M. Ziad
Nakhalé, adjoint du secrétaire général du mouvement du Jihad islamique en
Palestine, a fait les déclarations suivantes à propos de « la grande
marche du retour », du « deal du siècle » américain, la
situation dans al-Quds et autres sujets de l’heure.
Interview à la chaîne Al-Quds
Lors d’une interview à la chaîne
al-Quds (4/5), il a affirmé que « la grande marche du retour » dans
la bande de Gaza a inauguré une nouvelle voie dans la lutte palestinienne. Elle
a témoigné d’une présence massive du peuple palestinien dans la résistance à
l’occupation « israélienne », et a exprimé le rejet par le peuple
palestinien de toutes les parties qui mènent le blocus contre la bande de Gaza,
affirmant que le blocus fait suite aux guerres précédentes lancées par
« Israël » contre la bande de Gaza.
Le peuple à Gaza est sorti pour
affirmer son refus du blocus inique, concrétiser son unité et démentir toutes
les prévisions d’autrui s’imaginant que ce peuple peut être anéanti par un
blocus, alors qu’il lutte pour la liberté et l’indépendance. La marche du
retour est une des formes de lutte inventées par le peuple palestinien pour
affronter l’agression « israélienne » et le blocus, toutes les
composantes du peuple savent parfaitement que la voie est longue et qu’elle
mérite de grands sacrifices, car nous résistons au projet sioniste soutenu par
l’occident dans son ensemble, en vue de supprimer la cause palestinienne, et le
peuple fait obstacle à ce projet. Le peuple poursuit sa lutte pour affirmer
qu’il refuse d’être la victime des politiques arabes, « israélienne »
et américaine, tout comme il refuse que la Palestine devienne
« Israël ». Bien que le peuple palestinien ait offert des dizaines de
milliers de martyrs, de blessés et de prisonniers, il est toujours prêt au
sacrifice, quelles que soient les circonstances vécues.
Il est vrai que la population
souffre de conditions économiques difficiles, mais il est important, cependant,
que la question palestinienne ne se transforme pas en discussions sur les
pressions économiques, car il faut
placer cette question à sa vraie place. Le but du blocus et de la pression sur
Gaza, c’est de transmettre un message disant que le sort de Gaza est lié à des
concessions et qu’il doit accepter les équations internationales qui lui sont
imposées. Mais dès le début du projet sioniste, le peuple n’a pas fait de concessions,
et la situation vécue aujourd’hui est meilleure qu’auparavant. C’est pourquoi nous
devons supporter et patienter face à ces pressions économiques pour affronter
le projet qui vise la liquidation de la cause palestinienne.
Concernant la priorité de la
bande de Gaza, il a clarifié que tant qu’elle affronte un blocus injuste, la
priorité est de briser ce blocus et de le supprimer, et de confirmer que, en
tant que peuple, nous ne faisons aucune concession sur notre droit historique
sur la Palestine. La marche du retour qui a été déclenchée lors de la Journée
de la terre, se poursuivra jusqu’au 15 mai, pour affirmer une fois de plus au
monde et à tous les comploteurs dans la région que le peuple n’abandonne pas
son droit sur la Palestine historique. La marche du retour ne s’arrêtera pas
mais prendra probablement d’autres formes.
Le projet sioniste est clair, un Etat
«israélien » dominant toutes les régions palestiniennes, et pas de patrie
pour les Palestiniens. C’est le projet concocté par « Israël » avec l’ordre
occidental et le système mondial. Parler aujourd’hui de règlement n’est que
secondaire, car cela sert en premier lieu à amadouer le peuple et à briser sa
volonté, pour arriver à le convaincre que la lutte est inutile. Le pas le plus
important dans la réalisation de ce que souhaite « Israël », a
commencé avec les accords d’Oslo, car le plus grand danger qu’a affronté le
peuple palestinien a été de voir qu’une partie du peuple a fait une concession
historique, acceptant que 78% de la Palestine devienne « Israël », et
ce qui en reste est soumis aux négociations entre les deux parties.
Dès cet instant, les divergences
se sont transformées en lutte interne, à l’intérieur même des rangs du peuple
palestinien. Malheureusement, la partie qui a présidé à la signature des
accords d’Oslo exerce des pressions, avec l’aide d’autrui, sur les Palestiniens
pour qu’ils se soumettent à ce qui a été décidé à Oslo, qui a fait de la
Palestine « Israël ».
A propos du « deal du
siècle » que l’administration américaine a proposé pour régler la question
palestinienne, l’adjoint au secrétaire général du Mouvement du Jihad islamique
a déclaré que ce deal a commencé avec la déclaration faisant de la ville d’al-Quds
la capitale d’ « Israël », c’est le sommet du deal, le reste ne sont
que des détails pratiques déjà annoncés, puisque le fond du projet
américano-occidentalo-« israélien » est qu’il n’y ait pas du tout
d’Etat palestinien, pour supprimer l’identité palestinienne en Palestine.
Pour s’opposer à ce deal, le
peuple continue sa lutte, en paroles et par les armes, par sa résistance et la
marche du retour. Tout au long de son histoire, le peuple ne s’est pas soumis,
et nous, en tant que forces de la résistance, nous essayons de briser le grand
blocus international, arabe et local, afin que la marche de notre peuple se
poursuive, en refusant toutes les solutions qui ignorent nos droits. L’agression
est massive et immense, mais il y a en même temps des indices qui montrent que
le peuple palestinien possède une vivacité et une capacité à s’opposer à cette
agression répétée pour achever sa cause. Il y a beaucoup de plans et de
programmes qui se résument en un seul mot, c’est que la résistance doit se
poursuivre, quelle que soit son ampleur et ses possibilités, et qu’elle doit
continuer dans cette voie. Nous sommes certains que la résistance va se
développer. 50 ans plus tôt, les patrouilles « israéliennes » se
promenaient à Gaza comme elles le souhaitaient, mais aujourd’hui, la résistance
est parvenue à s’opposer à « Israël » au cours des guerres de 2008,
2012 et 2014, car le peuple palestinien est capable d’inventer de nouveaux
moyens pour s’opposer à l’occupation.
A propos de l’Autorité
palestinienne
La classe officielle du peuple
palestinien a abandonné le projet de la résistance depuis qu’elle a signé les
accords d’Oslo, et emprunté une autre voie. La divergence entre les forces de
la résistance et l’ordre officiel palestinien tourne autour du programme,
l’Autorité va en direction d’un programme de règlement fictif avec
« Israël », et les forces de la résistance suivent un programme de
résistance pour libérer la Palestine. La partie officielle s’est neutralisée
quant à la résistance, sur la base d’un règlement avec « Israël »,
alors qu’elle sait que cette voie a subi un échec et n’a réalisé aucune avancée.
Cependant, sa situation est liée à celle de la vie quotidienne des gens.
Lorsque l’Autorité décide de punir la bande de Gaza en supprimant les salaires
des membres du Fateh et de l’Autorité, elle ne fait que se soumettre à une condition
américaine. D’après ce que nous voyons, il ne semble pas que l’Autorité marche
avec nous dans le programme de la résistance.
Quant à la réunion du conseil
national palestinien à Ramallah, en l’absence des mouvements Hamas et Jihad
islamique et du FPLP, nous avons passé de longues heures de discussions et de
dialogue entre les forces autour de la légitimité palestinienne, la direction
du peuple et de l’OLP, et de nombreux accords ont été formulés au Caire, à
Gaza, et dernièrement, à Beirut, pour qu’il y ait un conseil national
palestinien où sont représentées toutes les forces palestiniennes autour d’un
programme national. Nous avons été
surpris lorsque l’Autorité a réuni le conseil national à Ramallah, où elle a
rassemblé ceux qui se sont déclarés membres de ce conseil. Nous n’avons perçu
aucune décision de valeur qui en soit issue. Ce fut une mise en scène qui
convient à l’Autorité, qui n’aura aucune conséquence positive, et il pourrait
même avoir des décisions contre le peuple palestinien, en poursuivant les
sanctions contre Gaza et en prenant des mesures contre la résistance. Il faut
placer le conseil à sa place naturelle, il n’a aucune légitimité ni unanimité,
car plus de la moitié du peuple palestinien n’y est pas représenté. Il
représente un état de règlement avec le projet sioniste, et c’est pourquoi les
forces de la résistance ne reconnaissent pas les décisions de ce conseil, selon
sa structure. D’ailleurs, il ne peut avoir aucun effet pour changer le paysage
palestinien, la résistance devra s’accrocher à sa position et sa vision, et ne
pas reculer. Le projet de l’Autorité a entièrement échoué, et tout ce qu’elle
entreprend, c’est d’être l’intermédiaire entre les ouvriers qui travaillent en
« Israël » pour vivre, en facilitant leur déplacement. Elle est
partenaire du régime arabe pour achever la question palestinienne. Les accords
d’Oslo ont consacré la défaite du projet national palestinien, car ce projet a
instauré l’OLP, avec le but de « libérer la Palestine », et lorsque
l’OL P a déclaré que la Palestine est devenue « Israël » à Oslo, elle
a annoncé la mort de son projet.
Il n’y a rien qui s’appelle
division palestinienne. Il y a un projet de résistance, et un autre contre la
résistance. De nombreuses tentatives ont été menées pour trouver un minimum
d’entente, mais l’Autorité ne veut aucun minimum. Nous sommes allés aussi loin
que possible pour un projet convenant à tous, qui préserve la résistance et
nous éloigne des nombreux détails, mais le résultat est que l’Autorité de
Ramallah a refusé et a rejeté l’accord de Beirut. En tant que forces de la
résistance, nous sommes prêts à une entente dans le cadre de la poursuite de la
résistance et le refus d’abandonner nos droits. Mais l’Autorité négocie en
demandant la remise des armes de la résistance en contrepartie de la nourriture
du peuple. Elle affirme apporter l’argent des Américains et des Européens, et
nous propose de nous soumettre au projet d’Oslo, pour que Gaza soit
l’équivalent de la Cisjordanie, pour que l’Autorité puisse la gouverner. C’est
pourquoi je pense que le blocus va se poursuivre, ainsi que les sanctions, et une agression « israélienne »
contre Gaza est probable, car la résistance n’est pas acceptée. Dans la vision
de l’Autorité, Gaza est un regroupement de terroristes qu’il faut
abattre : « ou bien vous vous soumettez ou bien c’est
« Israël » qui s’en charge. » Cependant, la résistance est toujours
prête, et les guerres passées ont prouvé que Gaza peut se défendre, et qu’il
fera échec à toute agression.
Allocution du 14 mai
Le 14 mai, à l’occasion d’une rencontre organisée par les ulémas, pour le 70ème anniversaire de la « Nakba de la Palestine et de la nation », Ziad Nakhalé a déclaré :
« L’occupation parie sur ses
alliés, leur force et leur répression, alors que nous, nous parions sur les
peuples de notre nation, leur volonté, et sur nos martyrs et nos combattants..
Les sacrifices de notre peuple ne sont pas vains, et par notre volonté, nous ne
les rendrons pas vains. Les peuples qui se soulèvent aujourd’hui contre le
blocus de Gaza, le blocus d’al-Quds, le blocus de la Palestine et des réfugiés,
pour dessiner les traits de l’avenir ne subiront pas la défaite, ce peuple qui
se lève dans la souffrance et la douleur, avec une telle capacité et vitalité,
ne peut que remporter la victoire. Le peuple palestinien grandiose a brisé la
silence, il ne craint plus la mort, même quand il est sans armes, il ne craint
pas non plus d’être abandonné, car il a décidé d’aller directement vers la
liberté, il ne craint plus la suprématie du faux, car il possède la capacité de
mourir en martyr et qu’il voit les portes d’al-Aqsa s’ouvrir devant lui,
génération après génération, même si le chemin est long. Ceux qui ont peur de
mourir, n’ont aucune place aujourd’hui dans les rangs qui s’avancent pour remporter
la prochaine victoire, ceux qui s’alourdissent sur terre et qui sont satisfaits
de rester en arrière, ils le resteront, ceux
qui marchent de manière à irriter les mécréants et les ennemis, sont
aujourd’hui les dirigeants de la marche du retour vers al-Quds et la Palestine.
L’instant historique au cours
duquel nous affrontons tous les tyrans venus des Etats-Unis de leurs alliés
dans le monde, ne durera pas longtemps, nous ne nous soumettrons pas et nous ne
nous attristerons pas, tant que nous avons foi dans notre droit et en
nous-mêmes, et que nous ne nous sommes pas promis une liberté gratuite. Notre
peuple est toujours prêt à payer le prix de sa liberté et de la liberté de la
Palestine, avec son sang. Tant que nous avons cette volonté et cette force,
nous réaliserons nos objectifs, nous ne lèverons que les drapeaux de la
victoire, que nous soyions martyrs ou vivants, nous allons vers notre droit et
nous savons que le droit sera vainqueur, même si le chemin est long.
70 ans d’occupation n’est pas
plus long que 4000 ans de notre présence sur cette terre. Al-Quds et la volonté
de Dieu sont plus puissantes que Trump et Netanyahu, le Voyage Nocturne est
plus fort que tous les voleurs de l’histoire et des droits de l’homme.
Voici le peuple palestinien qui
se révolte à la face des tueurs, de ceux qui ont bâti leur civilisation et
leurs Etats sur le sang des peuples et les souffrances des opprimés. Ceux qui se
présentent aujourd’hui comme extension des guerres passées et qui veulent
couronner leur occupation de la Palestine en dominant al-Quds, et qui au jour
de la Nakba, veulent nous dire à tous, Arabes et musulmans, que ce jour où nous
proclamons que al-Quds est la capitale d’ « Israël », est le
jour de votre défaite, c’est le jour où nous annonçons votre humiliation,
qu’allez-vous faire ? C’est plus qu’un défi, plus qu’une victoire, c’est
une autre Nakba. Levons-nous tous ensemble, nous devons poursuivre afin que nos
prières aient encore un sens, et que les appels à la prière quotidiens aient
une valeur dans notre vie.
Interview à la chaîne Al-Mayadeen
Au cours d’une interview sur la
chaîne Al-Mayadeen le 14 mai, Ziad Nakhalé a affirmé :
Il n’y a pas de paix dans la
région avec « Israël », ce qui se dit à propos des règlements n’est
en fait qu’illusions. Le projet de l’Autorité palestinienne consistant à
instaurer un Etat en Cisjordanie et dans la bande de Gaza, n’existe plus à
cause de la domination « israélienne » sur la Cisjordanie, remplie de
colonies. Le transfert de l’ambassade américaine vers la ville occupée
d’al-Quds exprime l’achèvement du projet sioniste, qui est d’asseoir sa
domination sur la Cisjordanie. C’est pourquoi le projet de paix est une
illusion, qui fut propagée à un moment donné et que des Palestiniens ont
acceptée. Ce qui s’appelle le deal du siècle est le nouveau titre de ce qui
existe déjà, si nous réalisons la nature du projet « israélien » dans
la région, qui a pour base « pas d’Etat palestinien en Cisjordanie ».
« Israël » s’est débarrassé de la bande de Gaza, mais ce dernier est
toujours sous la domination de l’occupation « israélienne », qui la
considère comme une terre occupée, et l’Egypte se comporte ainsi avec la bande
de Gaza. C’est pourquoi ils ne peuvent ouvrir le passage terrestre de Rafah,
entre l’Egypte et Gaza, sans une autorisation préalable d’ « Israël ».
Le peuple palestinien ne peut
faire des concessions relatives à son droit historique en Palestine. Notre
message est que les générations se transmettent que la Palestine est la patrie
du peuple palestinien. Le conflit avec « Israël » est lié à
l’histoire, à la religion, aux concepts, et ce n’est pas un conflit de
l’immédiat, car « Israël » a été fondé en tant que projet de
l’Occident dans la région et dans le cadre du conflit entre civilisations. Cet
instant historique que nous vivons, est un état de démoralisation et de
faiblesse arabe, et nous avons vu le voyage de Trump en Arabie saoudite et tous
ces Etats arabes et musulmans venus présenter la soumission à la politique des
Etats-Unis. « Israël » n’acceptera pas un règlement avec les
Palestiniens, puisqu’il a refusé la proposition arabe au sommet de Beirut en
2002, connue sous le nom d’initiative arabe pour la paix, et dans laquelle les
Etats arabes avaient affirmé leur disposition à reconnaître
« Israël ».
Il faut qu’ « Israël »
réalise que nous n’acceptons pas d’être tués comme cela a lieu aux abords de
Gaza. La résistance est cependant présente et tous les jours, nous menons une
évaluation et espérons que les choses s’améliorent, et que la résistance ne
soit pas obligée de riposter, mais si la guerre nous est imposée, la résistance
est prête à défendre son peuple avec mesure, et ses capacités sont plus
importantes qu’avant. La résistance n’a jamais cessé de développer ses
capacités depuis l’agression de 2014, nous avons pleinement confiance dans celles-ci,
qui se sont d’ailleurs multipliées. Malgré le blocus, la résistance continue à
fabriquer des armes. Sans exagérer, les capacités de la résistance sont bien
meilleures qu’en 2014, « Israël » le sait bien, car il surveille et
suit tout ce qui se passe. S’il nous impose la guerre, il verra une résistance
forte, solide, compacte, qui a beaucoup plus de moyens qu’auparavant.
L’Iran est le seul Etat qui
soutient la résistance palestinienne, il recueille tous les groupes de la résistance.
A un certain moment, les frères du mouvement Hamas s’en sont un peu éloignés,
mais finalement, ils n’ont pas eu d’autre choix que de s’ouvrir à l’Iran d’une
manière importante, et les choses sont revenues à leur nature, car le monde
arabe n’a pas accepté le mouvement Hamas, puisqu’il refuse la résistance à
« Israël ».
Nous reprochons aux Arabes et
musulmans d’avoir tourné le dos aux Palestiniens et de s’aligner sur les
politiques américaines dans la région et sur la conception américaine de la
nature du conflit. Nous avons encore plus de reproches aux Arabes qui vont vers
la normalisation avec « Israël ». Il y a à présent de nombreux
projets de normalisation des relations et d’admettre sa présence dans la
région. La situation interne palestinienne ne justifie pas la reconnaissance
d’ « Israël » par les Arabes, d’autant plus que les Arabes sont
associés aux Palestiniens, il ne faut pas qu’ils fuient loin de la question
palestinienne, ils ont déjà participé au
conflit avec « Israël ».
Mais les Arabes ont pris une
autre voie, concernant la cause palestinienne, en liaison avec
« Israël » et les Etats-Unis, et c’est pourquoi la normalisation
reste un fait mineur, tant qu’ils ont cette position, car il s’agit d’abord
d’un changement de voies et de stratégies dans la région, les Arabes se
dirigent vers une autre voie. Mais malgré cette position arabe faible, nous
avons confiance dans les peuples arabes. Cette situation d’humiliation arabe et
de dépendance envers les Etats-Unis et « Israël » ne durera pas. Le
peuple palestinien sera debout pour affronter les plans de liquidation de la
cause palestinienne, et même l’Autorité palestinienne, responsable du projet de
règlement, n’acceptera pas de signer ce que veulent les Etats-Unis. Le
président de l’Autorité a même évoqué, suite au transfert de l’ambassade
américaine à al-Quds, « la colonie américaine », cette position
signifie que les Palestiniens ne signeront pas ce qui s’appelle
« paix avec « Israël ». Les peuples découvriront la vérité
et réaliseront que la dépendance envers la politique américaine emmenera toute
la région vers le projet sioniste.
Concernant la Syrie : malgré
les multiples changements en Syrie tout au long des sept années, la politique
syrienne n’a pas changé envers « Israël », et c’est pourquoi
« Israël » vise la Syrie, en tant que soutien à la résistance
palestinienne et libanaise. Selon la vision commune de cet axe solide, la
défense de la Syrie est nécessaire car elle fait partie d’un large front, qui
s’élargit de jour en jour, pour affronter le projet
américano-« israélien ».
La déclaration de sayyid Hassan
Nasrallah, secrétaire général du Hezbollah au Liban, disant que la victoire de
l’axe de la résistance est une victoire pour la Palestine est juste, car
cet axe est celui qui soutient la résistance en Palestine, et lorsque cet axe
remporte une victoire, il consolide nos capacités vers la Palestine pour
affronter l’ennemi sioniste. Les tirs de fusées à partir de la Syrie vers les
buts « israéliens » sont un message important en direction des
intéressés, en premier lieu « Israël », car la Syrie fait partie de ceux
qui s’opposent au projet sioniste. La Syrie est un Etat qui a des positions
claires concernant le conflit arabo-« israélien », qui est le soutien
aux organisations de la résisstance et à l’alliance qui affronte
« Israël », la Syrie a conservé cette position stable et historique.
Nous souhaitons que la Syrie sorte totalement de la crise qui la secoue et
qu’il ne reste sur le terrain qu’une Syrie ayant une position claire dans le
conflit. Lorsque cela aura lieu, la Syrie conservera son attitude de soutien à
la résistance palestinienne, car c’est une question de concepts et non de
politique. La Syrie a un long rôle historique dans le soutien à la résistance.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire