La résistance palestinienne se
poursuit et s’accentue dans la ville occupée d’al-Quds. Les opérations menées
par les martyrs Abdel Rahman Shaloudi, Mu’tazz Higazi et Ibrahim Akkari, en
l’espace de dix jours, témoignent de la colère des Maqdissis et des
Palestiniens en général, contre les mesures coloniales de plus en plus sévères
imposées par l’occupant dans la ville occupée.
I - Al-Quds occupée :
asphyxie et purification ethnico-religieuse
Sous le titre (« la
situation présente dans al-Quds » toujours en mouvement pour entériner la
souveraineté juive) le centre d’études Atlas (Gaza) a publié une courte étude
dans laquelle il explique que cette phrase dite et répétée par les sionistes
signifie en fait une progression de la judaïsation, en profitant au maximum du
temps. Il n’y a jamais eu de « situation » stable, mais depuis 1967,
la partie Est de la ville passe entre les mains des sionistes. Ceux-ci, de
gauche ou de droite, s’accordent sur le projet final, la judaïsation de la
ville, mais diffèrent entre eux sur le rythme à adopter (certains pensent que
le gouvernement actuel va trop vite et risque de faire face à des résistances
multiples) ou sur la manière de traiter les Palestiniens Maqdissis (la gauche
voulant limiter la politique de ghettoïsation suivie par le gouvernement
actuel). Mais qu’ils soient de gauche ou de droite, ou même extrémistes, tous
les sionistes passés au pouvoir ont entrepris de judaïser la ville sainte, sans
être inquiétés par la communauté internationale.
Le gouvernement sioniste a annoncé
début novembre son intention de construire 500 unités locatives dans la colonie
Ramat Shlomo (Tal She’fat), située dans al-Quds. Selon dr. Hanna Issa,
secrétaire du conseil islamo-chrétien pour le soutien à al-Quds et les lieux
saints, cette décision témoigne de la folie qui a atteint le gouvernement de
l’occupation.
Pendant plusieurs jours, les
policiers et services municipaux de l’occupation ont procédé à des mesures
punitives contre les échoppes et magasins tenus par les Palestiniens dans plusieurs
endroits de la ville : des marchandises ont été abimées, des fleurs
piétinées, des contraventions dressées. L’occupant veut démoraliser les
Maqdissis, fiers d’avoir des résistants en leur sein.
Les bulldozers de l’occupation ont
démoli un immeuble dans Selwan, comprenant deux appartements, et abritant 11
personnes, sous le prétexte que le propriétaire n’a pas obtenu un permis de
construire. Ils ont également démoli une maison à Jabal Zaytoun, appartenant à
Hassan Hadra. Fin octobre, les autorités de l’occupation ont démoli une partie
de la maison de la famille Sharif, dans le centre.
Le journaliste sioniste de gauche
Meron Rapoport a récemment écrit dans une revue anglaise que 100 ans de
« fouilles » dans Selwan menées par les pseudo-scientifiques de l’entité
coloniale n’ont pas pu prouvé la présence juive revendiquée par les sionistes
dans la ville d’al-Quds. Il a considéré que les colons ont commencé à s’y installer
pour des raisons purement politiques.
II – Al-Quds occupée :
répression
Les campagnes d’arrestation des Maqdissis se sont poursuivis tout au long
du mois d’octobre et début novembre. Le 2 novembre, 22 Maqdissis ont été
arrêtés, dont deux enfants et un ancien prisonnier libéré. Ahmad Abu Mas’ab,
président du comité des parents des prisonniers a déclaré que les policiers et
services de renseignements sionistes ont investi de nombreuses maisons dans
Jabal Mukabber, al-Tour, Sour Baher et l’ancienne ville et arrêté 20
Palestiniens. L’ancien prisonnier libéré Mahmoud Jaber (19 ans) a été arrêté
dans le camp de She’fat.
Les mesures répressives adoptées
par l’occupant sioniste ressemblent de plus en plus à celles de l’OAS en
Algérie, à la fin de l’occupation. Il entend légiférer la peine de prison de 20
ans pour toute personne accusée d’avoir lancé des pierres contre les soldats et
colons. De plus, ce sont les familles des enfants « lanceurs de
pierre » qui sont emprisonnées, et non seulement les enfants. C’est ce que
les sionistes appellent « agir avec responsabilité ».
Un enfant de 12 ans, de la famille
Ramadan, a été enlevé à Beit Hanina et retrouvé plusieurs heures plus tard dans
la partie occidentale d’al-Quds occupée, évanoui. Il a été agressé et torturé.
L’enfant a été transporté à l’hôpital (4 novembre).
Des drônes au-dessus
d’al-Quds : pour contrôler la vie et les déplacements des Maqdissis, les
sionistes ont posé des drônes au-dessus de plusieurs quartiers d’al-Quds :
Beit Hanina, Selwan, Ras al-Amoud, She’fat et Jabal al-Mukabbar. Ces drônes
permettent de filmer la vie des Maqdissis dans ses moindres détails.
Les tribunaux de l’occupation ont
renouvelé l’arrestation de 15 enfants maqdissis, pour deux jours
supplémentaires. Ces enfants ont été arrêtés et accusés d’avoir lancé des
pierres contre l’occupant (4 novembre).
Suite aux opérations bénies de la
résistance, les autorités de l’occupation ont empêché les familles de recevoir
les condoléances des amis et des Palestiniens en général. Elles ont empêché la
famille du martyr Abdel Rahman Shaloudi dans Selwan de tenir une tente pour les
condoléances, comme elles ont empêché les maqdissis de participer aux
cérémonies funèbres. Mais les Maqdissis, et notamment les jeunes, n’ont pas
plié : au lieu des 45 personnes autorisées à suivre le convoi funèbre du
martyr Mu’tazz Higazi, ce sont plusieurs centaines de jeunes qui y ont
participé en prêtant serment de poursuivre le chemin de la résistance. La
police sioniste a dû laisser faire avant de foncer sur les manifestants :
les affrontements ont duré pendant plusieurs heures.
III - Al-Quds occupée : les
lieux saints
Pour la première fois depuis son
occupation par les sionistes, la mosquée al-Aqsa a été fermée par les colons
officiels, devant les fidèles. Mesure extrême qui montre que les sionistes, non
seulement ne respectent pas les religions et les pratiques religieuses des
fidèles musulmans ou chrétiens, en Palestine, mais qu’ils ont commencé à
appliquer la « souveraineté sioniste » sur un des plus prestigieux
sites musulmans dans le monde. Mais cela a à peine secoué la conscience des
musulmans.
Juste après la déclaration de
Netanyahu concernant le statu quo qu’il entend préserver dans la mosquée
al-Aqsa, c’est-à-dire poursuivre les incursions des groupes sionistes mais
autoriser les musulmans à y entrer, un ministre de son gouvernement a affirmé
que ce statu quo ne saurait tenir, car il faut détruire la mosquée al-Aqsa pour
bâtir le temple juif à sa place, temple dont les sionistes ont inventé
l’histoire afin de justifier leur présence en Palestine.
Les incursions et profanations de
la mosquée al-Aqsa sont quotidiennes, que ce soit par les responsables
politiques ou religieux sionistes. Les incursions sont majoritairement
accompagnées par les hommes et femmes armées de l’occupation, sinon, elles ne
pourraient se dérouler. C’est par la force des armes que l’entité sioniste et
ses colons essaient d’imposer la judaïsation de la mosquée al-Aqsa, comme c’est
par les armes que l’entité coloniale s’est installée dans le pays. Le 3
novembre, la ministre ajointe du transport a profané la mosquée, ce qui a donné
lieu à la poursuite des musulmans qui s’y trouvaient et à des arrestations.
Au cours d’une seule semaine, au
mois d’octobre, 1350 extrémistes juifs ont profané la mosquée al-Aqsa, et parmi
eux, le maire sioniste de la ville occupée, Nir Barakat.
La police sioniste interdit au
ministre palestinien chargé d’al-Quds, Adnane al-Husseini, d’entrer dans la
mosquée al-Al-Aqsa et l’agresse, le 5 novembre. La police a également interdit
à Hanine Zo’bi, Ibrahim Sarsou et Kamal al-Khatib, tous les trois responsables
politiques des Palestiniens de 48, d’y entrer. Au même moment, des colons et
des touristes (200) y sont entrés et ont profané la mosquée.
IV - Al-Quds occupée :
résistance palestinienne
3 opérations bénies de la
résistance en l’espace de dix jours ! Des Maqdissis résistants âgés entre
25 et 48 ans (Akkari, père de 5 enfants) ont défié l’ordre sioniste et exprimé
par leurs actes la volonté de libération du peuple palestinien. Les fidayins
palestiniens ont écrasé des colons et tiré sur le rabbin Glick, symbole de la
profanation de la mosquée al-Aqsa. L’ensemble du peuple palestinien, par la
voix de ses organisations, a salué ces opérations courageuses, et le président
Mahmoud Abbas a même envoyé une lettre de condoléances à la famille de Mu’tazz
Higazi. « Touchez pas à al-Quds » est le mot d’ordre qui rassemble
ces opérations. Les Maqdissis ont longtemps patienté, ils ont attendu les
gestes de la communauté internationale, ou des pays arabes et musulmans, ou
même de l’Autorité palestinienne. Mais rien n’est arrivé, tout le monde s’est
écrasé devant la puissance arrogante de l’entité coloniale, faisant des
déclarations par là mais poursuivant par çi les relations et les contrats, sur
le dos des Maqdissis et du peuple palestinien.
Les nombreuses déclarations de
responsables de la résistance et de représentants religieux ou politiques du
peuple palestinien témoignent de l’unanimité palestinienne soutenant toute
forme de résistance, et notamment armée ou violente. De côté des sionistes,
c’est la volonté de vengeance qui s’affirme, prenant le pas sur l’avis de
quelques journalistes et écrivains libéraux, ou sur des personnalités
politiques un peu moins aveugles que les colons extrémistes et Netanyahu.
L’équipe de ce dernier accuse déjà le président Abbas d’être responsable de ces
opérations, puisqu’il a refusé de se soumettre entièrement à Netanyahu,
préférant l’arbitrage américain.
Quelques déclarations : le
FDLP dit « bénir l’opération héroïque menée dans le quartier sheikh Jarrah
dans la ville d’al-Quds, ayant entraîné le martyre de son exécutant et la mort
et les blessures d’un nombre d’Israéliens.. Cette opération héroïque est la
réponse naturelle et légitime aux crimes incessants de l’occupant
israélien… »
Le FPLP a béni l’opération
exécutée par Ibrahim Akkari, qui confirme que « les Maqdissis poursuivent
leur voie pour défendre leur ville et notre dignité à tous ».
Le mouvement du Jihad islamique a
béni l’opération d’écrasement exécutée par un Maqdissi dans le quartier de
Sheikh Jarrah… « cette opération est la riposte de notre peuple à
l’agression contre la mosquée al-Aqsa et la profanation de son mihrab ».
Il affirme que « la guerre se poursuit, et que l’ennemi est responsable de
tout acte de profanation qu’il commet ». Quant au plus ancien prisonnier maqdissi, libéré et éloigné vers
la bande de Gaza en 2012, Fouad Razem (cadre du Mouvement du Jihad islamique),
il a déclaré que les opérations menées dans al-Quds « nous ont donné notre
dignité et notre fierté, car il ne peut y avoir ni fierté ni dignité lorsque la
mosquée al-Aqsa est profanée. Il n’y a nulle autre voie, ou la soumission et la
déchéance, ou la lutte et le martyre ».
Le mouvement Hamas a revendiqué,
pour sa part, la dernière opération (martyr Akkari) et a appelé à mener
d’autres opérations pour faire cesser les agressions sionistes. Le porte-parole
de Hamas, Sami Abu Zuhri, a appelé l’ensemble du peuple palestinien à protéger
la mosquée al-Aqsa par tous les moyens dont il dispose.
Les opérations
« violentes » contre les colons vont de pair avec un soulèvement de
plus en plus général des Maqdissis, et notamment les jeunes, qui affrontent les
services sécuritaires et leurs collaborateurs, tous les jours et dans presque
tous les quartiers de la ville. Les arrestations opérées par l’occupant ne
changent rien, ni les menaces (arrestations des parents et peine de 10 ans de
prison pour les lanceurs de pierres). Les femmes maqdissies sont surtout
présentes dans la mosquée al-Aqsa, où elles s’opposent vaillamment aux services
sécuritaires, au risque de se faire agresser et insulter par les occupants. C’est
l’intifada, disent les uns, alors que d’autres parlent de la répétition des
événements de 1929, dans al-Quds, qui ont embrasé la ville et la Palestine, à
l’époque de l’occupation britannique.
Au cours d’affrontements à
Selwan, le 24 octobre, 4 policiers sionistes ont été légèrement blessés par les
jets de pierre des Palestiniens.
Les « explosifs servant aux feux
d’artifice » sont la nouvelle arme utilisée par les Maqdissis, pour
riposter aux agressions des forces sionistes. Cette nouvelle « arme »
vient après les pierres. Des milliers de projectiles ont été lancés contre les
policiers de l’occupant depuis le mois de juillet dernier, blessant nombre
d’entre eux, deux policiers ont même perdu l’ouïe. Cette « arme » serait
intéressante, parce qu’elle ne passe pas par des tunnels ou les postes de
contrôle de l’occupation, mais qu’elle se trouve bien exposée dans des magasins
tenus par les colons et vendus aux Palestiniens. C’est pourquoi l’occupant est
en train de réfléchir à la question : le ministre de l’intérieur de
l’occupation a récemment proposé de cesser l’importation des explosifs servant
aux feux d’artifice.
Les réfugiés dans les camps
palestiniens, au Liban et en Syrie (Yarmouk) manifestent leur colère contre les
attaques sionistes et soutiennent leurs frères Maqdissis qui défendent leur
capitale. De nombreux responsables parmi les réfugiés ont souhaité être dans
al-Quds et participer à la résistance.
Le Hamas et le Jihad islamique
ont organisé début novembre une manifestation de soutien à al-Quds et al-Aqsa,
dans la bande de Gaza.
V- Al-Quds occupée : les
plus graves profanations de la mosquée al-Aqsa depuis 1967
Après l’occupation de la partie
Est d’al-Quds au mois de juin 67, la mosquée al-Aqsa a été maintes fois
profanée par les sionistes, d’abord les officiels de l’entité occupante, puis
les colons. Si pendant plusieurs décennies, leurs rabbins avaient maintenu l’interdiction
de se rendre à la mosquée al-Aqsa, c’est depuis quelques années que leurs
pratiques ont changé, suivant l’évolution politique de l’entité.
Le 7 juin 1967, juste après
l’occupation, le général Mordechaï Gour mène une incursion, suivie par ses soldats.
Ils y brûlent les livres du Coran et interdisent les fidèles d’y prier. Ils
confisquent les clefs de ses portes et plante le drapeau sioniste sur le dôme
du Rocher. Les clefs confisquées furent rendues sauf celle de la porte
al-Maghariba, afin de garder la possibilité des incursions futures. Le mur
al-Bouraq fut pris et transformé en lieu de culte pour les juifs, et les
musulmans furent interdits de l’approcher (sauf pour les musulmans mettant la
kipa, comme Shalgoumi et d’autres sionistes).
21 août 1969 : le juif
extrémiste Denis Douhan profane la mosquée et parvient à mettre le feu au
mihrab de la mosquée, ayant l’intention de la détruire. Ce sont les fidèles qui
sont parvenus à le feu de s’étendre dans toute la mosquée.
11 avril 1982 : Un soldat de
l’occupation, Hary Goldman, investit la mosquée et tire des coups de feu, tuant
deux Palestiniens et blessant plus de 60 personnes. Ce qui a provoqué la colère
des Palestiniens qui ont vivement protesté.
24 septembre 1996 : alors
que les excavations des sionistes près du mur al-Bouraq ont commencé, mettant
en danger l’équilibre de la mosquée al-Aqsa, un tunnel est creusé sous le mur
occidental. La découverte de ce tunnel a suscité la colère des Palestiniens qui
se sont révoltés. Le bilan de la répression sioniste est le martyre de 62
Palestiniens, alors que 1600 autres furent blessés.
9 août 1998 : la police
sioniste permet officiellement à des juifs extrémistes de pratiquer leurs
cultes devant les portes de la mosquée. 28 septembre 2000 : le premier
ministre sioniste Ariel Sharon profane la mosquée. Les fidèles protestent.
C’est le début de l’intifada al-Aqsa. Les forces armées sionistes commettent un
massacre le 29 du même mois.
30 juin 2004 : la police
sioniste investit la mosquée et la profane, pour empêcher les fidèles de
restaurer la clinique de la mosquée Marwani qui s’y trouve.
28 septembre 2005 : alors
que le creusement des tunnels se poursuit, les autorités de l’occupation
inaugurent une sorte de musée souterrain racontant les mythes sionistes concernant
la Palestine.
6 juin 2007 : les autorités
de l’occupation commencent à détruire la route menant à la porte al-Maghariba
et deux pièces se trouvant dans la mosquée al-Aqsa.
13 septembre 2011 : un
tunnel est à nouveau inauguré passant de Wadi Helwa dans Selwan en direction de
la mosquée, sur 200 mètres environ. (d’après le quotidien assafir).
VI - Al-Quds occupée :
solidarité
L’Union mondiale des ulémas musulmans a appelé
à la mobilisation générale pour la protection de la mosquée al-Aqsa. Le
communiqué a dénoncé les crimes de l’occupation sioniste et sa violation des
lois et coutumes internationales en assassinant les maqdissis.
14 députés du parlement jordanien
ont réclamé des mesures fermes du pouvoir jordanien pour défendre la mosquée
al-Aqsa, lui demandant d’activer les institutions internationales afin de
dénoncer les crimes sionistes.
La ligue de la presse islamique, dont
le siège est à Beirut, a lancé une campagne médiatique pour la défense de la
mosquée al-Aqa : « al-Aqsa est à nous ! ». Le but de la campagne est de conscientiser
les musulmans sur le danger de la judaïsation de la mosquée.
Sayyid Hassan Nasrallah, secrétaire
général du Hezbollah, a affirmé, la veille du jour de Ashura, que la mosquée
d’al-Aqsa est en danger, qu’il est nécessaire que toute la nation musulmane se
mobilise pour la sauver de la judaïsation qui la menace, car la mosquée al-Aqsa
est de la responsabilité de tous les musulmans, et non seulement des Maqdissis
ou des Palestiniens, ou même des Arabes. C’est aux musulmans et à leurs
diverses institutions d’assumer la responsabilité et d’agir pour sauver
al-Aqsa, la ville d’al-Quds et ses habitants, chrétiens et musulmans.
Les Palestiniens, arabes et
musulmans, ainsi que leurs amis danois, ont organisé une marche au Danemark, le
vendredi 31 octobre, en solidarité avec les Maqdissis, à l’appel de l’Union des
associations pour la Palestine ».
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