Le ministre chargé des
prisonniers et libérés dans l’Autorié Palestinienne de Ramallah, Issa
Qaraqe’, a indiqué que la deuxième étape
de la libération des prisonniers détenus avant les accords d’Oslo, sera
réalisée à la fin du mois d’octobre prochain. Elle sera suivie par une
troisième étape, puis quatrième, au mois de mars 2014, selon l’accord conclu
entre le président de l’AP, Mahmoud Abbas et les sionistes.
1 - Prisonniers grévistes de la faim dans les prisons de l’occupation
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Le prisonnier Abdel Majid Khdayrat de Toubas
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Hussam Matar
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Awad Saîdi
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Yassin Abu Lafah,
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Issa Abu Arqub
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Le prisonnier Hisham Sha’er a entamé une grève illimitée de la faim, à
partir du 27 août, pour protester contre le refus de l’administration
pénitentiaire de le faire soigner ; il est menacé par la perte de la vue.
Hisham Sha’er a été arrêté en 2007, alors qu’il revenait d’Egypte où il se
faisait soigner. Il fut accusé d’appartenir à la résistance et au mouvement du
Jihad islamique.
Le résistant
prisonnier Darrar Abu Sissi, a arrêté la grève, suite à la promesse de
la fin de son isolement. Plusieurs prisonniers avaient décidé de mener la grève
de la faim et de l’étendre jusqu’à la fin de son isolement.
3 prisonniers en lutte
parviennent à arracher leur liberté prochaine. Ayman Hamdane, Adel Harbiyyat et
Ayman Itbeich ont suspendu la grève de la faim après avoir reçu l’assurance que
leur détention « administrative » ne sera pas renouvelée.
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Ayman Hamdan a reçu la promesse d’être libéré au mois de décembre
prochain. En grève de la faim depuis le 28 avril dernier, l’état de santé du
résistant s’est gravement détériorée au cours des dernières semaines. Il se
trouve à l’hôpital.
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Ayman Itbeich, a
arrêté la grève le 4 septembre, ainsi que son frère, Ahmad en grève de la faim
depuis juin 2013, détenu dans l’hôpital de Afoula. Leur frère arrêté récemment
est placé en isolement.
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Adel Huraybat a arrêté la grève le 4 sept. Il devrait être libéré fin
septembre.
Itbeich est étudiant, prisonnier libéré, cadre
dirigeant du mouvement du Jihad islamique, arrêté et détenu par les sionistes.
Les services sécuritaires de l’AP l’avaient arrêté quelques jours avant que les
sionistes ne l’arrêtent au mois de mai dernier.
2 – Abolir la détention « administrative »
L’occupation a
renouvelé de 4 mois la détention « administrative » le 28 août 2013
du prisonnier Ayman Itbeich, en grève de la faim depuis le 23 mai dernier,
juste avant la promesse de sa libération.
34 détenus
« administratifs » ont subi le renouvellement de leur détention
pendant le mois d’août.
L’occupation refuse de
mettre fin à la détention « administrative » du prisonnier Sharif
Tahayna, de Sileh al-Harthiyé, province de Jénine. Il est arrêté depuis le 22
octobre 2012, et subit le renouvellement de sa détention tous les six mois.
3 – Libérer les prisonniers malades
Les familles des
prisonniers malades, de la région de Jénine, lancent un appel pour une campagne
internationale pour faire libérer leurs enfants prisonniers, et dénoncer les
crimes sionistes à l’encontre des prisonniers. La mère du prisonnier Mohammad
Ghawardeh, qui a perdu un œil à cause d’une « erreur médicale »
causée par les médecins de l’occupation, et le père du prisonnier Mohammad
Adnane Mardawi, atteint d’une grave infection pulmonaire, et l’épouse du prisonnier
Sami Issa Aridi, et celle du prisonnier Uthman Abu Kharaj, le frère du
prisonnier Khalil Musbah et plusieurs autres membres des familles des
prisonniers ont exprimé leur inquiétude quant à la négligence médicale
intentionnelle de l’administration pénitentiaire de l’occupation, qui a entraîné le martyre de plusieurs
prisonniers palestiniens et arabes.
Le résistant Mu’tassam
Raddad, atteint de cancer, continue sa marche vers la mort certaine. Des appels
sont lancés quotidiennement par les associations de la solidarité avec les
prisonniers et la famille de Mu’tassam Raddad pour le libérer avant qu’il ne
soit trop tard. Sa mère réclame qu’il soit soigné par une équipe médicale
indépendante dans un hôpital spécialisé. De son côté sheikh Khodr Adnane, en
visite à sa famille, a lancé un appel réclamant aux associations humanitaires
dans le monde d’exiger la libération de ce combattant du mouvement du Jihad
islamique. Il a déclaré que le résistant Mu’tassam Raddad pourrait être le
prochain prisonnier martyr, après Mayssara Abu Hamdiyé.
Le résistant Nabil
Moughir, de Jénine, détenu depuis 2001, est gravement malade. Depuis plusieurs
années, il souffre de maux à l’estomac. Depuis 2008, il souffre d’une infection
pulminaire non soignée, qui l’empêche de bien respirer. Il est condamné à 24
ans de prison.
La famille du
résistant prisonnier Mahmoud Salman, arrêté depuis 1994 et détenu dans la
chambre des soins intensifs à l’hôpital-prison de Ramleh, a lancé un cri
d’alarme pour sauver son fils qui souffre depuis des années de maladies
cardiaques et pulmonaires. Le prisonnier Mahmoud Salman est interdit de visite
familiale depuis 8 ans. Son nom est inclus dans la liste des anciens
prisonniers devant être libérés. Condamné à 17 perpétuités, il est originaire
de la bande de Gaza.
Nadi al-Assir lance un appel pour faire
libérer le prisonnier résistant Naïm Younes Shawamra, condamné à la perpétuité,
et détenu depuis 1995, à cause de la détérioration de sa santé.
4 – Répression
Les forces spéciales
chargées de la répression des prisonniers ont investi la prison de Eshel la
nuit du 9 septembre, visant la cellule 10 où se trouvent les prisonniers
résistants Mahmoud Issa et Salim Jubaa et d’autres. Elles ont brutalement
agressé les prisonniers et les ont sortis de la cellule avant de commencer une
fouille minutieuse de la cellule, jusqu’à 4 heures du matin. Les résistants
prisonniers ont été particulièrement visés à cause de la grève de la faim
qu’ils avaient menée en solidarité avec le résistant Darrar Abou Sissi.
Le résistant prisonnier
Nahar Saadi, condamné à 4 perpétuités, est en cellule isolée depuis 4 mois. Il
est du camp de Jénine et appartient au mouvement du Jihad islamique.
Les forces de
l’occupation ont investi la section 6 de la prison de Meggido et entrepris une
vaste opération de fouilles dans la prison. Pendant des heures, les prisonniers
palestiniens ont été enfermés dans une pièce minuscule afin de subir une
fouille minutieuse. Les prisonniers qui ont résisté à ces fouilles ont été
privés de visites, isolés et interdits de sortir en « promenade ».
L’occupation a refusé
la libération anticipée de la résistante Lina Jarbouni, la plus ancienne des
prisonnières palestiniennes. Selon la loi de l’occupant, il est possible de
réclamer la libération anticipée, après avoir été incarcéré les deux tiers de
la période de condamnation. Lina Jarbouni, condamnée à 17 ans de prison, est
toujours détenue depuis 11 ans. Origine de la ville de Arraba, en Galilée, elle
fut accusée de participation à une opération militaire du mouvement du Jihad
islamique.
5– Libération
Le prisonnier Waddah
Alayan du camp Askar près de Nablus a été libéré après avoir pasé 10 ans dans
les prisons de l’occupation sioniste.
Le résistant Assaad
Marahil, cadre du mouvement du Jihad islamique dans le camp de Balata, a été
libéré après trois ans de détention.
Le résistant Mohammad
Joudeh du camp Ayda, près de Bethlehem, a été libéré après 9 ans de détention.
Il fut arrêté et accusé d’être membre du mouvement Hamas.
6 – Arrestation et condamnation
Le tribunal sioniste a
reporté la séance de jugement de la prisonnière Mona Qaadan, de Jénine. Mona
Qaadan a été libérée après 3 ans et demi de détention, en détenue
« administrative », puis arrêtée lors de la grève de la faim de son
frère, Tareq Qaadan, qui est à présent libéré. La plupart des prisonnières
palestiniennes sont arrêtées, sans jugement. La direction carcérale reporte
sans cesse les séances de jugement. Pendant cette période, les prisonnières
arrêtées ne peuvent recevoir de visite.
Le tribunal de
l’occupation dans la ville occupée d’al-Quds a condamné le jeune Tareq Khaled
Awda, 17 ans, à 38 mois de prison. Il a été arrêté au mois de janvier 2013 et
accusé d’avoir résisté en lançant des cocktails molotov sur la colonie
implantée à Selwan. Sa famille a déclaré qu’il a déjà été arrêté 4 fois, malgré
son jeune âge.
Les services
sécuritaires de l’AP ont arrêté 6 membres du mouvement Hamas en Cisjordanie, au
début du mois de septembre. D’autre part, ils ont mis fin à l’incarcération de
Samer al-Masri, qui a dû mener une grève de la faim de 12 jours pour retrouver
sa liberté.
Les services
sécuritaires du mouvement Fateh ont enlevé le dirigeant précédent du bloc
islamique à l’université Bir-Zeit, Moussa Shou’ani, ancien prisonnier libéré et
militant de la cause des prisonniers.
7 – Statistiques
Le centre Ahrar a
déclaré qu’au mois d’août, 6 martyrs palestiniens sont tombés, tués par
l’occupant sioniste, et 250 Palestiniens ont été arrêtés. 5 d’entre eux sont de
la bande de Gaza, 55 de la région d’al-Khalil, 40 de la ville d’al-Quds, 45 de
Nablus, 25 de Bethlehem, 10 de Qalqylia, 35 de Ramallah, 20 de Jénine, 5 de
Toubas et 10 de Tulkarm. 10 Palestiniens ont été arrêtés aux barrages de
l’occupant. Deux journalistes, Mohammad Chukri (26 ans) de Mohammad Mona (31
ans) de Nablus font partie des Palestiniens arrêtés.
8 – Enlèvement
Les forces de
l’occupation ont arrêté le 2 septembre le directeur du suivi dans Nadi
al-Assir, à Ramallah, Le prisonnier libéré Sami Hussayn, 43 ans. Il avait été
libéré après un an de détention « administrative » et fait
prisonnier, au total, 20 ans.
9– Solidarité
A Gaza, la branche féminine du mouvement du
Jihad islamique a organisé début septembre un sit-in de solidarité avec les
prisonniers palestiniens, devant les locaux du CICR.
En solidarité avec le
prisonnier Yassin Abu Lafah, en grève de la faim pour protester contre sa
détention « administrative », un rassemblement a eu lieu le samedi 7
septembre, devant son domicile au camp
Askar, près de Nablus.
Un rassemblement de
soutien au prisonnier malade Mu’tassam Raddad et tous les prisonniers malades a
été organisé dans la ville Saïda, province de Tulkarm.
L’association internationale
« Friends of human » réclame la libération du journaliste Mohammad
Anwar Mona, 31, de Nablus. Le journaliste a été arrêté par les forces de
l’occupation lors d’un raid sur la ville de Nablus, pendant le mois de Ramadan.
Arrêté, il a été condamné à la détention « administrative » pour 6
mois, après avoir été torturé lors des interrogatoires.
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