Les opérations de la résistance en Cisjordanie occupée
ont marqué ce mois de décembre 2018, ainsi que la féroce répression qui les ont
suivies, par l’occupant qui réalise qu’une nouvelle génération de résistants
prend la relève et l’affronte de face, armes à la main, avant de s’enfuir.
Le
résistant martyr Ashraf Na’alwa n’a pu être exécuté que deux mois après l’opération
qu’il a menée dans la colonie « Burkan », et les sionistes sont
toujours à la recherche du résistant qui a abattu deux soldats et blessé d’autres,
près de la colonie « Ofra ». Malgré le quadrillage et le matériel
sophistiqué qu’elle possède et malgré les colonies qui pullulent, l’armée
sioniste réalise qu’elle est en terre conquise, ce qui la rend fragile face à
la détermination du peuple palestinien à en finir avec la présence coloniale.
Mais, de nouveau, l’Autorité palestinienne instaurée par les funestes accords d’Oslo
en 1993 montre qu’elle est utile à l’occupant, et seulement à lui, puisque la « coordination
sécuritaire » dont ses responsables sont fiers, est le bras criminel qui
empêche les Palestiniens de résister comme ils le souhaitent :
arrestations, tabassage, poursuites, convocations et torture dans ses prisons.
Mais Mahmud Abbas ne se contente pas de réprimer toute volonté de libération,
il accuse les résistants de servir l’occupant et dénonce leurs actes de
bravoure. Selon lui, l’occupant aiderait le Hamas à destabiliser la Cisjordanie
occupée, insultant une fois de plus les résistants et le peuple palestinien.
Voilà pourquoi il a décidé de dissoudre le conseil législatif, formé par les
accords d’Oslo aussi, non parce qu’il s’insurge contre ces funestes accords,
mais parce qu’il veut sanctionner Hamas, creusant une fois de plus le fossé
entre la direction politique palestinienne.
Le plan de liquidation de la cause palestinienne
annoncé par le président américain Trump a du mal à se mettre en place, malgré
la normalisation de régimes arabes, notamment de la péninsule arabe, avec l’occupant
sioniste, malgré les pressions que ces régimes exercent sur les Palestiniens, et
malgré la colonisation et judaïsation forcenée de la ville d’al-Quds et de la
Cisjordanie. Le peuple palestinien, le seul à pouvoir entériner un tel plan, le
refuse, que ce soit au niveau de Mahmud Abbas, qui attend la chute de Trump et
une administration américaine moins obtuse, ou au niveau des organisations de
la résistance, qui poursuivent leur marche vers la liberté, en attendant le
réveil des masses arabes et leur capacité à faire bouger leurs régimes en
faveur de la Palestine. Bien que la période soit très critique pour la région,
avec l’offensive américano-sioniste approuvée par des régimes arabes, il semble
bien cependant que le front de la résistance tienne bon et qu’il avance et se
développe sûrement, et que l’année 2019 pourrait apporter quelques éclaircies pour
la région.
Martyrs du mois
de décembre 2018
Mohammad Habali, 22 ans, handicapé, du camp de
Tulkarm, exécuté par l’occupant le 4/12, au cours d’affrontements avec la
population. Les forces sionistes ont envahi le quartier ouest de la ville, à la
recherche du martyr Ashraf Na’alwe, qui était toujours en fuite.
Umar Awawde, 27 ans, exécuté par l’occupant le 11/12
dans le village Idhna, près d’al-Khalil. Il est décédé à l’hôpital civil
d’al-Khalil. Le martyr Awawde avait refusé de s’arrêter à un barrage de
l’occupant.
Ahmad Abu Abed, 4 ans, de Bani Suhayla, à l’est de
Khan Younes, exécuté par l’occupant lors de la marche du retour du 7/12. Il est
décédé à l’hôpital le 11/12.
Ashraf Na’alwe (23 ans), exécuté le 13/12 dans le camp
de ‘Askar, près de Nablus, où le combattant avait trouvé refuge. Le combattant
martyr Ashraf Na’alwe a tué deux colons au mois d’octobre, avant de s’enfuir.
Toutes les forces sécuritaires de l’occupant étaient à sa recherche, pendant
plus de deux mois. Ses frères, sœurs et père et mère ont été arrêtés à tour de
rôle, ou ensemble, en vue de l’obliger à se rendre. Le jour de son martyre, ils
étaient en prison. Ashraf Na’alwe s’est battu et ne s’est pas rendu, dans la
maison où il était caché. Avant don décès, il lisait un livre de la résistance
consacré aux méthodes des instructeurs sionistes lors des arrestations et
comment leur échapper.
Salih Barghouty, du village de Kobar, près de
Ramallah. Il est accusé d’avoir participé à l’opération de la résistance sur la
colonie Ofra, quelques jours auparavant. Les forces de l’occupation ont envahi
le village le 13/12 et arrêté le martyr, avant de l’exécuter dans leur véhicule
qui le transportait à la prison. Son père Omar Barghouty et son oncle Fakhri
Barghouty sont d’anciens prisonniers libérés. Son père a été aussitôt arrêté. Sa
détention est renouvelée.
Amjad Mtayr, exécuté le 13/12 dans la rue al-Wad dans
la vieille ville d’al-Quds, accusé d’avoir voulu poignarder deux soldats de
l’occupation.
Hamdane al-Arida, 60 ans, exécuté par l’occupant qui
l’a accusé d’avoir voulu écraser des soldats près de la ville de Bayt Lahem, le
soir du 13/12. Le martyr Hamdane sortait de son lieu de travail, la zone
industrielle de Bayt Lahem. Il est originaire de la région de Jénine.
Mahmud Nakhle, 18 ans, du camp al-Jalazon, au nord de
Ramallah. Le jeune martyr a été exécuté par l’occupant, au cours
d’affrontements entre les jeunes du camp et les forces sionistes le 14/12. Il a
interdit son secours par l’ambulance et l’a laissé plus de 40 minutes baigner
dans son sang.
Sumayya Nassir, 86 ans, tuée par refus de l’occupant
de permettre son transport en ambulance, après qu’elle ait subi une attaque au
cœur dans la mosquée al-Aqsa. Elle était originaire du village al-Jitt en
Palestine occupée en 48 (15/12).
Mohammad Al-Abbassi, 17 ans, froidement exécuté le
21/12 par les colons de « Beit Il », alors qu’il se trouvait en
famille, dans une voiture obligée de passer par là. De Selwan, dans al-Quds, il
se rendait Nablus.
Mohammad Jahjouh (16 ans) du camp Shate’, Mahir
Yassine (40 ans) de Nussayrat, Abdel Aziz Abu Shari’a (27 ans), Munir Shbayr
(18 ans), exécutés par l’armée d’occupation, lors de la marche du retour du
21/12, placée sous le signe de « fidélité aux héros de la
résistance ».
Sharif Radwan (36 ans), décédé le 21/12 des suites de
ses blessures au cours de la marche du retour du 14 Mai 2018.
Karam Fayyad (26 ans) exécuté au cours de la marche du
retour du 28/12, placée sous le signe de « nous ne négocions pas notre
droit de vivre dignement ».
Un centre palestinien de recherches a publié les
statistiques suivantes : le nombre de martyrs de la « grande marche
du retour », depuis le 30 mars 2018 s’élève à 253 martyrs, dont 11 martyrs
toujours détenus par l’occupant. Près de 26000 Palestiniens de la bande de Gaza
ont été blessés, dont 13750 ont été hospitalisés. Les martyrs enfants sont au
nombre de 45. Le nourrisson Bayan Abu Khmaysh, âgée d’un an et demi, est la
plus jeune des martyrs.
Résistance
9/12 un
groupe de résistants parvient à attaquer des colons près de la colonie Ofra en
Cisjordanie. L’attaque a fait 9 blessés parmi les colons et les résistants ont
pu se retirer.
Qui a
emporté deux mitraillettes de l’armée sioniste, près de la
« frontière » avec le Liban, abandonnées et oubliées par deux soldats
sionistes, alors que Netanyahu lançait son opération de creusement de
souterrains vers le Liban ? En tout cas, deux mitraillettes ont été
portées disparues le 8/12.
13/12 :
Le résistant martyr Amjad Mtayr exécute une opération contre des colons dans la
ville d’al-Quds, rue al-Wad. Les sionistes ont tiré sur lui et l’ont abandonné
gisant dans son sang pendant 40 minutes, et empêché son secours.
Deux
colons sont blessés par une opération à l’arme blanche, dans « Beit
Shemesh » au sud-ouest de la ville occupée d’al-Quds. Les résistants
parviennent à se retirer.
Trois
soldats sionistes sont abattus par des résistants qui tirent des coups de feu,
avant de s’enfuir, au sud de Selwad. Un des résistants descend de voiture,
arrache le fusil des mains du sioniste et l’abat. La résistance salue cet acte
de bravoure qui montre la témérité des résistants et leur audace et cette
nouvelle génération de résistants qui ne craint pas l’occupant.
Un
soldat sioniste est blessé par une pierre lancée dans la colonie de Beit Il,
bâtie sur la terre de la ville de Bireh. Le résistant est entré dans la colonie
et a frappé le soldat, qui est moyennement blessé.
Des
affrontements ont eu lieu à l’entrée du camp al-Jalazon, après les
manifestations imposantes qui ont parcouru les villes de Ramallah et Bireh et
plusieurs villages de la région. Les sionistes ont tiré des coups de feu et des
bombes de gaz, blessant des dizaines de citoyens. Les affrontements ont également
eu lieu au barrage de Huwwara, au nord, près de la ville de Nablus, à plusieurs
reprises. Des affrontements ont eu lieu dans la ville d’al-Khalil.
Des
affrontements ont lieu le 15/15 dans le camp al-Am’ari, au cours et après la
démolition de la maison familiale de Umm Nassir Abu Hmayd, mère d’un martyr et
de six prisonniers. Umm Nassir déclare : « nous ne sommes pas
démoralisés, nous ne nous soumettons pas, ma maison est un sacrifice pour la
Palestine et son peuple, si l’occupant la démolit, nous la reconstruisons. Cette
terre est à nous, tant que l’occupant est là, nous résisterons ». La
maison familiale avait été déj démolie en 1994 et 2003, par vengeance envers la
famille résistante.
Plusieurs
affrontements ont lieu avec les soldats de l’occupation dans les quartiers de
la ville d’al-Quds. Lors des funérailles du martyr maqdissi Mohammad Al
Abbassi, exécuté par des colons, les Palestiniens ont affirmé soutenir la
résistance et réclamé des opérations contre les sionistes. Des affrontements
ont eu lieu pendant les funérailles et après. Lors des funérailles des martyrs
exécutés par l’occupant en Cisjordanie occupée, de violents affrontements ont
opposé les Palestiniens aux forces de l’occupation, qui provoquaient les
manifestants. Au cours des funérailles, notamment après l’assassinat des
résistants Na’alwa et Barghouty, les slogans appelaient à la lutte armée et à
une intifada populaire.
Des
dizaines de milliers de Palestiniens se sont rassemblés à Gaza, pour célébrer
le 31ème anniversaire du déclenchement du mouvement Hamas. Le
secrétaire général du mouvement, Isma’il Haniyyé y a fait un discours, où il a
apporté de nouveaux éléments sur l’opération à Khan Younis, le mois dernier, au
cours duquel des agents sionistes infiltrés ont été démasqués et poursuivis, et
l’un d’eux abattu.
Au cours
du mois, les marches du retour et pour briser le blocus se sont poursuivies
dans la bande de Gaza. Alors que les marches maritimes se déroulaient les jours
du lundi en direction du nord, les marches du retour se poursuivaient, toujours
aussi populaires, vers l’est de la bande de Gaza. La 37ème marche du
7/12 a été placée sous le signe de « la grande Intifada » (rappel de
l’Intifada de 1987) ; Le 14/12, au cours de la 38ème marche, 75
citoyens ont été blessés. Elle s’est déroulée sous le signe de « la
résistance est un droit légitime », en riposte à la décision américaine de
dénoncer la résistance dans les instances de l’ONU. La 39ème marche
s’est déroulée le 21/12 en « fidélité aux héros de la résistance en
Cisjordanie », au cours de laquelle la population de Gaza a affirmé son
unité avec les Palestiniens de la Cisjordanie, victimes de la colonisation et
de la répression coloniale. Les sionistes ont exécuté 4 martyrs ce jour-là. Le
bureau unifié de la résistance a mis en garde les dirigeants sionistes de
poursuivre les massacres, affirmant qu’il riposterait très durement. Le 28/12,
la 40ème marche placée sous le signe de « nous ne négocions pas
notre droit à vivre dignement » a été moins sanguinaire, avec pour bilan
cependant un martyr handicapé.
Plusieurs
manifestants ont été blessés, dont des journalistes et des secouristes, au
cours des marches maritimes, les lundis de ce mois, qui ont rassemblé des centaines,
parfois des milliers de Palestiniens, malgré le froid.
Colonisation – répression, purification ethnique
Le 3/12,
l’armée sioniste blesse 47 Palestiniens parmi les participants à la 18ème
marche maritime au nord de la bande de Gaza.
L’armée
sioniste blesse 33 Palestiniens, à l’est de la bande de Gaza, lors de la 37ème marche du retour placée sous le signe
« vendredi de la grande Intifada des pierres ». Malgré le froid, des
centaines de Palestiniens se sont dirigés vers la zone est de la bande de Gaza.
L’armée de l’occupation a tiré des coups de feu et des bombes lacrymogènes et
de gaz.
Plusieurs
endroits dans le bourg de Selwan, situé au sud de la mosquée al-Aqsa, se sont
effondrés à cause de la pluie, mettant à nu les excavations pratiquées par les
associations sionistes sous la ville et le tunnel qui s’étend sur 1200 mètres,
allant de la mosquée al-Aqsa jusqu’à Wadi Helwa.
Des
dizaines de Palestiniens ont été blessés par balles et par les gaz dans le
quartier Massayef à Ramallah, le 11/12, au cours des affrontements entre les
forces de l’occupation et les Palestiniens. L’invasion sioniste de la ville
palestinienne, avec des centaines de soldats, avait pour but de terrorriser la
population et de défier l’Autorité palestinienne, qui n’a pu empêcher les
opérations de la résistance.
Les
colons protégés par l’armée d’occupation, ont agressé plusieurs villages et
plusieurs conducteurs au nord de la Cisjordanie. Ils ont attaqué une ambulance
autour d’al-Bireh.
75
blessés dont 7 secouristes et un journaliste, c’est le bilan de l’agression
sioniste sur la marche du retour, organisée dans la bande de Gaza, le 14/12, et
placée sous le signe de « la résistance est un droit légitime ».
15/15
l’occupant démolit à l’aube la maison familiale de Umm Nassir Abu Hmeid, dans
le camp d’al-Am’ari, en Cisjordanie. Dès l’aube, les soldats de l’occupation
envahissent le camp et demandent aux familles, 500 membres, de quitter leurs
maisons vers le stade d’al-Bireh, dans le froid, pour pouvoir faire exploser la
maison de Umm Nassir.
L’occupant
démolit une partie de la maison du martyr Ashraf Na’alwa, alors que sa famille
est toujours détenue, accusée de complicité avec le résistant. Des centaines de
Palestiniens de la région de Tulkarm se sont mobilisés pour empêcher la
démolition de la maison, mais les sionistes ont tiré des coups de feu et blessé
des manifestants (17/12).
Les
responsables de la colonie sioniste approuvent un nouveau plan de colonisation
en Cisjordanie occupée, en légalisant la présence de « points de
colonisation » installés par des associations coloniales. C’est la
deuxième fois que le knesset sioniste approuve la légalisation des colonies
dites sauvages, pour les différencier des colonies supervisées par la direction
coloniale.
L’occupant
démolit le village d’Al Araqib dans le Naqab occupé pour la 137ème
fois, durant ces cinq dernières années. Les habitants du village ont décidé de
s’opposer à la démolition de leur village et leur expulsion ailleurs, puisque
les terres leur appartiennent, et qu’ils refusent de s’en aller. Sheikh Sayyah
Touri, dirigeant de la lutte pour le maintien du village non reconnu en tant
que tel par les sionistes, a été emprisonné, accusé d’avoir empêcher les
policiers et autres bras de l’occupant de démolir (20/12).
L’occupant
a démoli 190 maisons appartenant à des Palestiniens au cours de l’année 2018
dans les territoires occupés en 1948, sous le prétexte qu’elles sont
construites sans autorisation préalable des autorités de l’occupation. Il a
démoli 68 maisons dans la région d’al-Quds et 178 bâtiments, dont 14 maisons
dans Bayt Hanina, 15 dans Selwan et Jabal Mukabbir. Il a démoli 31 maisons dans
la région d’al-Khalil, 11 maisons dans la région de Toubas et al-Aghwar nord,
11 maisons dans la région de Bayt Lahem, 8 maisons dans la région de Ramallah,
12 maisons dans al-Aghwar sud et Ariha, 6 maisons dans la région de Nablus, 8
bâtiments dans la région de Salfit, 9 maisons dans la région de Jénine.
Le
ministre colonial de l’agriculture a affirmé être fier que son ministère a ordonné
la démolition de 2172 bâtiments dans le Naqab occupé, en 2015, de 2523
bâtiments en 2017 et de 2775 bâtiments en 2018. Pour lui, c’est la guerre
contre « la domination arabe sur les terres ».
Le vol
des vestiges de la Cisjordanie, pour remplir le « musée colonial »
dans la ville occupée d’al-Quds. De nombreux vestiges ont été volés lors des
incursions en Cisjordanie occupée, et ces derniers sont exposés dans le musée
colonial sous le label « la terre du livre saint ».
L’occupant
vise les écoles palestiniennes de la Cisjordanie occupée : 5 écoles et
jardins d’enfants ont été détruits au cours de 2018, 20 bâtiments éducatifs ont
été détruits, dont la structure Abul Nawwar près d’al-Quds.
Al Quds au cœur de la nation
Selwan :
le bourg de Selwan, et notamment le quartier de Wadi Helwa, est menacé par la
judaïsation – purification ethnique. Depuis son occupation en 1967, les forces
occupantes refusent d’accorder des permis de construire aux Palestiniens, qui
ont quand même agrandi leurs maisons et construit de nouvelles. Depuis
plusieurs années, après que les sionistes aient planifié ce que deviendrait le
quartier sous leur domination, les habitants de Selwan ont reçu des ordres de
démolition, et parfois, de maisons plus vieilles que l’occupation. De plus,
l’occupant a raflé les terrains de Selwan, considérés comme des propriétés
appartenant au réfugiés. L’association sioniste Elad, la plus sauvage parmi les
associations sionistes, mène des travaux d’excavation au grand jour pour judaïser
le quartier, situé au sud de la mosquée al-Aqsa.
Le quartier recèle quantités
de vestiges historiques, mais les fouilleurs ne cherchent que les vestiges
« juifs », le reste est détruit ou enlevé et caché, pour appuyer la
thèse inventée par les sionistes sur le caractère juif de la ville occupée. Le
bourg recèle aussi des dizaines de sources d’eau, ayant servi à développer
l’agriculture maqdissie avant l’occupation. Mais l’occupant veut construire des
« parcs talmudiques » à la place. Dans Selwan, 73 points de
colonisation sioniste ont été plantés, avec 2417 colons, dont des membres
influents dans le gouvernement sioniste, et 26 tunnels ont été creusés, causant
la chute des maisons palestiniennes. Selwan est à nouveau menacé par le projet
de téléférique, qui volera de nouveaux terrains et empêchera les Maqdissis
d’ajouter des étages à leurs maisons.
La
mosquée al-Aqsa : tout au long de la période, les colons
sionistes n’ont cessé de profaner la mosquée, en y entrant pour célébrer des
rites ou pour se donner des leçons d’une histoire falsifiée concernant le
« temple juif » qui y serait enfoui. Ils viennent profaner par
groupes, allant de 5 à une centaine de colons, avec parfois à leurs têtes des
responsables politiques et sécuritaires de l’occupant : rien qu’entre le
19/12, où les profanateurs étaient au nombre de 94, et le 23/12, où ils étaient
118, ce sont des milliers de colons qui se ruent sur la mosquée pour affirmer
sa judaïsation. Au même moment, les forces de l’occupant interdisent aux
Maqdissis d’y pénétrer en instaurant des règles liées à l’âge des fidèles, et
en interdisant aux Palestiniens d’autres régions d’y venir. Les militants
maqdissis, qui insistent cependant à vouloir y entrer, sont éloignés de la
mosquée par des ordres, pour des périodes pouvant aller à plusieurs mois. C’est
le cas de Rushdi Abu Rumuz, qui récitait le Coran à l’entrée de la mosquée, et
qui en a élé éloigné pendant 15 jours, car la récitation du Coran aux portes de
la mosquée fut considérée comme une provocation.
Les
démolitions de maisons palestiniennes se poursuivent, à Selwan, un immeuble a
été démoli, et à Jabal Mukabbir, une maison dont la construction fut à peine
achevée. Le tribunal de l’occupation a approuvé le vol par les colons d’une
maison appartenant à une femme décédée, Maryam Abu Zwayr, dans Wadi Helwa. Ses
héritiers devraient quitter le lieu en 2019, alors que le terrain sur lequel
est bâtie la maison appartient au maqdissi Jamil Siyam, décédé.
Une
campagne populaire est organisée dans al-Quds et ses environs pour empêcher le
vol des terrains par des intermédiaires palestiniens ou autres, en falsifiant
les documents. Après le vol de plusieurs terrains de cette manière, les autorités
religieuses ont banni de la communauté ces intermédiaires connus, et certains d’entre
eux ont arrêtés et emprisonnés chez l’Autorité palestinienne. Les Etats-Unis
font pression sur l’Autorité pour les libérer.
Dans les geôles sionistes
Selon un
chercheur palestinien, les prisonniers malades ou blessés forment 17% de l’ensemble
des prisonniers palestiniens détenus dans les prisons sionistes. 27 prisonniers
souffrent de cancer, et 33 sont handicapés.
L’occupant
agresse trois enfants après leur arrestation, au cours des interrogatoires. Les
enfants Ahmad Abu Sneine, 16 ans, a été soumis à la torture et sauvagement
frappé dans le centre de Moskobiyye, où il est resté 22 jours. Le jeune Nabil
Sadr, 16 ans, a été sauvagement battu lors de son transfert à la prison de
Ramle. Et le jeune Mohammad Ubaydu, 16 ans, a été soumis à des interrogatoires
durs et a été frappé sauvagement dans le centre de détention de Moskobiyye, où
il est resté 30 jours.
Le
responsable des prisonniers du mouvement du Jihad Islamique en Palestine, Zayd
Bsissi (41 ans) de Ramine, près de Tulkarm, a déclaré dans une lettre envoyée à
la radio « Sawt al-Asra », que les années de détention ne font que le
raffermir dans la voie qu’il a choisie et à poursuivre la voir de la résistance
et du jihad. Il a affirmé la nécessité
d’unifier les rangs palestiniens et de réorganiser l’OLP pour que l’ensemble
palestinien, national et islamique, participe à la lutte. En prison depuis
2001, il a été condamné à la prison à vie plus 55 ans.
Le
prisonnier blessé Salih Barghouty (52 ans) de Kobar (Ramallah) a dû être
hospitalisé et sa jambe a été amputée, parce que les sionistes l’ont laissé
sans soins après avoir tiré sur lui.
L’administration
de la prison de Damon, où sont détenues les prisonnières palestiniennes, a
imposé de nouvelles sanctions contre elles, dont l’interdiction de se servir de
la cantine pendant un mois et l’interdiction des visites familiales pendant
trois mois et des taxes de 100 shekels pour chacune. L’administration a
également sanctionné la cellule 11 après l’avoir investie par 45 soldats qui
ont confisqué tous les appareils électriques. Les prisonnières Yasmine Sha’ban,
Khalida Jarrar, Rawan Abu Matar, Sabirine Zubaydat, Maysun Jabali, Hanine A’mar
et Nuran Awad ont été placées en isolement.
L’occupant
a renouvelé la détention administrative du prisonnier Abdel Halim Izzidine (49
ans) pour 6 mois, le jour prévu de sa libération. De Arraba, dans la province
de Jénine, Abdel Halim fut le premier à subir la détention à domicile au temps
de l’Autorité palestinienne, en 1999, pour 9 mois, juste après sa libération
des prisons de l’occupation. Père de trois enfants, il a été détenu pendant 20
ans, à plusieurs intervalles, par les sionistes. Il est un des fondateurs du
mouvement du Jihad islamique dans la Cisjordanie occupée.
Sheikh
Raed Salah, dirigeant du mouvement islamique dans les territoires occupés en
48, est victime de la prolongation de la détention à domicile pour trois mois.
60
prisonniers détenus dans la prison du Naqab menacent de mener la grève de la
faim si l’occupant ne libère pas immédiatement Khawla Zitawi, 40 ans, de la
région de Nablus, qui est une ancienne prisonnière lilbérée. Elle a été arrêtée
lors de la visite à son frère, Abdallah Zitawi, condamné à 7 ans de prison.
Khawla Zitawi avait été prisonnière en janvier 2007, où elle obtenu de pouvoir
garder avec elle son bébé âgé de 7 mois.
La santé
de la prisonnière Nisrin Abu Kamil (46 ans) s’est détériorée, par manque de
soins. Originaire de la ville de Haïfa, elle était résidente à Gaza et fut
arrêtée au passage de Eretz le 18/10/2015. Elle a subi un interrogatoire musclé
dans la prison de Ascalan, avec des séances de torture. Mère de sept enfants,
le plus jeune est un nourrisson de 7 mois. Elle a été condamnée à 7 ans de
prison.
Le
tribunal de l’ocupation a condamné Suzanne Abu Ghannam à 11 mois de prison,
pour « incitation » sur Facebook. Elle avait été arrêtée en août 2018
dans sa maison à Tur, à l’est d’al-Quds, et a été emmenée à Moskobiyye, puis à
la prison Hasharon. Suzanne Abu Ghannam est la mère du martyr Mohammad (17 ans)
qui a été exécuté par l’occupant en juillet 2017 lors des manifestations dans
al-Quds pour refus des portes électroniques sur la mosquée al-Aqsa.
6
prisonniers sont toujours en isolement dans la prison de Meggido, dans des
conditions difficiles : il s’agit de Imad Sirhan, Imad Batran, Wael Nu’ayrat,
Mohamad Shawish, Ibrahim Arouj et Ashraf Abu Srour.
Le jeune
prisonnier blessé Ayham Sabbah a été condamné à 35 ans de prison pour avoir
mené une opération de résistance contre les colons, au centre commercial de l’occupant
en février 2016.
Au cours
de l’année 2018, le Knesset sioniste a voté et proposé plusieurs lois contre
les prisonniers : prélèvement des sommes versées aux prisonniers et à
leurs familles du dû à l’Autorité palestinienne, la peine de mort pour les
prisonniers, la cessation de financer les soins aux prisonniers et blessés
prisonniers, expulsion des familles des prisonniers, interdiction des
libérations avant terme.
En
Cisjordanie et la bande de Gaza, 6489 Palestiniens ont été détenus en 2018 dont
1063 enfants, 140 femmes, 6 députés et 38 journalistes. 23 prisonniers sont de
nationalité jordanienne et syrienne.
A cause
des pressions sionistes et américaines, l’Autorité palestinienne est en voie de
modifier les tâches de Nadi al-Assir, fondé en 1993, pour ne s’occuper que des
prisonniers libérés. Après la suppression d’un ministère chargé des
prisonniers, il semble bien que l’Autorité palestinienne baisse les bras devant
les pressions et chantages exercés sur elle.
La presse palestinienne
Editorial d’al-Istiqlal (1276) : « la Cisjordanie leur fait peur, les résistants sortent vers eux à tout instant et partout, et les opérations (de la résistance) leur occasionnent des pertes directes. Il semble que l’opération menée hier, selon les estimations sionistes, soit une opération organisée, précise, qui indique que les exécutants sont entraînés et qu’ils longuement préparé l’opération… Après la longue poursuite du martyr Ashraf Na’alwa, pendant deux mois, l’occupant est de nouveau tenu en échec, malgré la coordination sécuritaire, les moyens de contrôle sophistiqués et l’utilisation des traîtres et des unités spéciales… L’occupant doit savoir que ni le soutien américain, ni la normalisation arabe, ni la coordination sécuritaire, ne peuvent lui assurer la stabilité et la paix.
« Gaza
est plus petite que la Palestine, mais plus grande que « Israël »
écrit Walid Qitati, membre du bureau politique du mouvement du Jihad islamique
en Palestine. « Elle est plus grande que « Israël » par sa
résilience, sa résistance et son refus d’être brisée, ainsi en est-il de tout
le peuple palestinien, qui résiste et s’accroche à son droit à la Palestine, de
la mer au fleuve, qui s’accroche à son unité, entre l’intérieur et l’extérieur,
en Cisjordanie, Gaza et la Palestine occupée en 48 ».
« Avec
la fin des manifestations de la 40ème marche du retour, les
statistiques relatives au nombre des martyrs et blessés, depuis le début des
marches du retour sont parues : 243 martyrs, dont 44 enfants, et 5 femmes,
et 26000 blessés forment le bilan des marches du retour. Ces chiffres énormes
indiquent que nous affrontons un ennemi féroce pour qui l’écoulement du sang
palestinien et la mort sont faciles, un ennemi qui voit dans le peuple
palestinien une cible, qui ne respecte aucune charte internationale des droits
de l’homme, ni les décisions et les accords, qui dédaigne négocier avec une
autorité faible qui ne possède aucune carte de pression pouvant obliger
l’occupant à faire des concessions aux Palestiniens, un ennemi qui se joue du
mensonge de la paix, qui s’est habitué à tout prendre sans rien donner, qui
sait que la Palestine ne peut contenir deux peuples, elle est soit à lui, soit
aux Palestiniens, c’est pourquoi il est monstrueux envers les
Palestiniens ; il s’appuie sur l’administration américaine pour faire
passer ses plans et ses complots, il est parvenu à s’infiltrer dans le mur de
la protection arabe de notre cause palestinienne, grâce aux officiels arabes
avec certains dequels il a noué des alliances, ceux-là qui pensent que la
protection de leurs trônes dépend de l’administration américaine et de ses
alliés. Mais la marche se poursuit, par la volonté de notre peuple et la
détermination de la résistance, ils sont notre choix, que nous avons toujours
adopté, et notre certitude que nous parviendrons à notre but, tant que nous
nous accrochons à nos droits et à nos constantes palestiniennes. Nous avons
emprunté la voie juste, et le chemin pour parvenir à la victoire commence par
tirer sur l’occupation (éditorial al-Istiqlal 30/12).
Le
centre Atlas pour les études « israéliennes » se penche sur l’opération
sioniste « bouclier du nord » qui a consisté à démolir ce que l’entité
sioniste considère comme des tunnels creusés par le Hezbollah vers l’intérieur
de la Palestine occupée. L’armée sioniste, qui possède du matériel puissant et
sophistiqué, a voulu montrer ses capacités. Mais les sols rocheux donnent de
meilleurs résultats, avec ce matériel, que les sols friables de la bande de
Gaza. Le message que les sionistes ont voulu envoyer au Hezbollah est qu’ils ne
veulent pas la guerre. Les buts de l’opération servent surtout à rassurer le
front interne, pour effacer la honte subie lors de l’agression contre Gaza au
mois de novembre.
Le pouls de la résistance : communiqués et déclarations
Abdel
Aziz Minawi (mouvement
du Jihad islamique en Palestine) a déclaré, au cours d’un congrès en Iran :
« « Israël » est un défi qui nous rassemble, sa fondation sur
notre terre sacrée n’est pas isolée des forces de l’arrogance mondiale,
occidentale et américaine plus précisément. L’occident a soutenu le mouvement
sioniste et continue à le soutenir, parce qu’il poursuit son agressivité envers
l’Islam et ses peuples…Israël est la progéniture de cette alliance, c’est la
base de l’agression, l’outil du projet colonial mondial occidental à l’heure
actuelle.
Le père
Manuel Mussallam, membre du conseil islamo-chrétien pour le soutien
aux lieux sacrés et ancien responsable de l’église latine dans la bande de Gaza
a déclaré le 6/12 : La ville d’al-Quds et tous les lieux saints, musulmans
et chrétiens, ainsi que le fusil, sont de notre responsabilité jusqu’à la
libération. « Al-Quds prend sa véritable signification lorsqu’elle s’étend
de Ras-Naqura à Umm al-Rashrash, du fleuve à la mer, » insistant sur le
fait que la ville d’al-Quds est la clé de la paix mondiale ».
Sheikh
Ikrima Sabri,
orateur de la mosquée Al-Aqsa, dans al-Quds occupée, a déclaré que la mosquée
est entièrement musulmane et ne saurait être partagée, car les Juifs n’y ont
aucun droit, et ils ne peuvent avoir des droits en violant le lieu. Il a
dénoncé la participation de certains individus aux ventes illégales de maisons
maqdissies aux associations sionistes.
Dr. Hassan
Khrayshe,
deuxième adjoint du président du conseil législatif palestinien (de l’Autorité
palestinienne) a déclaré : « la dissolution du conseil législatif
(par Mahmud Abbas) non seulement entérine la division palestinienne mais va
vers une réelle séparation. Les déclarations de M. Abbas sont illégales et
illégitimes, étant donné que le conseil législatif est son propre maître… La
dissolution du conseil législatif signifie que le président n’est plus
président, car les prérogatives se chevauchent ». (9/12).
Communiqué du mouvement Hamas après le
martyre de Ashraf Na’alwa et Saleh Barghouty : « le choix de notre
peuple palestinien est la résistance, et c’est par la résistance que nous
chasserons l’occupant et libérerons notre terre et les lieux saints, la
Cisjordanie demeurera impossible à casser, les meurtres par l’occupant lâche ne
nous empêcheront pas de porter le fusil ni de poursuivre la résistance. »
(13/12)
Le Pr
Abdel Sattar Qassem, à propos de la répression par les services
sécuritaires de l’AP des manifestations contre l’occupation : « les
appareils sécuritaires ne sont visibles que lors de la répression contre les
citoyens, elles disparaissent entièrement lorsque les sionistes envahissent une
ville ou un village palestiniens, et n’ont aucune présence lorsqu’il faut
assurer la sécurité des citoyens vivant dans les lieux à proximité des colonies ».
Umm
Nassir Abu Hmayd, dont la maison a été démolie, alors que ses 6 fils
sont emprisonnés par l’occupant, et qui a donné un fils martyr, a déclaré « je
ne sens aucune peine pour ma maison déruite, ma seule préoccupation ce sont mes
enfants, qu’ils soient en bonne santé, bien qu’ils soient en prison. J’ai donné
mes 7 enfants, et ma maison a été détruite trois fois, cela ne me brise pas, ne
me détruit pas, ma maison est un sacrifice pour la Palestine et son peuple ».
Sheikh
Khodr Adnane,
cadre du mouvement du Jihad islamique en Palestine, a déclaré que l’assassinat
par l’ennemi sioniste des deux martyrs Barghouty et Na’alwa l’a été par une
décision politique consistant à les exécuter et non à les arrêter. (13/12) Il appelle
à fonder une structure commune dans les prisons de l’occupation, à l’instar du
cabinet unifié de la résistance à Gaza, et précédement dans le camp de Jénine
(2002) pour affronter les mesures et crimes de l’occupant et défendre les
droits des prisonniers. Il a affirmé que dans les prisons de Ramle et Ascalan,
ce n’est pas de la « négligence médicale qu’il s’agit, mais d’exécutions
de prisonniers » (28/12).
Après
l’opération de la résistance près de Selwad, où trois soldats sionistes sont
abattus, Dawud Shihab, porte-parole du mouvement du Jihad islamique en
Palestine déclare : « Nous sommes certains et convaincus que
l’occupant va de perte en perte, et que l’agression sera brisée, la génération
de la victoire s’élève et se répand sur toute parcelle de la terre de
Palestine, le sang précieux fleurit en révolution et colère ». (13/12)
Dr.
Yusuf Hassayna, membre du Bureau politique du Mouvement du Jihad
islamique en Palestine, a déclaré, suite à l’assassinat de 5 Palestiniens au
cours de la marche du retour du 21/12 que « l’armée sioniste a sciemment
assassiné les manifestants pour semer la terreur parmi eux et empêcher les
marches du retour. Mais notre peuple est déterminé à en finir avec l’occupant
et ne reculera pas. L’ennemi ne comprend que la voix de la force, la résistance
doit s’opposer et le dissuader de poursuivre ses crimes. Le peuple palestinien
ne doit pas être un champ de tir pour Netanyahu qui se débat avec des problèmes
de corruption. »
Le
cabinet unifié de la résistance met en garde les sionistes de
poursuivre les assassinats de Palestiniens lors des marches du retour, dans un
communiqué : « ce qui a eu lieu le vendredi passé est un crime et une
dilapidation nette du sang de notre peuple. Malheureusement, le monde injuste
et notamment l’occident assiste sans bouger aux crimes commis de sang froid sur
des manifestants pacifiques, il ne se contente pas de cela, mais essaie de
mobiliser son énergie pour criminaliser la résistance palestinienne… Pour cela,
le cabinet commun des organisations de la résistance affirme « ces
pratiques ont dépassé la ligne rouge, la résistance ne restera pas sans
riposte. Lorsqu’il s’agit du sang de notre peuple et de la violation de sa
dignité, ni l’argent, ni l’électricité, ni l’eau ni même l’air ne peuvent nous
arrêter d’accomplir notre devoir, et il semble que l’ennemi souhaite une nouveau
round de combats et de nouvelles ripostes dures de la part de la résistance,
qui sauront le stopper ; nous affirmons que le vendredi prochain sera
décisif pour juger de la pratique et des intentions de l’ennemi sioniste envers
notre peuple lors des marches du retour. Nous sommes déterminés à protéger
notre peuple et le cabinet unifié de la résistance est prêt à riposter en
fonction de l’attitude de l’ennemi » (16 Rabi’ al-Akhir, 1440 H).
Le Haut
conseil national de la marche du retour a déclaré qu’il est « en voie
d’étudier de nouvelles perspectives de lutte contre l’arrogance de l’ennemi
sioniste », lors de la conférence de presse qui a clôt la 40ème
marche du retour du 28/12. Il a déclaré que le vendredi prochain sera le marche
« de la résistance à la normalisation ».
Du côté de l’Autorité palestinienne
Majed Faraj, directeur des renseignements palestiniens
de l’Autorité palestinienne a promis aux sionistes d’améliorer la « coordination
sécuritaire ». Il a salué la décision des US de poursuivre le financement
des services sécuritaires palestiniens, pour « la sécurité des deux
parties ».
Un responsable de l’Autorité Palestinienne affirme à
la radio sioniste que les services sécuritaires ont arrêté des dizaines de
militants du mouvement Hamas, en Cisjordanie occupée, pour l’empêcher de
« semer la pagaille ». Pour lui, l’Autorité souhaite instaurer le
calme, il a même accusé l’occupant de faciliter la tâche du Hamas, afin de
mettre l’Autorité palestinienne en difficulté en Cisjordanie (18/12).
Les appareils sécuritaires de l’AP ont réprimé les
manifestations soutenant la résistance contre l’occupant et appelant à la
résistance dans al-Khalil et Nablus, mais aussi les marches pacifiques du
mouvement Hamas à l’occasion de l’anniversaire de son déclenchement en décembre
1987.
et ses deux fils Anas et Assid.
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