 75,4% des maqdissis vivent en dessous du seuil de la
pauvreté, et 83,9% des enfants.
Entre 1967
et 2012, des milliers de Maqdissis ont perdu leur droit de séjour dans leur
ville. Le nombre de retraits des autorisations de séjour est évalué à 18.824
retraits, dont pour la seule période entre 2008 et 2012, plus de 4000 retraits
pour chaque année.
Le nombre de
colons dans la partie orientale de la ville a augmenté, entre 2000 et 2012, de
20%.
L’occupant s’intéresse
tout particulièrement depuis quelques années à implanter des « jardins
nationaux » tout autour de la vieille ville et de la mosquée d’al-Aqsa.
L’occupant a
implanté autour de la mosquée al-Aqsa 100 synagogues et écoles religieuses.
Depuis 2009, l’occupant a multiplié ses profanations de la mosquée al-Aqsa. En
2014, le nombre de profanations collectives a été au nombre de 14.952
profanations.
Les « parcs
nationaux » un outil au service du nettoyage ethnico-religieux, affirme le
centre de recherches de Qpress. Depuis quelques années, le plan sioniste
consiste à transformer les terres palestiniennes en « verdures ». 7
de ces « parcs » entourent la mosquée al-Aqsa et la vieille ville, d’une
superficie totale de 2680 dunums. Le « parc talmudique » le plus
important couvre une superficie de 1100 dunums, et se situe au sud de la
mosquée al-Aqsa, dans le quartier Wadi Helwa, à Selwan et dans la zone connue
comme étant celle des palais umayyades et couvre plusieurs autres quartiers
entourant la vieille ville. Le « parc talmudique » de Wadi Sawwane
couvre une superficie de 170 dunums. Un autre parc s’étend sur les pentes nord
est de Jabal al-Masharef, Issawiya, sur 730 dunums. La planification de ce parc
a commencé en 2005. Un autre parc s’étendrait sur 50 dunums au centre de
Selwan, dans le quartier al-Bustan, où devraient être démolies 90 maisons
appartenant aux Palestiniens. Le « parc talmudique » de Jabal Zaytoun
s’étend sur 470 dunums, sur ses pentes orientales.
L’occupant a démoli la maison de la famille
Nassar dans le quartier Wad Qaddoum, dans Selwan. Le 2 juin, deux maisons en
cours de construction ont été démolies dans Wadi Helwa, à Selwan, appartenant à
Hsham Imad Abu Khaled et Izzidine Nidal Abu Khaled.
L’occupant s’empare
le 27 mai de 8 dunums des terres d’Al Issawiya, sur ordre militaire.
Le « festival
des lumières » dans la ville d’al-Quds
entre le 3 et 11 juin : une entreprise de judaïsation de la ville sous des
aspects culturels et festifs. Les sionistes espèrent attirer les touristes pour
leur vendre le « récit juif » de la ville.
III – Al-Quds occupée : répression
Au mois de
mai, Umran Abu Idhaym, 41 ans, de Jabal al-Mukabber, a été assassiné par la
police de l’occupation. Au cours du même mois, 115 Maqdissis ont été arrêtés.
L’occupation
a pris la décision d’autoriser certaines catégories de Palestiniens à accéder à
la ville d’al-Quds et la mosquée al-Aqsa, au cours du mois de Ramadan. Par une
telle décision, l’occupant entérine sa mainmise sur la ville et la mosquée,
espaces occupés. Mais cette décision risque de paraître, aux yeux de la
communauté internationale et de certains régimes arabes, comme une « ouverture »
et un « allègement » de la répression. C’est plutôt tout le
contraire. L’opération de « charme » sioniste envers la communauté
internationale avait déjà commencé en autorisant des fidèles de la bande de
Gaza à accéder à la ville d’al-Quds, la mosquée al-Aqsa et l’Eglise du St Sépulcre.
Le
prisonnier maqdissi de Selwan, Mufid Ubayd, 20 ans, a été condamné à 5 ans de
prison pour faits de résistance à l’occupant. Le prisonnier maqdissi Ayoub Abul
Hawa, 22 ans, a été condamné à 30 mois ferme de prison, et Mohammad Taysseer
Anu Sabitan, à 24 mois, pour faits de résistance. Le tribunal militaire de Ofer
a condamné le jeune Raed Ma’moun Makhal, à 5 ans de prison et le jeune Uday
Nabil Adwan, à 4 ans de prison.
L’occupant a
arrêté plusieurs Maqdissis, notamment des enfants, accusés de lancer des
pierres sur les colons et leurs voitures : Ahmad Uwayssat, 23 ans, Ata
Uwayssat, 43 ans, Mohammad Abd AlA’war, 17 ans, Mahmoud Al-A’war, 16 ans, Ameer
Baseti, 18 ans, Mu’awiya Ajlouni, 18 ans.
Le 9 juin, les
colons agressent deux enfants, dans la place al-Bouraq, judaïsée, alors que les
enfants se rendaient à la mosquée al-Aqsa : Mohammad Abu Hadouan et son
frère Fida’ (11 et 10 ans).
Deux enfants
ont été gravement blessés à l’œil par les forces de l’occupation. Il s’agit de
Zakaria Joulani, 13 ans, du campde She’fat, et de Saleh Mahmoud, 12 ans, dans
Issawiya.
Sheikh Kamal
Khatib, un des dirigeants du mouvement islamique des Palestiniens de 48, a été
interdit par l’occupant de se rendre à al-Quds pendant 6 mois.
Plusieurs
personnes, jeunes et vieux, femmes et hommes, ont été éloignés de la mosquée
al-Aqsa pour des durées différentes, allant de une semaine à six mois, après
avoir été interpellées et emmenées par l’occupant au poste de police.
La femme du
responsable du Fateh, Mona Abdallah Shalabi, 43 ans, a été expulsée de la ville
d’al-Quds pour une durée d’une semaine. Pour Mona, la décision est politique,
elle vise à faire pression sur son mari, détenu et condamné à 9 mois de prison,
accusé de susciter des troubles dans la ville, à partir de « facebook ».
Les
sionistes ont mené une vaste rafle le 25 et 26 mai dans la ville d’al-Quds, arrêtant
8 Maqdissis (le 25), dans la vieille ville, dans Selwan et Issawiya et 20
Maqdissis le 26 mai, la plupart étant des enfants et mineurs, âgés de 14 à 16
ans.
IV - Al-Quds occupée : les lieux saints
Des députés
du Knesset sioniste réclament la légalisation du droit d’exécuter des rites
juifs dans la mosquée al-Aqsa. Ils prétendent être discriminés et opprimés s’ils
n’obtiennent pas ce droit.
L’institution
al-Aqsa pour le waqf et le patrimoine a appelé les organisations chargées de
faire respecter le droit à empêcher la construction du « musée de la
tolérance » sur le cimetière Ma’manullah, cimetière musulman historique.
Le directeur de l’institution a signalé par ailleurs que le cimetière juif
situé dans Jabal Zaytoun est installé sur une terre du waqf musulman, qui a été
envahie et progressivement étendue.
Le 10 juin, 40
officiers sionistes ont envahi la mosquée al-Aqsa. Le 3 juin, l’occupant
installe de nouvelles caméras de surveillance vers une des portes de la
mosquée. Le 7 juin, 30 colons profanent la mosquée, le 6 juin, 20 membres de la
sécurité sioniste et le 9 juin, 63 colons envahissent la mosquée. Ce sont
quelques exemples tirés au hasard qui montrent que les colons et membres
officiels de l’entité coloniale envahissent et profanent quotidiennement, en
nombre toujours plus important, la mosquée al-Aqsa. Il s’agit, pour l’entité
coloniale, de légaliser sa présence dans les lieux saints, en prétendant qu’il
s’agit de lieux juifs.
Au mois de
mai, 952 colons ont profané la mosquée, et 25 agressions conre les fidèles
musulmans de tout âge ont été commises par les sionistes à l’intérieur de la
mosquée.
Le premier
ministre de l’occupant a transféré le 26 mai dernier la somme de 25 millions de
dollars pour investir dans des projets de judaïsation dans la zone du mur d’al-Bouraq.
Des colons
empêchent le 1/6 les fidèles chrétiens de poursuivre leur marche en direction
du Cénacle sur le Mont Sion, au sud-ouest de la ville occupée.
L’occupant
inaugure deux postes de police près de la mosquée al-Aqsa, le 19 mai, dans des
bâtiments arabo-musulmans historiques.
V – Al-Quds occupée : nouvelles
Découverte d’une
Eglise byzantine entre al-Quds et la ville de Yafa, près du village Abu Ghosh.
Le tribunal
américain refuse d’inscrire un colon sioniste né dans la ville d’al-Quds comme
étant né dans cette ville, à cause des implications politiques qu’entraîneraient
cette inscription. Le lobby sioniste a essayé de contourner la position
américaine, qui considère la partie orientale d’al-Quds comme un lieu soumis à
des négociations, mais non sous juridiction sioniste. Il a perdu face au
tribunal américain.
La
tragi-comédie de l’occupant se poursuit : le tribunal d’al-Quds a organisé
une séance d’audition des monstres responsables de la mort de l’enfant Mohammad
Abu Khdayr, il y a un an. La famille de l’enfant martyr n’a pu prendre la
parole. Le père de Mohammad considère que l’entité coloniale poursuit sa
comédie de paraître « équitable » en organisant ce genre de séances,
puisqu’il s’avère déjà que le plus âgé des monstres prétend être malade mental.
VI - Al-Quds : solidarité
Le rassemblement « Européens pour al-Quds »
prépare une rencontre de jeunes dans la ville espagnole de Valencia entre le 14
et le 19 août pour faire connaître la ville d’al-Quds.
Une
rencontre consacrée à al-Quds et les médias a eu lieu à Istanbul, en Turquie.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire