Une guerre
sourde se déroule entre les Maqdissis et les occupants sionistes, une guerre
que la communauté internationale a décidé d’ignorer, pour laisser la voie libre
à l’occupation. Concernant la mosquée al-Aqsa, lieu saint musulman, placé sous
la juridiction de la Jordanie, l’occupant a récemment pris les mesures de son
partage dans le temps, entre les sionistes et les Palestiniens musulmans.
Ces
derniers résistent, de plus en plus, qu’ils soient jeunes ou vieillards, femmes
ou hommes, à la judaïsation d’une des plus prestigieuses mosquées dans le
monde, abandonnée par les Arabes et les musulmans, et leurs Etats, qui se sont
courbés face à la terreur de l’occupation. Ce qui se passe dans la mosquée
al-Aqsa est le reflet de ce qui se passe en Palestine, et même dans le monde.
Alors que le peuple résiste, par tous les moyens dont il dispose, les
dirigeants, les profiteurs et la racaille politique et financière mise en place
par la communauté internationale, diffusent et propagent l’esprit de la
défaite, pour normaliser leurs relations avec l’occupant et collaborer. Et
quand ils le peuvent, ils répriment les résistants et tentent de briser un
mouvement de colère grandissant, en diffusant une culture de soumission, basée
sur l’individualisme et la destruction des valeurs authentiques du peuple
palestinien, ces mêmes valeurs qui leur ont permis de résister à presque un
siècle de guerre d’annihilation. La
guerre se poursuit, et les sionistes ne peuvent avoir le dernier mot, même
s’ils profitent de la situation régionale et internationale.
I - Al-Quds occupée : résistance palestinienne
Suite à
l’invasion incessante de la mosquée al-Aqsa par les hordes sauvages de l’entité
sioniste (colons + services sécuritaires de la colonie), les responsables
maqdissis ont rédigé une charte pour la protection des lieux saints dans
al-Quds : la charte affirme que la présence sioniste dans al-Quds est
illégale, que les Juifs n’ont pas le droit d’entrer dans la mosquée al-Aqsa,
que leur présence est synomyne de profanation et d’agression sur le droit
arabo-musulman. La charte appelle le peuple palestinien à soutenir al-Quds et
al-Aqsa, et les médias palestiniens, arabes et musulmans sont invités à
s’élever au rang des défis pour dénoncer l’occupation.
Plusieurs
quartiers maqdissis ont été le théâtre d’affrontements entre la population et
les forces de l’occupation le 16 août et les jours suivants, pour le soutien au
gréviste de la faim, Mohammad Allan. Des dizaines de Palestiniens ont été
touchés par les gaz lacrymogènes. Le 17 août, les forces de l’occupation ont
été obligées de se retirer du camp She’fat, suite aux affrontements qui ont eu
lieu près du barrage militaire à l’entrée du camp.
Des affrontements ont eu lieu dans
le village At-Tur entre Palestiniens et forces de l’occupation. Les occupants
ont arrêté Khader Wael Abu Ghannam (15 ans), Ahmad Mohammad Abulhawa (22 ans) .
Les affrontements ont commencé après des tirs lancés sur une voiture des
policiers sionistes. Le tram colonial a été visé par des jeunes palestiniens lors de son
passage près du camp de She’fat, le jeudi 27 août.
Les
autorités sionistes reconnaissent l’intensification des opérations de la
résistance au cours des derniers mois. Plusieurs voitures appartenant à des
colons ont été attaquées ; plusieurs bombes incendiaires ont été
lancées ; plus de 1000 jets de pierre ont été signalés, et 106 colons
sécuritaires ont été blessés, en Cisjordanie et dans al-Quds.
La
population d’al-Issawiya riposte aux violences de l’occupation : le 20
août, un rassemblement populaire a eu lieu pour protester contre « les
punitions collectives » de l’occupation contre le bourg maqdissi. Le soir,
des affrontements ont eu lieu entre les manifestants et les forces de
l’occupation. Le photographe de press Fayez Abu Rmayle a été touché par des
bombes lacrymogènes. Le 23 août, des affrontements ont opposé les Maqdissis de
At-Tur, aux forces de l’occupation qui ont tiré sur les manifestants.
Le 18 août,
5 colons ont été la cible d’un jet de pierres lancés par les Maqdissis de at-Tur.
Le 19 août, un soldat de l’occupation a été légèrement blessé par le jet d’une
bombe incendiaire dans le quartier Issawiya. Le même jour, la presse sioniste
rapporte que 18 opérations de jets de pierre et de bombes incendiaires ont eu
lieu dans al-Quds. Le 21 août, des voitures des colons ont été pris pour cibles
par les Palestiniens. Le 24, une sioniste a été légèrement blessée par un tir
de pierres dans Jabal Zaytoun.
Un soldat
sioniste a été blessé par des jets de pierre, alors que l’armée menait une
incursion le 7/8 dans la maison du résistant qui a écrasé des sionistes à
Biddu. Le 6/8, trois soldats sionistes ont été blessés, dont un grièvement,
lorsqu’un résistant a tenté de les écraser.
Les enfants
maqdissis protègent la mosquée al-Aqsa, en organisant une chaîne humaine pour
empêcher les colons d’y entrer (12/8). Ces enfants participent à un camp de
jeunesse dans la mosquée, pour quelques jours. Ils avaient été empêchés
d’entrer dans la mosquée, les jours précédents.
II - Al-Quds occupée : asphyxie et purification ethnico-religieuse
60 colons de
l’association sioniste Atirat Cohonim ont envahi le 27 août un immeuble composé
de 12 appartements et cinq étages dans le quartier Batn al-Hawa, dans Selwan, au
sud de la mosquée al-Aqsa. L’association prétend avoir acheté l’immeuble. Avec
cet immeuble, la colonisation s’est étendue dans Selwan, la situation devient
de plus en plus difficile pour les habitants, selon leurs témoignages. Un des
locataires de l’immeuble s’est opposé à son expulsion, et a changé les verrous
de sa maison. La même association a remis des ordres juridiques émanant des
tribunaux de l’occupation à la famille Sirhane réclamant la terre située dans
le quartier Batn al-Hawa. L’association prétend que ce terrain appartiendrait à
des juifs yéménites qui y vivaient avant 1948. Or, les familles qui y vivent
possèdent ce terrain depuis plus de 80 ans, acheté et enregistré. Zuheir
Rajabi, responsable du comité de défense de Batn al-Hawa, a déclaré que cette
partie de Selwan est particulièrement visée par l’occupant, car elle est située
juste à côté de la mosquée al-Aqsa. Il a signalé que 38 familles y vivent, sur
5 dunums et 200 mètres de terrains, avec une population de 1300 personnes. La
plupart des immeubles du quartier sont menacés de destruction ou de
confiscation.
Les
autorités de l’occupation ont remis 20 ordres de destruction à des Maqdissis
vivant à l’est de la ville, dans al-Izariyya. Daoud ‘Id Jahhalin, représentant
de la population visée, a déclaré que 170 personnes sont menacées par ces
démolitions, pour le bénéfice de la colonie Maale Adomim. Les bulldozers de
l’occupation ont démoli des habitations appartenant au responsable du mouvement
Fateh, dans al-Izariyya, Sami Abu Ghalia, et à des familles maqdissies et de la
ville d’al-Khalil.
Un immeuble
en construction dans Jabal al-Mukabber a été démoli, sous la haute protection
des forces sécuritaires de l’occupant. La
municipalité de l’occupation a remis un ordre de démolition de la mosquée
al-Qa’qa’, dans le quartier Ayn Lawzé, dans Selwan.
Au même
moment, l’expulsion des Palestiniens se poursuit : les colonies situées à
l’est d’al-Quds ont réclamé la destruction de 15 logements appartenant aux
Bédouins, construits par l’Union européenne, sur des terrains qui seraient,
d’après ces colonies, à l’intérieur de leurs « zones d’influence ».
Les forces
de l’occupation ont démoli le mercredi 19 août un immeuble en construction à
Wadi al-Joz, appartenant aux familles Tawtah et Tawatinji. La compagnie sioniste « Tsirfati
Shamoun » se prépare à construire 252 nouveaux logements coloniaux dans la
colonie « Pesgat Zeev », au nord d’al-Quds.
Pour
empêcher l’extension de la révolte des jeunes, la municipalité de l’occupation
envisage d’étendre le temps de scolarité dans les écoles secondaires pour
garçons uniquement, constatant que le jet de pierres augmente sensiblement
après la journée scolaire dans la ville d’al-Quds.
Des
nouvelles signalisations dans les rues de la ville occupée empêchent les
Maqdissis de circuler librement les jours déclarés fériés pour les juifs. Sont
notamment ciblés par ces nouvelles signalisations les écoles de conduite
dirigées par les Palestiniens, devant lesquelles plusieurs rues sont fermées à
la circulation. Le bourg maqdissi de Sour Baher est particulièrement touché,
car les écoles devraient aller loin pour pouvoir entraîner leurs élèves à la
conduite.
L’occupant
s’empare d’un terrain appartenant à la famille al-Huseyni, juxtaposant le mur
de la mosquée al-Aqsa (16/8). Les bulldozers de l’occupation ont démoli le 17/8
plusieurs bâtiments appartenant aux Jahhalin, dans les régions d’al-Za’im, Khan
al-Ahmar et Wad Sansil.
L’occupant a
commencé le creusement d’un large fossé dans le quartier Ras al-Amoud à Selwan,
au sud de la mosquée al-Aqsa, pour mettre en place des « étangs à
caractère religieux » pour les colonies situées à proximité.
III – Al-Quds occupée : répression
L’occupant a
arrêté dimanche 16 août l’enfant Omar Mahmoud Shwayfat, âgé de 12 ans, près de
Ras al-Amoud, à Silwan et l’a emmené au centre de police d’al-Qishleh, en
l’accusant de lancer des pierres.
L’occupation
a arrêté 6 Maqdissis devant l’hôpital Barzalay, venus soutenir la grève de la
faim de Mohammad Allan, en lutte contre la détention administrative.
Le
« comité des familles des prisonniers et détenue maqdissis » a
déclaré que le prisonnier Samer Ghazi Mut’eb, 38 ans, a entamé les 15 années
d’emprisonnement. Il avait été arrêté le 21 août 2001, pour appartenance au
Front Populaire de Libération de la Palestine » et la participation à la
résistance. Il avait été condamné à 25 ans de prison.
La jeune
Maqdissie Sandas Ghayth, 18 ans, a été arrêtée à l’intérieur de la mosquée
al-Aqsa, sous le prétexte d’avoir empêché les colons d’y circuler. Elle a été
libérée après paiement d’une caution. Les jeunes Isra’ Abu Hadwan et Youssef
Ajlouni ont été condamnés à s’éloigner de la mosquée pendant 15 jours.
Le jeune
Ahmad Shawish, 22 ans, de Bab Hatta, a été accusé par l’occupation de
solidarité avec une « organisation illégale ». Le jeune Tareq Tamimi,
22 ans, de Bab Hatta, a été accusé d’avoir brutalisé un policier sioniste. Le
23 août, les services de renseignements de l’occupation ont arrêté à nouveau le
jeune Layth Abd Rabboh, 16 ans, après qu’il ait été libéré quelques jours
auparavant. 3 mineurs ont été arrêtés, à al-Issawiya et à She’fat. Le 24,
l’enfant Mohammad Abu Nab, 13 ans, a été arrêté, ainsi que le jeune Haytham
Barakat, 17 ans, à Selwan.
Le 11/8, les
forces de l’occupation ont arrêté les jeunes Adam Abu Rmayle (15 ans) et
Mustafa Siyyad (18 ans) et Siham Hawas suite aux événements qui se sont
déroulés dans la mosquée al-Aqsa. L’avocat Ramzi Kutaylat a mentionné que
l’occupant tente de légaliser un nouveau motif d’arrestation, celui d’empêcher
les colons d’entrer dans la mosquée, sous l’accusation « empêcher
d’arriver à un lieu saint ». Il a
ajouté que la police sioniste a utilisé cette nouvelle accusation, qui risque
de s’aggraver au fur et à mesure que les sionistes étendent leur pouvoir sur la
mosquée.
Les
Palestiniens d’al-Quds protestent, devant le consulat britannique, contre la
détention administrative (14/8), système répressif ayant été largement utilisé
par l’occupant britannique en Palestine, pour briser la résistance populaire,
avant la fondation de l’entité sioniste.
L’occupation
a éloigné Tamer Shala’ta, de la ville de Sakhnine, en Galilée, de la mosquée
al-Aqsa, par ordre militaire, pour une durée de 6 mois. Le journaliste maqdissi Amjad Arfa a été
interdit de voyager pendant trois mois par les services de renseignements de
l’occupant.
L’occupant
interdit aux parents des prisonniers détenus dans la prison de Eschel de leur
rendre visite (10/8), les parents ayant refusé les fouilles corporelles
insultantes à la dignité.
IV - Al-Quds occupée : les lieux saints
Les
autorités de l’occupation ont réservé 40 millions de dollars pour judaïser la
place ash-Sharaf, à l’ouest de la mosquée al-Aqsa, sous direction de « la
compagnie de développement du quartier juif ». Selon Qpress, le projet
prévoit la construction d’un parking souterrain pour 600 voitures, où le sol va
être creusé, près de la mosquée Dayssi. Près de la mosquée al-Omari, au centre
du quartier, des magasins vont être installés et un projet de construction de
deux ascenseurs pour relier le quartier ash-Sharaf au quartier al-Maghariba et
la place al-Bouraq. Il est également prévu la construction d’une synagogue
« le joyau d’Israël » dans le quartier.
Le rabbin
extrémiste Ara’il a dirigé la profanation de la mosquée al-Aqsa le jeudi 13
août, à partir de la porte al-Maghariba, sous la protection renforcée de la
police sioniste.
Le ministre
sioniste de l’intérieur, Gilad Ardan, a considéré que les
« Mourabitun » et « Mourabitat » (fidèles, hommes et
femmes, protégeant la mosquée al-Aqsa) sont des organisations « terroristes »
parce qu’elles empêchent les colons de profaner la mosquée. Les colons se sont
rassemblés devant sa maison pour réclamer « la fin de la
discrimination » et autoriser les colons à profaner la mosquée et à la
placer sous la juridiction sioniste.
Les
nouvelles mesures de l’occupation concernant la présence des fidèles dans la
mosquée sont faites pour contrôler la mosquée : les cartes d’identité
doivent être remises aux policiers de l’occupation pour limiter dans le temps la
présence des fidèles. Dr. Jamal Amrou a déclaré que ce scénario en cours est
très dangereux, car il signifie le contrôle total de l’occupation sur la
mosquée.
Les colons
sionistes sont autorisés à profaner la mosquée et les fidèles musulmans sont
interdits d’y prier et de s’y recueillir, et de la protéger. 45 colons ont
envahi la mosquée le 20 août, et 15 Palestiniennes ont été interdites d’y
entrer le 23 août. 43 colons ont profané la mosquée le 25 août, et le 24,
plusieurs femmes ont été interdites d’y entrer, lorsque l’occupant a installé
des barrages autour de ses portes. L’occupant a agressé les journalistes et les
fidèles, réunis devant la porte al-Silsila. Le 16 août, 80 colons profanent la
mosquée, mais les enfants et les familles présentes ont réussi à les empêcher à
se retrouver sur la place de la mosquée du Dôme du Rocher (Qubbat as-Sakhra). 60
colons profanent la mosquée le 5/8.
Les 8, 9 et
10 août, la mosquée al-Aqsa fut le théâtre de vives tensions, lorsque les
colons l’ont envahie sous la protection des forces de la répression. Les
enfants qui s’y trouvaient se sont opposés à cette invasion. Le 11 août, les
enfants et les femmes furent interdits d’y entrer et les forces sionistes ont
pourchassé les enfants dans les ruelles de l’ancienne ville.
Le cimetière
musulman de Ma’manullah est devenu un lieu de débauche pour les colons
sionistes. Après l’avoir dépecé au cours des décennies de l’occupation, les autorités
sionistes ont décidé d’organiser des fêtes de débauche dans le cimetière
historique où les grandes firmes de vin sont invitées à exposer leurs
produits, pour faire danser les colons.
46 ans après
la tentative de l’incendie de la mosquée al-Aqsa (12 août 1969), les tentatives
sionistes se suivent les unes après les autres pour la destruction de la
mosquée et son remplacement par un temple juif, soi-disant pour remplacer un
ancien qui aurait été construit en ce lieu, alors que les fouilles archéologiques
menées par les sionistes mêmes n’ont pu jusqu’à présent, prouver une telle
aberration. Qu’importe, les sionistes et les « savants » européens ou
occidentaux veulent croire à un tel mensonge, et par conséquent, soutiennent
les efforts de la judaïsation de la ville et notamment des lieux saints,
musulmans et chrétiens. Laïcs dans leurs propres pays, les
« savants » européens deviennent « judéo-chrétiens » en
Palestine occupée.
Le centre
médiatique « Himma News » a
publié son rapport mensuel concernant les agressions sionistes dans la mosquée
al-Aqsa : il a relevé qu’au mois de juillet, 27 Maqdissis ont été arrêtés
aux portes et dans la mosquée, 27 fidèles ont été éloignés de la mosquée, 930
colons ont profané la mosquée, 62 agressions commises par la police de
l’occupation à l’intérieur et aux portes de la mosquée.
V – Déclarations :
Le membre
palestinien du Knesset sioniste, Ahmad Tibi, a déclaré que le quartier de
Selwan et les autres quartiers maqdissis sont visés par une invasion
colonisatrice sous le gouvernement extrémiste, dans le but de judaïser al-Quds
et non en vue d’un quelconque règlement. Il a ajouté que l’occupation insiste
sur les quartiers d’al-Quds, car la judaïsation est pour l’occupant un but
stratégique, réclamant une plus grande fermeté dans le défi à l’occupation.
« Il y a un grand mouvement de colère dans al-quds, après l’immolation du
nourrisson Ali Dawabché, et le mouvement a commencé après l’immolation du jeune
Mohammad Abu Khdayr, ce qui prouve que la ville d’al-Quds est une ville
palestinienne et que les Maqdissis sont la partie vive de ce peuple. Quiconque pense
que l’inscription à la sécurité nationale (sociale) ou l’obtention de la carte
d’identité bleue vont changer l’identité nationale, se fait des
illusions ».
Dr. Najeh
Bqayrat, directeur du secteur des archives dans la mosquée al-Aqsa, a déclaré
que l’occupant a affectivement partagé la mosquée el-Aqsa, dans le temps, entre
les musulmans et les occupants « israéliens » depuis dimanche 23 août
2015. Il a insisté sur le fait que le silence sur ce partage signifie que
l’occupant va poursuivre sa politique consistant à empêcher les Musulmans d’y
entrer, d’abord en les empêchant d’y accéder lors des prières du Maghreb et du
‘Isha, puis entièrement, pour transformer la mosquée en synagogue.
Isma’ïl
Haniyya (vice dirigeant du bureau politique du mouvement Hamas) a déclaré le 13
août que « notre peuple et sa résistance ne resteront pas muets face aux
agressions des colons en Cisjordanie, et que les mains criminelles qui
agressent la mosquée al-Aqsa seront coupées ».
VI – Al-Quds occupée : solidarité
En France,
la manifestation « Palestine en campagne » a accueilli des
personnalités maqdissies pour expliquer la situation en Palestine, et notamment
à al-Quds. Plusieurs centaines de participants ont assisté aux conférences de
l’archevêque Atallah Hanna et de l’écrivain Samah Jabr.
Au Liban, à
Tripoli, une conférence de solidarité avec al-Quds a été organisée le 22 août.
Les participants ont tenu à rappeler que « la question de la libération de
la Palestine est le droit du peuple palestinien à l’autodétermination sont une
question nationale, panarabe et islamique ».
Au Maroc, le
parti « Al-Adl wal Ihsan » a organisé à Dar al-Bayda’ un
rassemblement populaire en soutien à la mosquée al-Aqsa. D’autre part, le « conseil
marocain pour le soutien aux affaires de la nation » a appelé à la
mobilisation pour la Palestine et al-Quds, le 14/8.
En Jordanie,
une imposante manifestation s’est déroulée dans les rues de Amman le 7/8 pour
dénoncer les agressions sionistes contre la mosquée al-Aqsa et al-Quds. Les
manifestants ont réclamé le départ de l’ambassadeur sioniste.
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