L’assassinat
du jeune Ali Abu Ghannam au barrage militaire installé devant le village
Az-Zaïm, le 27 avril dernier, a suscité la colère des Maqdissis qui ont riposté
par des révoltes éparses dans la plupart des quartiers palestiniens. Bien que
la résistance maqdissie ne se soit pas complètement arrêtée depuis l’assassinat
de Mohammad Abu Khdayr, en juillet dernier, les autorités de l’occupation ont
été surprises par le ton nettement combatif des jeunes qui leur ont tenu tête
pendant plusieurs jours, malgré la féroce répression qui se poursuit toujours d’ailleurs. Les jeunes et les moins jeunes Maqdissis ne craignent plus l’occupant, ils l’affrontent
soit de manière individuelle, en utilisant leurs voitures et en fonçant sur des
attroupements de soldats ou simplement de colons, dans la ville d’al-Quds, soit
de manière collective en organisant la résistance des quartiers et des bourgs,
lorsqu’il faut protester contre les destructions des maisons, les incursions
violentes de l’armée d’occupation et les fouilles humiliantes des maisons. C’est
dans ce sens que les autorités sionistes ont finalement accepté la présence de
la police palestinienne dans certains quartiers, espérant que celle-ci parviendrait
à maintenir l’ordre colonial au profit de l’occupant, même si elle prend des
apparences de maintien de l’ordre social en luttant contre la drogue, diffusée d’ailleurs
par l’occupant ou en réglant la circulation. Bien qu’abandonnés, les Maqdissis
multiplient les initiatives pour préserver leur patrimoine et défendre la
mosquée al-Aqsa, de plus en plus menacée par les profanations menées par des
juifs extrémistes. Mais qu’ils soient laïcs ou religieux extrémistes, les
sionistes profitent ensemble de la situation mondiale et régionale pour
accélérer la judaïsation de la capitale palestinienne.
I - Al-Quds occupée : résistance palestinienne
Des
affrontements ont eu lieu entre les forces de l’occupation et la population
maqdissie dans ‘Issawiya, le 12-13 avril, lorsque celles-ci ont voulu arrêter
des jeunes du bourg.
Le 29 avril,
les jeunes Maqdissis ont lancé des pierres et des feux d’artifice contre la
colonie Maale Hazitim. Des affrontements ont eu lieu entre les forces de l’occupation
et les jeunes, jusqu’à Bab al-‘Amoud.
Quelques
jours auparavant, les Maqdissis ont participé en grand nombre au cortège
funèbre du martyr enfant Ali Mohammad Abu Ghannam, dans Jabal Zaytoun/ At-Tor,
tué par l’occupant à un barrage militaire installé devant le village Az-Za’im.
Les forces de l’occupation ont confisqué ce jour les cartes d’identité des
Maqdissis à l’entrée de la mosquée al-Aqsa et interdit aux étudiants d’y
entrer.
Un résistant parvient à lancer sa voiture
contre des soldats de l’occupation dans At-Tor, et prend la fuite après en
avoir blessé trois d’entre eux. Les forces de l’occupation ont lancé des
grenades de gaz en direction de l’hôpital al-Maqassid, ce qui a provoqué des
affrontements entre jeunes Maqdissis et forces de l’occupation, affrontements
qui se sont étendus aux quartiers voisins, et dans la vieille ville, notamment
dans la rue Wad et les quartiers Saadiya et Bab Hatta. Le quartier At-Tor a été
transformé en caserne militaire, avec la présence des troupes et cavaliers de l’occupation,
ce qui n’a pas empêché les jeunes de poursuivre leur révolte. Dans la rue Wad,
les jeunes ont lancé des feux d’artifice contre le point de colonisation connu
pour être la maison de Sharon, et la voiture du maire de l’occupation, Nir
Barakat, a été visée par les lanceurs de pierres. Au même moment, le quartier
de Selwan se révoltait et affrontait les forces de l’occupation, notamment dans
Ayn Lawzé.
A Issawiya, les affrontements se sont
étendus tard dans la nuit et le quartier a été encerclé par les voitures
militaires. L’occupant a isolé le village de Anata, au nord-est d’al-Quds,
lorsque des jeunes Maqdissis en colère ont attaqué le barrage de l’armée à l’entrée
du camp de She’fat. La tour de contrôle de l’occupant a été partiellement incendiée.
Des jeunes du camp ont été blessés par balles, et à Issawiya, les jeunes furent
asphyxiés par les grenades lacrymogènes lancées par l’occupant.
A Beit Hanina, un car transportant des
colons a été attaqué par des Maqdissis qui ont lancé des pierres. Un autre car
de la compagnie Kifiyim a été incendié rue 443. Des
affrontements ont opposé la population à Selwan aux forces de l’occupation le
19 avril, qui se sont étendus à Ayn Lawzé.
Les initiatives des Maqdissis se
multiplient, visant à demeurer dans la capitale de la Palestine, malgré les efforts
menés par l’occupant sioniste pour judaïser la ville et réduire le nombre des
Palestiniens qui y vivent, à défaut de pouvoir les expulser. Une association
maqdissie a mis en place un bus dénommé (Shabus de « Shabat » et bus)
pour circuler le jour du samedi, et remplacer les transports communs de l’occupation,
qui s’arrêtent ce jour. L’idée étant d’assurer le transport des Palestiniens
qui doivent se déplacer, et qui n’ont pas de véhicules privés.
De même, l’Université d’al-Quds a
fondé une bibliothèque de lecture publique, à l’intérieur des murs de l’ancienne
ville, qui offre un vaste choix de livres aux lecteurs maqdissis.
La présence des Palestiniens,
Maqdissis ou venant d’une autre région, dans la mosquée al-Aqsa est un acte de
résistance à la judaïsation de ce lieu saint. C’est pourquoi les organisations
palestiniennes organisent des journées d’accueil et d’activités à l’intérieur
de l’esplanade, comme la journée consacrée aux enfants « Caisse des
enfants maqdissis », qui y viennent pour mener des activités culturelles
avec leurs parents. Ils étaient des milliers à participer cette année, et 13
cars ont transporté les Palestiniens des territoires occupés en 48. Et du 4 au
11 avril, des milliers de Palestiniens ont participé à la foire commerciale
organisée par les commerçants de la ville occupée, dans le but d’activer l’économie
maqdissie.
II - Al-Quds occupée : asphyxie et purification ethnico-religieuse
La cour
suprême de l’occupation a approuvé la loi visant à confisquer les propriétés
des « absents » maqdissis situées dans la partie Est de la ville
d’al-Quds. Cette loi sioniste permet de confisquer les propriétés des
Palestiniens maqdissis vivant en Cisjordanie. Une nouvelle loi qui légalise les
pratiques de l’occupation.
L’occupant
élargit le barrage installé à l’entrée du camp de She’fat, dans la ville
d’al-Quds, après avoir investi et démoli des bâtiments appartenant à la famille
Dajjani.
La municipalité
de l’occupation a commencé à faire circuler début avril un train pour
transporter les colons installés à l’ouest de la ville vers l’Est, jusqu’à la
vieille ville, et la zone du Mur al-Bouraq. Le fonctionnement de ce train vise
à augmenter le nombre de touristes et de colons autour de la mosquée al-Aqsa.
Un article
paru par un quotidien sioniste remarque que la visite des fidèles musulmans
(tourisme arabo-musulman) à al-Quds et la mosquée al-Aqsa permet le
développement du tourisme sioniste, notamment en cette période de crise
politique et sécuritaire de l’entité coloniale. L’entité coloniale sioniste n’a
que très peu découragé les pélerins musulmans à se rendre dans la ville sainte,
à condition qu’ils admettent la domination sioniste sur les lieux. Les appels
de Mahmoud Abbas (président de l’AP) aux musulmans de venir « soutenir les
Maqdissis » en visitant les lieux saints s’insèrent parfaitement dans le
sauvetage de l’économie sioniste, et consacrent la normalisation des liens
entre les pays musulmans et arabes et l’entité coloniale.
Début avril,
les engins de la destruction de l’occupation ont détruit des murs et des
maisons situés dans la zone « al-Hisba » dans Wadi al-Joz, près des
enceintes historiques de la ville, dans le but de supprimer le caractère
arabo-palestinien de la ville. Noureddine Amro, propriétaire d’une des maisons
démolies a affirmé que les bulldozers de la municipalité et d’importantes
forces de la police sioniste sont arrivées tôt dans la matinée pour démolir et
empêcher toute protestation et interdire aux médias d’assister à leurs crimes.
La surface visée par les démolitions est de 25 dunums, et comprend 100 maisons.
Le terrain appartient au waqf musulman.
Des
chercheurs ont mis en garde contre le nouveau projet de judaïsation en préparation
dans la zone de Bab al-Amoud, à l’entrée de la vieille ville. Le plan s’étale
sur 35 dunums de terrains et vise à unifier l’est et l’ouest de la ville
occupée, avec la fermeture de nombreux quartiers arabes palestiniens.
L’occupant
autorise une marche de drapeaux organisée par les colons dans le quartier
musulman de la vieille ville.
Le quartier al-Qarmi, dans la
vieille ville, est de plus en plus menacé par les tunnels creusés par l’occupant.
Situé à proximité du « quartier juif », le quartier Qarmi est
particulièrement visé par les sionistes. Les murs des maisons se fissurent et
les 240 personnes qui y vivent (6 familles) risquent d’être expulsées pour
causes d’insalubrité. C’est la pratique des sionistes depuis 1948 pour expulser
la population palestinienne de ses terres et ses biens.
Selon le chercheur Ziad Hammouri,
directeur du centre al-Quds pour les droits économiques et sociaux, l’occupant
a fermé plus de 250 boutiques dans la vieille ville, à cause de l’augmentation
des impôts, entre 1987 et 2015.
III – Al-Quds occupée : répression
Le ministre
de la guerre sioniste a donné l’ordre de la détention administrative contre le
Maqdissi Abdel Rahim Al-Abbassi, 30 ans, pendant trois mois. Il a été arrêté le
30 mars, dans sa maison à Ayn Lawzé, dans Selwan et transféré au centre
Moskobiyya, pui interrogé. Le ministre est intervenu, après que sa détention
ait été renouvelée, pour ordonner la détention administrative. Abdel Rahim
Al-Abbassi a été arrêté pendant 5 ans (entre détention à domicile et détention
effective) et a été libéré il y a deux ans, après 38 mois de prison.
5 Maqdissis
ont été éloignés de la mosquée al-Aqsa, début avril. Au cours du mois d’avril, 34
Palestiniens ont été éloignés de la mosquée, dont deux enfants et 11 femmes. Le
27 avril, 3 Maqdissies ont été arrêtées à l’intérieur de la mosquée al-Aqsa, et
non aux portes de la mosquée. Selon un rapport récent, plus de 100 fidèles ont
été arrêtés depuis le début de l’année 2015 dans la mosquée parce qu’ils s’étaient
opposés à sa profanation.
La torture des
enfants Maqdissis : un rapport établi par une organisation humanitaire
dénonce les violations des droits des enfants palestiniens maqdissis, qui sont
arrêtés par les forces de l’occupation : il leur est interdit d’être
accompagnés par leurs parents, d’avoir recours à un avocat, ils sont privés de
sommeil, obligés de signer des « déclarations » écrites dans la
langue de l’occupant, qu’ils ne comprennent pas, ils sont battus, et récemment,
ils sont électrocutés pour les obliger à des aveux.
Quatre jeunes ont été arrêtés dans
le bourg ‘Issawiya le 13 avril : il s’agit de Yazan Mhaysen, 21 ans,
Moussa Ubayd, 19 ans, Anas Ubayd, 20 ans et Mohammad Kayed Mahmoud 21 ans. Deux
enfants de 16 ans ont été arrêtés, de la famille Abu Khdayr, le 13 avril, dans
le bourg de She’fat, ainsi que deux enfants de 15 ans à Selwan, Mohammad al-Qaq
et Murad Faroukh.
L’occupant réprime des festivités
dans Selwan à l’occasion de la libération du responsable du Fateh dans al-Quds,
Adnan Ghayth, après 5 mois de détention administrative, et a investi le lieu
des festivités à l’occasion de la libération du prisonnier Mohammad Qawasmi.
L’enfant Khaled Abu Ghannam (15 ans)
et Mahmoud Abul Hawa ont subi la prolongation de leur détention. Il en a été de
même pour Mohammad et Baha’ Abbassi, Mohammad Rishq et Hassan Ghayth. L’occupant
a prolongé la détention du jeune Fadi Saleh, accusé d’avoir exécuté l’opération
d’écrasement dans at-Tor.
Le 27 avril, la police sioniste a
arrêté deux jeunes, Mohammad Uwaysat (19 ans) et Ahmad Uwaysat dans at-Tor, qui
ont été emmenés au centre de détention dans la rue Salaheddine. 3 femmes ont
été arrêtés le 27 avril, Imane Abu Sneine, Suad Ubaydiya et Ikram Ghazawi. Le
28 avril, 4 jeunes de Selwan ont été arrêtés et brutalisés : Mahmoud Abd
Raouf, Murad Shaloudi, Mohamad Atiyé et Ali Mahmoud.
Une tentative d’incendie menée par
les colons a touché le bourg de Selwan, notamment la tente de protestation
installée contre la destruction de 88 maisons appartenant à des Palestiniens.
Le 18 avril, les forces d’occupation ont mené une incursion dans Issawiya, et
investi la maison de la famille Shrayteh. Des incursions ont été menées dans
les quartiers de Qfar Aqab et Semiramis où la population a résisté en lançant
des pierres et des cocktails molotov.
Blessé, le jeune Mohammad Salayma,
accusé d’avoir voulu écraser des soldates dans la rue n°1, au mois de mars
dernier, est arrêté et hospitalisé. Le tribunal a prolongé sa détention.
Le tribunal de l’occupation a
condamné le jeune Ahmad Rishq à 10 ans de prison et Isma’il Abu Mfalfel à 8 ans
de prison, accusés d’avoir aidé « l’ennemi » en temps de guerre. Les jeunes
Rashid Rasmi Rishq (15 ans) et Fadi Salaymeh (17 ans) ont été condamnés à 15 et
12 mois de prison pour s’être opposés aux colons.
IV - Al-Quds occupée : les lieux saints
Un
rapport mensuel concernant les incursions et violations de la mosquée al-Aqsa
par les colons signale que 1400 colons et membres des services sécuritaires ont
profané la mosquée al-Aqsa au cours du mois d’avril. Ces colons ont tenu à
accomplir des rites talmudiques à l’intérieur de la mosquée et provoquer les
musulmans qui s’y trouvaient, protégés par les forces sécuritaires, notamment
le 4 avril, où 180 colons ont envahi la mosquée. Ils ont également tenu à
danser et à chanter, notamment devant Bab al-Silsila, et pris en photos les
fidèles.
Le
23 avril, une sioniste a menacé de mort les fidèles dans la mosquée, sans qu’elle
soit empêchée et refoulée par les forces sécuritaires de l’occupation. Le 8
avril, les colons ont bousculé les fidèles et jeté le saint Coran par terre.
Un
tunnel est en cours de creusement au centre de Ayn Selwan, en direction de la
mosquée al-Aqsa.
Le
22 avril dernier, plus de 40 colons ont envahi la mosquée al-Aqsa, suite à l’appel
lancé par des partis et personnalités sionistes affirmant que « le mont du
temple est entre nos mains ». Ces colons ont soi-disant découvert les
sites juifs qui y existeraient sous la direction d’un guide qui explique la
soi-disant histoire du temple.
L’occupation, qui régule l’entrée dans la
mosquée, a interdit à 200 Palestiniens de la bande de Gaza d’y venir, sous le
prétexte du lancement d’une fusée à partir de Gaza sur les territoires occupés
en 1948.
Les forces sionistes empêchent les chrétiens,
d’al-Quds et des autres régions de la Palestine, de participer librement au
défilé religieux à l’occasion des Pâques, qui se déroule dans la vieille ville.
La présence massive des forces sionistes, sous prétexte d’assurer la sécurité,
a transformé les rues d’al-Quds en caserne militaire de l’occupation.
V – Al-Quds occupée : Bayt al-Sharq (la Maison de l’Orient, Orient House)
Le bâtiment
fut construit par Isma’il Moussa al-Husseiny, en 1897, dans la rue Abu Ubayda,
dans Bab as-Sahira. Il fut utilisé comme lieu d’accueil des visiteurs, et
notamment des personnalités politiques. En 1906, l’empereur allemand Guillaume
II y fut accueilli lors de sa visite à al-Quds. Au début des années 30, le roi
Fayçal et le roi Abdallah accueillirent les personnalités venues présenter
leurs condoléances pour la mort de leur père, Hussein qui fut enterré près de
la mosquée al-Aqsa. La maison demeura comme lieu d’accueil pour la famille
al-Husseyni jusqu’à la Nakba, en 1948. A cette date, le bâtiment fut loué par l’UNRWA
avant de devenir le siège de l’hôtel al-Shark al-Jadid, qui ferma ses portes en
1967. Il fut alors la demeure de la famille Ibrahim bin Isma’il al-Husseiny et
en 1980, Fayçal al-Husseiny y loua une partie pour en faire le siège de l’Association
des Etudes arabes, fondée dans al-Quds. Le but de l’association était de
soutenir les Maqdissis et préserver le patrimoine de la ville grâce à des
études consacrées à la ville occupée. Plusieurs centres de recherches y furent
fondées, comme le centre géographique, le centre de l’archivage, le centre de
recherches sur les terres…. En 1988, sous des prétextes sécuritaires, les
autorités de l’occupation ferment la Maison de l’Orient mais autorisent sa réouverture
en 1992, date à laquelle Fayçal al-Husseiny loue toute la maison, après être
devenu le chargé de la question d’al-Quds dans le comité exécutif de l’OLP. C’est
alors que la maison de l’Orient devint peu à peu l’antenne de l’OLP dans la
ville d’al-Quds, et prépare activement la conférence de Madrid. Elle y reçoit
des délégations étrangères. Mais les sionistes craignaient le poids politique
représenté par la Maison de l’Orient à l’intérieur de la ville occupée, visée
par la judaïsation. En août 2001, elle fut investie par l’occupant qui
confisque tous ses documents et travaux, et qui arrête 7 de ses gardiens et retire
le drapeau palestinien.
VI - Al-Quds : solidarité
L’institution
Internationale al-Quds (IIQ) a publié un communiqué appelant à soutenir la
révolte des Maqdissis contre l’occupation et ses pratiques coloniales. Le
communiqué dénonce l’assassinat du jeune Maqdissi Ali Abu Ghannam (17 ans) au
barrage militaire le 25 avril dernier et considère que la révolte actuelle
rappelle celle qui s’est déclenchée en juillet dernier lors de l’assassinat de
Mohammad Abu Khdayr. Le communiqué réclame la solidarité internationale et l’attention
des médias au déroulement des affrontements incessants dans la ville d’al-Quds.
Le centre
culturel turc, situé dans la ville occupée d’al-Quds, a organisé une exposition
sur la ville d’al-Quds à l’époque ottomane, d’après les archives ottomanes.
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