La ville d‘al-Quds et les
Maqdissis sont en révolte contre l’occupation sioniste et ses divers appareils,
sécuritaires et politiques. Le martyre du jeune Mohamad Sonoqrot à Wadi al-Joz,
16 ans, tué alors qu’il se dirigeait vers la mosquée, a suscité autant de
colère parmi les Maqdissis que le meurtre de Mohamad Abu Khdayr, le jeune
Maqdissi de She’fat, enlevé puis immolé vif par des barbares, en plein mois de
Ramadan.
I - Al-Quds occupée : asphyxie et purification ethnico-religieuse
L’occupant sioniste accélère la
judaïsation de la ville d’al-Quds en transformant les lieux historiques de la
ville en des lieux prétendûment juifs, comme il développe le tourisme sioniste
au détriment du tourisme palestinien, favorisant la visite de ces lieux qu’il
judaïse. C’est ainsi qu’il s’active à transformer actuellement les sources et
canaux d’eau historiques de Selwan, en tunnels talmudiques, avec des stations
d’accueil pour les touristes, en inventant de nouvelles appelations en rapport
avec la religion juive.
La municipalité de l’occupation a
donné le feu vert pour la construction de 2200 unités locatives coloniales dans
le quartier As-Souri à l’est d’al-Quds. Le maire sioniste a déclaré que le
nouveau plan de colonisation vise à entériner « la souveraineté
israélienne sur la partie Est de la ville et à maintenir son unité ». L’occupant
prévoit la construction de 365 unités locatives dans la colonie « Ramat
Shlomo » au cours des deux prochaines années.
Deux maisons ont été démolies à
Beit Hanina, début septembre. Le propriétaire de ces maisons-baraques, Abu
Najma, a déclaré que 12 personnes y habitaient, depuis la démolition de leurs
maisons en dur.
Un ordre d’expulsion de son
domicile prononcé par les sionistes menace la famille de Saadia al-Bakri, 62
ans, dans le quartier de Bab Hatta, dans la vieille ville. D’autre part, 150
soldats de l’occupation ont encerclé la zone al-Za’im à l’est d’al-Quds, avant
que les bulldozers ne détruisent 4 maisons, sous prétexte qu’elles sont
construites sans permis. C’est la troisième fois que l’occupant détruit ces
maisons au cours de l’année.
Le quartier de Selwan victime de
« tombes virtuelles » : les sionistes ont creusé de nombreuses
cavités à Selwan, avant de les remplir de ciment et de les refermer, prétendant
qu’il s’agit de tombes juives remontant à des milliers d’années. Une nouvelle
méthode pour s’emparer des terres palestiniennes en masquant la vérité
historique et la travestissant par des légendes. Fakhri Abu Diab, membre du
comité de défense des terres à Selwan, a déclaré que le but de l’occupant est
de s’emparer des terres des citoyens palestiniens, n’étant pas parvenus à les
en chasser. L’occupant a déjà construit
des « tombes virtuelles » sur 60 dunums de terrains à Selwan.
Tout Maqdissi qui ne renouvelle
pas, dans les temps, son titre de séjour dans la capitale de son pays auprès
des autorités de l’occupation perd son droit de séjour. Ainsi procèdent les
sionistes envers les Maqdissis et c’est ainsi Tamam Qolombo, qui se trouve
momentanément à Toronto au Canada auprès de son mari qui prépare son doctorat,
a perdu le droit de vivre dans sa ville. En 2013, 106 Maqdissis ont perdu leur
droit de vivre dans leur ville, dont 50 femmes et 24 mineurs. Depuis 1967, 14.000
Maqdissis ont été expulsés de leur ville de cette manière.
II – Al-Quds occupée : répression
L’occupant craint les
associations solidaires avec les Palestiniens Maqdissis, surtout lorsqu’elles
ont pour objectif de les aider à demeurer sur place, contre la volonté de
l’occupant. C’est ainsi qu’il a investi les locaux de l’association
« Amarat al-Aqsa » située dans la ville de Nasra, ville occupée en
1948, et a confisqué le matériel informatique, avant d’informer l’association
qu’elle est désormais interdite. Le directeur de l’association, Hikmet Naamna,
a déclaré que l’entité sioniste mène une répression effrenée contre les
associations des Palestiniens de 48, puisqu’elle s’appuie sur la loi d’urgence
de 1945 (occupation britannique) pour interdire toute vie associative autonome,
et essaie d’isoler les Maqdissis en empêchant toute présence musulmane dans la
mosquée al-Aqsa.
Les forces de l’occupation ont
arrêté le 27 août 11 citoyens maqdissis, dont une femme, lors d’incursions
diverses dans plusieurs quartiers de la ville (She’fat et son camp, Beit
Hanina, vieille ville). Le 30 août, 4 Maqdissis ont été arrêtés au barrage de
Qalandia.
Le tribunal de l’occupation a
prononcé le maintien en détention de deux prisonniers maqdissis, Rami Zakaria
Baraka, 39 ans, et Haytham Ragheb Jubaa, 32 ans, pour 20 mois, accusés d’actes « hostiles »
dans la mosquée al-Aqsa, consistant à dispenser des cours et à enseigner le
saint Coran.
Les agressions racistes contre
les Palestiniens se multiplient dans la ville d’al-Quds. Les colons ont agressé
Ziyad Qawasmeh, 48 ans, le 27 août, et l’ont volé. Trois colons ont tenté de
kidnapper une jeune femme, secourue par plusieurs maqdissis. Les forces sionistes
se sont lancées à la poursuite des maqdissis.
6 Palestiniens ont été arrêtés le
vendredi 12 septembre, dont un enfant, accusés de lancer des pierres. Trois
d’entre eux ont été arrêtés après la prière du vendredi, aux portes de la
mosquée al-Aqsa, et trois autres à Selwan.
Un rapport rédigé par une
association maqdissie signale l’arrestation de plus de 700 Palestiniens de la
ville d’al-Quds au cours du mois d’août, surtout dans les quartiers de la
vieille ville, à Selwan, at-Tour, She’fat et Izariyye. Il rapporte également
que des incursions quotidiennes ont profané la mosquée al-Aqsa, au moment où
les forces de l’occupation interdisaient l’entrée de la mosquée aux fidèles,
entre 7 et 10 heures du matin, et interdisaient aux femmes d’y entrer pendant
plusieurs jours. Des dizaines de citoyens ont été éloignés de la mosquée
al-Aqsa pendant des périodes allant de 10 jours à 3 mois.
Suite aux affrontements qui ont
eu lieu à She’fat, après l’assassinat de Mohamad Abu Khdayr, le procureur
général sioniste réclame des jeunes Palestiniens arrêtés le paiement de sommes
exhorbitantes pour les dégâts occasionnés dans les bâtiments
« publics » de la colonie sioniste. L’avocat des jeunes a déclaré que
45 jeunes sont toujours en arrestation, 32 d’entre eux de She’fat et les autres
sont des autres quartiers de la ville. Pour l’avocat, les sommes exigées par le
procureur sont un moyen de déposséder les Palestiniens de leurs biens et de
leurs terres à She’fat.
Au cours de la journée du 11
août, 60 Maqdissis ont été arrêtés, dans plusieurs quartiers de la ville, suite
aux affrontements qui se déroulent quotidiennement entre les jeunes Maqdissis
et les forces de l’occupation. Le 14 août, 50 Maqdissis ont été arrêtés et par
manque de place dans les prisons et notamment dans la prison de Moskobiyye, les
Maqdissis arrêtés ont été transférés à Tel Aviv.
III - Al-Quds occupée : les lieux saints
.La profanation régulière et
quotidienne de la mosquée al-Aqsa par les extrémistes juifs accompagnés ou non
de députés de la Knesset sioniste s’accompagne de l’interdiction aux femmes d’y
entrer. Après les hommes âgés de moins de 50 ans, ce sont à présent les femmes
qui sont visées par l’occupant sioniste. A plusieurs reprises, elles ont été
refoulées et empêchées de suivre les cours dispensés à la mosquée. Certaines
ont été arrêtées et d’autres interdites « par ordre administratif » d’y
entrer pour plusieurs mois. Elles ont cependant tenu, pendant plusieurs jours,
à « camper » devant la porte al-Asbat et « Hatta »
insistant sur leur droit d’entrer dans leur mosquée. Hanadi Helwani et Nahla
Siyam ont été interdites d’entrer à la mosquée pendant 40 jours.
Au mois d’août 2014, 1326
sionistes ont profané la mosquée al-Aqsa.
Le 9 septembre, 40 colons tentent
de profaner la mosquée, mais les fidèles qui y sont présents les font fuir, et
le 4 septembre, 20 colons pénètrent de force dans la mosquée sous la protection
de la police de l’occupation.
Le juge d’un tribunal sioniste
dans al-Quds juge illégal le 8 septembre l’accord conclu entre un organisme de
l’entité coloniale et l’association Elaad relatif au mur méridional de la
mosquée al-Aqsa. Selon l’accord, l’association Elaad aurait eu le pouvoir de
modifier et de judaïser le mur. Mais le juge a réclamé un accord
« officiel » du gouvernement avant d’entériner l’accord.
Sheikh Ikrima Sabri, président du
haut conseil islamique, a déclaré qu’il y a de lourdes pressions sur le
département d’al-Awqaf dans al-Quds afin qu’il admette la profanation de la
mosquée al-Aqsa sous le prétexte de visites touristiques. L’interdiction faite
aux femmes d’entrer dans la mosquée fait partie de ces pressions ou chantages.
Selon l’institution
« Al-Aqsa pour le waqf et le patrimoine », la municipalité sioniste a
l’intention d’organiser des festivals de danse et de musique sur le cimetière
musulman historique de Ma’manullah. Au cours de ces festivités sionistes, un
concours de bière sera organisé ainsi que des concerts. L’occupation a
transformé une partie du cimetière musulman historique en « parc de
l’indépendance » et poursuit la judaïsation du cimetière par d’autres
projets, dont « le musée de la tolérance ».
De plus en plus de voix au parlement
de l’entité sioniste réclament le partage dans le temps de la mosquée al-Aqsa.
C’est pratiquement ce qui a été exécuté pendant le mois d’août et qui continue
à être appliqué par la police sioniste, qui interdit aux fidèles l’entrée à la
mosquée au moment où les juifs extrémistes la profanent pour exécuter des rites
religieux. L’entité coloniale prétend être un Etat régi par les lois
(sionistes), mais en réalité, le partage de la mosquée al-Aqsa est déjà en
place, par la force des armes. Si une loi est votée par la Knesset, ce n’est
que pour entériner ce qui est déjà une pratique coloniale et raciste. Le monde
musulman attend la loi pour réagir ? Mahmoud Abbas, président de
l’AP, déclare que le partage serait une « ligne rouge », mais ne
réalise-t-il pas que c’est déjà fait ? C’est ainsi que réagissent ceux qui
attachent trop d’importance à l’aspect juridique, alors que nous sommes en face
d’une entité coloniale illégale.
IV - Al-Quds occupée : résistance palestinienne
Ce sont des affrontements presque
quotidiens entre les Maqdissis et les forces de l’occupation, depuis
l’assassinat de Mohamad Abu Khdayr, au début du mois de Ramadan. Rien n’arrête
les jeunes à présent, et les provocations des sionistes ne font que renforcer
leur détermination à obtenir leur liberté. Beaucoup parlent d’intifada
maqdissie, non relayée cependant par les médias arabes ni internationaux, qui
craignent de mettre en cause l’occupation, encore une fois, après l’agression
criminelle contre la bande de Gaza. L’autorité palestinienne est plus occupée à
vouloir asseoir son autorité perdue, lors de l’agression contre Gaza, qu’à
soutenir la population maqdissie.
Les jeunes Maqdissis ont riposté
à l’assassinat de Mohamad Sonoqrot, dès l’annonce de son martyre, en
manifestant dans les rues de la capitale palestinienne et en affrontant les
soldats et policiers de l’occupation. L’occupant et ses médias prétendent que
Mohamad Sonoqrot est décédé parce qu’il serait tombé en fuyant lors
d’affrontements avec la police à Wadi al-Joz, mais l’autopsie pratiquée, en
présence d’un médecin palestinien, montre que le martyr est décédé d’un nouveau
type de balle tirée par les sionistes, à la tête, à une distance de 10 mètres.
Au cours des affrontements entre
les jeunes Maqdissis et les occupants, 15 Palestiniens ont été blessés, selon
l’ambulancier Ahmad Haddad, et des dizaines ont été pris de malaise à cause des
bombes lacrymogènes lancées par l’occupant en direction de la tente de
condoléances où les parents du martyr recevaient l’expression de sympathie de
la population. Après avoir livré le corps du martyr, et pendant les
funérailles, la police sioniste a attaqué la population pour disperser les
participants. Des affrontements se sont déroulés un peu partout dans la ville
occupée suite au décès de Mohamad Sonoqrot et les jeunes sont parvenus à
blesser des colons dans At-Tur et Wadi al-Joz et ont incendié la station
d’essence dans « at-Talla al-Faransiya », pendant que d’autres
affrontaient les policiers à Issawiya, She’fat et Ras al-Amoud. Les
affrontements se sont poursuivis le lendemain à Abu Diss.
Des affrontements ont eu lieu
entre les jeunes et les forces sionistes le 4 septembre, à Selwan. Les jeunes
ont lancé des coktails molotov contre des gardiens d’une colonie et des
pierres, et les policiers ont lancé des grenades lacrymogènes sur les
manifestants. D’autres affrontements ont eu lieu au barrage de Qalandia pour
protester contre l’interdiction d’entrer à la mosquée al-Aqsa. Des dizaines de
jeunes Maqdissis ont été blessés par les balles en caoutchouc.
Le tram sioniste qui coupe les
quartiers palestiniens de She’fat et Beit Hanina est en difficulté après les
lancements de pierres par les Palestiniens. 16 voitures au lieu de 23 vont
circuler, les autres ayant été atteints par les pierres et endommagés.
Des affrontements ont eu lieu à
Isawiya et à at-Tur, entre les jeunes maqdissis et les forces de l’occupation,
fin août et début septembre.
Le député Ahmad Attoun,
représentant de la ville d’al-Quds au conseil législatif de l’Autorité
palestinienne, a été libéré après 18 mois de prison. Il avait été expulsé de la
ville par l’occupation, après une arrestation de trois ans, puis arrêté à
nouveau pour avoir participé à des activités contre l’occupation. L’ancien ministre
Khaled Abu Arfa et le député maqdissi Mohamad Tawtah ont également été libérés.
Au cours d’une conférence de
presse tenue le 17 août, les « femmes d’al-Aqsa » ont interpellé le
roi jordanien et lui ont réclamé d’assurer son rôle et de protéger la mosquée
al-Aqsa. De même une délégation des commerçants de la ville d’al-Quds ont remis
une lettre au département d’al-Awqaf, adressée au roi jordanien, lui demandant
d’intervenir et de faire pression pour arrêter la judaïsation de la ville.
Les unités spéciales ont essayé
de kidnapper un membre de la famille Abu Khdayr à She’fat le 6 août dernier.
Aussitôt, elles ont été encerclées par des dizaines de membres de la famille et
du quartier, qui les attendaient avec des pierres, des bouteilles et des feux
d’artifice. Les unités spéciales ont fait appel à la police sioniste qui est
accourue et qui a arrêté des dizaines de jeunes du quartier.
La fondation al-Aqsa pour le Waqf
et le patrimoine a publié une vidéo pour expliquer les dangers qui menacent la
mosquée al-Aqsa.
V- Al-Quds occupée : la colonisation sioniste pendant l’occupation britannique (1918-1948)
Lorsque les Britanniques ont
occupé al-Quds et la Palestine, ils ont modifié le découpage administratif de
la ville d’al-Quds, la partageant en quatre parties : la vieille ville
(intra-muros), la partie qui l’entoure, la partie Est et la partie Ouest. A
partir de ce découpage qui servira aux sionistes plus tard, il fut interdit de
construire dans l’ancienne ville, puis dans la partie qui l’entoure, et des
entraves furent posées pour limiter les constructions dans la partie Est. Seule
la partie Ouest fut déclarée zone de développement.
Les colonies furent plantées dans
la partie ouest, dès 1921 et en 1948, il y avait 16 colonies transformées en
quartiers ou banlieues. Les capitaux juifs en provenance d’Europe furent
investis dans la ville d’al-Quds et dépassèrent les sommes investies par
l’administration coloniale britannique. C’est pendant l’occupation britannique
que les nombreuses institutions sionistes s’installèrent dans la ville
d’al-Quds, comme l’Agence Juive, l’Organisation sioniste mondiale, le Fonds
National Juif, le conseil national du Yichouv.. En 1925, Balfour (qui avait
promis la Palestine aux juifs en 1917) inaugura l’Université hébraïque dont
Weizmann avait posé les premières pierres avant même la fin de la première
guerre mondiale, en juillet 1918. Plusieurs institutions furent installées sur
Jabal al-Masharef (Mont Scopus) au nord-est de l’ancienne ville, lieu
stratégique qui surplombe le nord de la ville et les villages voisins, ainsi
que sur le Jourdain. Le nord était la seule direction qui pouvait permettre
l’extension de la construction palestinienne. Ainsi, la ville fut encerclée par
la colonisation sioniste, à l’ouest et au sud-ouest, et au nord.
L’administration de l’occupant britannique mit en place plusieurs plans
urbains, en tenant compte de la présence sioniste et en entravant l’extension
urbaine des Palestiniens. Les frontières de la municipalité furent étendues
plusieurs fois et en 1930, elle s’étendait sur 17 fois la superficie de
l’ancienne ville, soit 4800 dunums, et en 1948, elle atteignit 20.131 dunums.
Malgré l’encouragement
britannique, les juifs ne possédaient que 20% des terrains dans la partie ouest
de la ville et presque rien dans la partie Est. Dans l’ancienne ville, le
quartier juif ne dépassait pas les 5 dunums et hors de l’ancienne ville, en
comptant l’hôpital Hadassa et l’Université hébraïque, les juifs possédaient à
peine 100 dunums, outre les colonies de Atarot et Neve Yakob qui à eux deux
s’étendaient sur presque 1000 dunums.
Les statistiques britanniques de
l’époque ont essayé de démontrer le nombre élevé de colons juifs installés dans
la ville d’al-Quds, mais en trichant, c’est-à-dire qu’elles comptabilisaient
les juifs qui s’y installaient un ou deux ans avant de se diriger vers Tel
Aviv, puis en ne prenant pas en compte la population palestinienne vivant dans
les villages entourant al-Quds alors qu’elles comptabilisaient les Juifs qui
vivaient hors de la municipalité. Malgré les chiffres biaisés établis par les
britanniques, les Palestiniens ont continué à posséder, jusqu’en 1947, deux
tiers de la superficie de la ville d’al-Quds. Selon les statistiques de 1945,
les Palestiniens possédaient 88,4% des dunums de la ville, les juifs 2,1% et le
reste était considéré comme terrains d’Etat.
(d’après l’étude du dr. Walid
Mudallal, professeur de Sciences politiques à l’université islamique de Gaza.)
VI - Al-Quds occupée : solidarité
Une délégation européenne a été
reçue dans la ville d’al-Quds et a entendu les responsables palestiniens qui
ont dénoncé les mesures et pratiques répressives de l’occupation. La délégation
a rendu visite à la famille Abu Khayr comme elle a visité l’hôpital
al-Maqassed.
Les unions professionnelles
égyptiennes ont réclamé la cessation des agressions de l’occupation dans la
ville occupée d’al-Quds. Dans un message signé par les unions professionnelles
et adressé à Ban Ki Mon, secrétaire général de l’ONU, au président du syndicat
international des avocats, à l’UNRWA, au président du conseil des droits de
l’homme à Genève, et d’autres organismes internationaux, les unions
professionnelles insistent sur la nécessité d’affronter les agissements des
extrémistes juifs qui attaquent quotidiennement la mosquée al-Aqsa.
Le père du martyr Mohamad Abu
Khdayr est reçu à Beyrouth le 12 septembre par « la rencontre de la
fidélité à la Palestine », qui rassemble plusieurs partis libanais et
organisations palestiniennes. Il a expliqué comment son fils a été sauvagement
assassiné, à quelques kilomètres de Deir Yassine.
L’Institution Internationale
al-Quds (QII) a organisé à Beirut une rencontre de solidarité avec la
résistance palestinienne, qui relie la victoire de la résistance à Gaza à la
libération prochaine de la ville d’al-Quds. Au cours de cette rencontre, Khalil
al-Hayya, de la direction du mouvement Hamas est intervenu de Gaza, et Abu Imad
Rifa’î est intervenu au nom du Jihad islamique ainsi que Fathi Abu Ardat,
représentant du Fateh au Liban. Des représentants des partis libanais, ont pris
la parole et affirmé leur solidarité avec la résistance.
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