Les
marches du retour, les prisonniers, les actes quotidiens de la résistance en
Cisjordanie et Al-Quds occupées, les manifestations de protestation dans les
territoires occupés en 48 et dans les camps palestiniens au Liban, témoignent
de la vitalité du peuple palestinien, qui poursuit son combat contre l’occupation,
par tous les moyens possibles. Même s’il peut sembler que les objectifs des uns
et des autres sont différents, il n’en demeure pas moins que l’invasion
sioniste de la Palestine reste la première responsable de tous les maux qui
touchent les Palestiniens, où qu’ils se trouvent. Les marches du retour sont
parvenues à rassembler tous les mots d’ordre et les objectifs, en consacrant
des marches pour telle ou telle cause, toutes les semaines, en gardant à l’esprit
que le retour des réfugiés reste au centre des revendications. Pendant toute
cette période, qui a assisté à des bouleversements régionaux et à une profonde crise
politique dans l’entité sioniste, les Palestiniens n’ont cessé de manifester
pour le soutien aux prisonniers, avant-garde de la lutte palestinienne.
Cependant,
l’Autorité palestinienne reste étrangère à la lutte du peuple, puisqu’elle n’a
mobilisé ni ses ambassades, ni ses appareils, ni ses supporters, pour soutenir
la lutte des prisonniers, contrairement à ce qu’elle réussi à faire en
mobilisant ses troupes pour assister au match de football entre son équipe et l’équipe
saoudienne normalisatrice, auquel ont assisté des dizaines de milliers de
personnes, et au cours duquel aucun mot de solidarité avec les prisonniers n’a
été prononcé.
Non
seulement l’Autorité palestinienne ne soutient pas la lutte et la résistance du
peuple palestinien, mais elle poursuit les militants, six d’entre eux, qui sont
des prisonniers libérés des geôles de l’occupation, de la région de Jénine
croupissent dans ses prisons. L’Autorité palestinienne est plutôt occupée à
couper la voie à toutes les revendications d’unité populaire, sous la forme d’un
programme avancé par 8 organisations palestiniennes et présenté au Hamas et au
Fateh. Le Hamas a accepté mais le Fateh de Mahmud Abbas a ignoré le programme
des organisations pour proposer, par le biais du discours de Mahmud Abbas à l’ONU,
l’organisations d’élections (législatives et présidentielles). Malgré les
catastrophes issues des accords d’Oslo en 1994 qui ont instauré l’Autorité
palestinienne, celle-ci a du mal à s’en défaire, n’ayant aucune autre
perspective en vue. Les discours colériques contre les violations par l’entité
d’occupation des accords signés ne servent à rien, sinon à plonger cette
Autorité dans le chaos et l’enlisement de la collaboration sécuritaire et
économique avec l’occupant, au détriment du peuple palestinien et de sa lutte.
La résistance palestinienne se poursuit, elle
continue à développer son armement pour se défendre au cas où « Israël »
attaquerait la bande de Gaza et elle essaie de développer ses capacités, malgré
l’Autorité palestinienne, en Cisjordanie. Les prisonniers savent que seule la
résistance peut les libérer par un échange avec les « israéliens »
capturés, alors que les luttes populaires, sur le terrain et dans les prisons, permet
d’améliorer leurs conditions de détention et la libération des détenus
administratifs. Les luttes populaires contre le blocus criminel contre Gaza, le
vol des terres, la démolition des maisons, la profanation des lieux saints et
la colonisation rampante ne peuvent se développer que par l’unité de la base.
Pour cela, il faudrait en finir avec les illusions créées par les accords d’Oslo
et rompre avec l’idée que la communauté internationale souhaite la création d’un
Etat palestinien indépendant.
1 – Résistance
les Maqdissis
organisent des funérailles impressionantes pour le martyr Nassim Abu Rumi, 14
ans, qui s’est opposé aux policiers sionistes dans la mosquée al-Aqsa, le 16
août. Les sionistes avaient confisqué son corps et ne l’ont remis qu’un mois
plus tard à la famille, en réclamant des funérailles « modestes ».
Mais les Maqdissis se sont soulevés par milliers à Izariyyé, le bourg d’où est
originaire le martyr. Les forces de l’occupation ont tiré sur la foule (22/9).
Les
services de sécurité de l’Autorité palestinienne empêchent la résistance de
fabriquer des fusées au nord de la
Cisjordanie (23/9). Ils ont arrêté trois jeunes qu’ils soupçonnent
appartenir au mouvement du Jihad islamique.
Des
affrontements entre forces de l’occupation et la population palestinienne ont
eu lieu dans plusieurs endroits de la Cisjordanie occupée, comme à Halhul
(al-Khalil, 25/9), Tarqumia (al-Khalil), Nablus près du Tombeau de Yusuf (dont
les sionistes veulent s’emparer) (25/9).
Une soldat
de l’occupation a été poignardée le 25/9 par un jeune Palestinien de 14 ans,
près de Ramallah. Une autre a été poignardée le 26/9 dans al-Quds, près de la
porte al-Silsila, par un jeune de 13 ans.
L’occupant
arrête 46 Palestiniens en Cisjordanie occupée la nuit du 26/27-9, et parmi eux
de nombreux prisonniers récemment libérés. Dans la banlieue de Tulkarm, des
affrontements ont eu lieu, ainsi qu’aux alentours de l’université de Birzeit.
Les forces
sionistes répriment un rassemblement de Palestiniens qui faisaient la prière du
vendredi près du bourg de Sawahra, dans la région d’al-Quds, menacé par les
démolitions et les vols de terres (26/9). Le mufit d’al-Quds, sheikh Muhammad
Hussayn, a souhaité que les habitants de Sawahra puissent tenir bon contre les
colons et la colonisation, et qu’ils puissent préserver leurs terres.
Le comité
de suivi des forces nationales et islamiques dans la bande de Gaza a mis en
garde contre la liaison avec le bureau du coordinateur de l’entité sioniste, et
a réclamé à la population d’être en alerte contre tout ce qui émane de ce
bureau. Pour le comité de suivi, toute relation avec ce bureau sera considérée
comme une tentative de collaboration et de nuisance à la résistance du peuple
palestinien. Depuis quelques temps, le bureau du coordinateur essaie de
contacter les Palestiniens de Gaza, dans une guerre sécuritaire, se faisant
passer pour des ONGs et proposant des services en contrepartie de
renseignements sociaux, médicaux, etc.. qui ont pour but de développer la
connaissance par les sionistes de la population de Gaza et de sa résistance. (8/10)
Plusieurs
jeunes ont été blessés lors de la marche hebdomadaire à Kfar Qaddoum en
Cisjordanie occupée, réclamant l’ouverture de la route du village fermée par les
sionistes depuis 15 ans. Les soldats de l’occupation ont foncé sur les
manifestants et tiré. (11/10)
Les
Brigades Al-Nassir Salaheddine annoncent qu’elles ont réussi à mettre un place
une nouvelle fusée de leur fabrication, la fusée IQ25.
Un rapport
palestinien souligne que 517 actes de la résistance à l’occupation ont été enregistrés
au cours du mois de septembre, pour la région de la Cisjordanie occupée : les
coups de poignards, les charges explosives, les bouteilles incendiaires, les
affrontements et les lancements de pierres.
2 – Marches du retour
Les
marches du retour en direction de la zone séparant la bande de Gaza de la
Palestine occupée en 1948 (« Israël ») se poursuivent depuis le 30
mars 2018.
Fin
septembre, le conseil national des marches du retour a organisé un
rassemblement de solidarité avec les prisonniers palestiniens détenus dans les
prisons sionistes.
Marche du
27/9 : Placée sous le signe de « L’intifada d’al-Aqsa et des
prisonniers », la marche du retour a été fortement réprimée par l’occupant
sioniste qui a tiré sur les manifestants, faisant 63 blessés et parmi eux 4 secouristes.
Plusieurs milliers de Palestiniens ont participé à la marche dans les 5 points
de rassemblement, à Rafah, Khan Younes, au centre, Gaza et au nord. Les forces
sionistes ont tué deux manifestants lors de cette marche : le jeune Ali
Sami al-Ashqar 17 ans, au nord et Sahir Uthman, 20 ans.
Le conseil
national des marches a appelé à poursuivre les marches du retour et pour briser
le blocus contre Gaza, affirmant que « notre bataille pour briser le
blocus et les sanctions (de l’Autorité palestinienne de Ramallah) fait partie
intégrante de notre bataille pour renforcer la résilience de notre peuple, afin
qu’il poursuivre la voie du retour, de la liberté et de la dignité. L’unité est
notre principale arme dans cette bataille ». La prochaine marche, la 77ème
sera placée sous le signe de « la réconciliation est le choix de notre
peuple ». Elle a pour but d’affirmer que l’unité interne est nécessaire
pour faire échec au plan d’annexion d’al-Aghwar (vallée du Jourdain) et de la
Cisjordanie, et aux projets de liquidation de la cause palestinienne.
Le 2/10,
des jeunes parviennent à traverser les barbelés séparant l’est du bourg de Khuza’a,
au sud de la bande de Gaza, des installations militaires sionistes. Ils se sont
emparés de matériel et sont retournés sains et saufs, avant que les troupes de
l’occupation n’arrivent, 20 minutes après, lancent des bombes à gaz sur la
région.
Les
journalistes dans la bande de Gaza organisent un rassemblement pour dénoncer le
blocus criminel (3/10). Khaled al-Batsh a déclaré que l’occupation vise les
journalistes, notamment pendant les marches du retour, pour empêcher que l’image
réelle des marches soit transmise au monde.
le 4/10,
la 77ème marche du retour a été ensanglantée par l’assassinat par l’occupant
de Ala’ nizar Hamdan, 28 ans, à l’est de Jabaliya. Le conseil national a appelé
à la marche prochaine consacrée aux « enfants martyrs » en signe de
fidélité envers les enfants palestiniens victimes de l’occupation et a appelé à
participer aux rassemblements et manifestations en soutien aux prisonniers
palestiniens en grève de la faim. Le conseil a affirmé, à la fin de la marche,
que le peuple palestinien, où qu’il se trouve, souhaite en finir avec la
division interne, et qu’il est temps de condamner le processus d’Oslo qui a
conduit à cette division.
Des
milliers de Palestiniens ont participé à la 78ème marche du retour le
11/10 placée sous le signe de « nos enfants martyrs », autour des 5
zones de rassemblement, à l’est et au nord de la bande de Gaza. La répression
sioniste a blessé 49 Palestiniens, dont 21 blessés par balles réelles. 22
enfants ont été touchés, à l’est de Gaza, à l’est de Jabalia, et à l’est de
Khuza’a, au sud. Le conseil national des marches a rappelé que l’appelation
« nos enfants martyrs » a pour but de « rappeler le terrorisme
sioniste qui vise l’enfance innocente et le degré élevé des crimes commis par
l’occupation, ainsi que le nombre d’enfants martyrs assassinés par les soldats
de l’occupation ».
Un
concours de films sur le thème du retour et des marches du retour est organisé
à Gaza, par une commission issue du conseil national (1/10). Les films sont
faits à partir des téléphones mobiles. Le but du concours est de développer la
culture de la résistance, de mettre l’art au service de la lutte et de la
liberté, d’aider les jeunes à s’exprimer et à développer leur créativité.
Le conseil
national des marches du retour a décidé de proclamer la prochaine marche
« non à la normalisation avec l’occupant ».
Le 13/10,
le conseil national des marches du retour inaugure un parc à l’est de Gaza,
installé en signe de solidarité et de fidélité au sang des martyrs et des
blessés. Le président du conseil national des marches, le dirigeant Khaled
al-Batsh, a dit au cours de l’inauguration, en présence des dirigeants des
formations de la résistance, que les réunions du conseil se dérouleront dans ce
parc pour affirmer la poursuite des marches du retour et l’abolition du blocus.
Il a en outre affirmé « les marches du retour sont devenues des projets de
vie... Nous insistons sur notre droit au retour et pour abolir le blocus, et réaffirmons
que notre bataille contre l’ennemi ne s’achèvera pas tant que nous ne
récupérerons pas tous nos droits ». Il a poursuivi, à l’adresse de
l’occupant : « tu as voulu nous tuer ici, sur la place du retour à
l’est de Gaza, mais ceci ne nous empêche pas de demeurer et de poursuivre, à
travers les corps déchiquetés, et d’affirmer que nous résistons, que nous
pouvons poursuivre la vie et nous planterons pour chaque martyr un
arbre ».
Le parc
inauguré se trouve sur le terrain à Malaka, où se trouvaient les maisons
détruites par l’occupant lors de sa guerre contre Gaza. Le but de
l’installation du parc vise à redonner vie à cette zone en invitant la
population à y venir et à l’encourager à cultiver sur cette terre.
La 79ème
marche du retour du 18/10 a pour objectif de dénoncer la normalisation des
relations entre des pays et organismes arabes et l’entité coloniale et ses
organismes. La normalisation est un crime et une traîtrise, et toutes formes de
normalisation avec l’occupant, artistique, culturelle, sportive, économique,
sécuritaire ou autres sont des coups d’épée dans la poitrine des Palestiniens. Dr
Salah Abdul Ati (du conseil national) a réclamé que les relations entre l’Autorité
palestinienne et l’entité coloniale cessent, car il n’est pas normal de
réclamer la fin de la normalisation entre les Arabes et l’entité sioniste alors
que l’Autorité palestinienne poursuit ses relations et la coordination
sécuritaire avec l’occupant. Les soldats de l’occupation ont tiré et blessé 69
manifestants, dont 26 à balles réelles.
Le conseil
national invite le président tunisien Qays Sa’id à visiter la bande de Gaza,
après l’avoir remercié pour ses positions claires contre la normalisation avec
l’occupant et a annoncé que la prochaine marche sera consacrée à « Nos
prisonniers, notre Aqsa, nous arrivons ! ».
3 – Al-Quds et les lieux saints
Les
agressions et profanations des lieux saints palestiniens, notamment la mosquée
al-Aqsa, se mutiplient lors des fêtes religieuses juives que les colonisateurs
sionistes ont transformées en occasions pour affirmer leur haine et racisme
envers les autres religions.
Le 8/10, à
l’occasion de la « fête du pardon », près de 300 colons ont profané
la mosquée al-Aqsa, en présence du ministre du gouvernement sioniste Uri Ariel.
La police de l’occupant a protégé les profanateurs et interdit aux musulmans de
s’approcher d’eux. Pour sa part, le rabbin Glock a rassemblé 80 colons pour
profaner la mosquée du côté de Bab al-Rahma et la police est entrée dans la
mosquée de Bab al-Rahma avec ses bottes, ne reconnaissant pas la présence d’une
mosquée dans ce lieu que les musulmans ont libéré en février dernier.
Régulièrement la police sioniste enlève les matériaux en bois et les armoires
installées par les fidèles, pour empêcher la consécration de la mosquée.
le 14/10,
des centaines de colons ont profané la mosquée al-Aqsa en compagnie du ministre
sioniste de l’agriculture. Les Awqaf musulmans ont rapporté, dans leur
communiqué, que la police sioniste a fermé la porte al-Maghariba après l’entrée
en force de 611 colons, qui auraient assisté à des cours sur un prétendu temple
qui aurait existé en ce lieu.
Tous les
conseils islamiques de la ville d’al-Quds ont dénoncé les propos du ministre
sioniste de l’intérieur, Gilad Ardan (13/10) qui a affirmé plusieurs fois au
cours de ces derniers mois la volonté de l’entité sioniste de modifier le
statut de la mosquée al-Aqsa et d’en faire un lieu pour les Juifs. Les conseils
ont, dans un communiqué, mis en garde contre de tels propos et affirmé que la
nation n’abandonnera jamais ses lieux saints, et ont salué les défenseurs de la
mosquée.
Sheikh
Isma’il Nawahda, orateur de la mosquée al-Aqsa, a dénoncé les violations
sionistes de la mosquée et de la capitale palestinienne d’al-Quds, et a rappelé
aux musulmans et arabes la place de la mosquée al-Aqsa dans la doctrine et la
conscience musulmanes et arabes (10/10). Il a dénoncé les agressions de
l’occupant répétées contre les écoles et les hôpitaux maqdissis, la plus
récente étant l’agression contre l’hôpital Al Muttala’, section du cancer. Il a
été arrêté le 16/10 par l’occupant et relâché un jour plus tard, et est
interdit d’entrer dans la mosquée pendant 10 jours.
Au cours
du mois de septembre, 2004 colons ont profané la mosquée al-Aqsa.
L’occupant
éloigne les maqdissis de la mosquée al-Aqsa. Le 12/10, il a éloigné le jeune
Mohammad Abu Sbeih (17 ans) pendant 15 jours. Le jeune Ahmad Abu Ghazalé a été
éloigné pendant 10 jours. Des dizaines de Palestiniens maqdissis ont reçu des
ordres d’éloignement de la mosquée, dont les murabitat (femmes qui défendent la
mosquée en y priant), pendant des durées variables, allant de dix jours à
plusieurs semaines. Par leur éloignement, les autorités de l’occupation veulent
que les profanateurs puissent y entrer sans être gênés et dérangés par les
fidèles musulmans, qui refusent ces profanations.
Les
autorités sionistes comptent installer une décharge près du lieu de Khan
al-Ahmar, selon le chercheur Fakhri Abu Diyab. Cette décharge aura des
conséquences néfastes sur la santé de la population palestinienne. En fait,
cette nouvelle mesure vise à expulser les Palestiniens, car l’occupant va
s’emparer de force de 900 dunums pour installer sa décharge. (7/10)
Le bourg
d’al-Issawiya subit une campagne de répression depuis cet été. Selon une
conversation entre des policiers sionistes, le but de cette campagne est juste
d’exacerber la colère des habitants et de les provoquer. Plus de 350
Palestiniens de tous âges ont été arrêtés au cours de cette campagne. Pour les
habitants, la campagne de répression relève de la punition collective contre
les civils et une tentative d’intimidation. (14/10)
A Selwan,
la guerre menée par les sionistes contre l’histoire et les vestiges arabes se
poursuit, avec les creusement des tunnels, qui sont également une menace pour
la population, car les maisons s’effondrent ou risquent de s’effondrer à tout
moment. Pour les sionistes, Selwan a une place idéologique, religieuse et
sécuritaire. C’est pourquoi ils mènent une guerre féroce contre les Maqdissis
qui résistent et veulent continuer à vivre dans leur ville.
Dans la
ville d’al-Khalil, les sionistes s’emparent de la mosquée al-Ibrahimie et
interdisent aux musulmans d’y accéder, prétextant les fêtes juives. Pendant plusieurs
jours, les musulmans ont été interdits de prier dans leur mosquée, que les
sionistes avaient partagée suite au massacre qu’ils ont perpétré en 1994.
L’appel à la prière est interdit. Le directeur de la mosquée s’étonne du
silence des Arabes et musulmans dans le monde, occupés à se chamailler sur des
affaires mineures, pendant que les sionistes profanent les lieux saints
(14/10).
4 – Les réfugiés s’opposent au « deal du siècle »
Au Liban,
dans les camps palestiniens, les réfugiés poursuivent leur mouvement de
protestation contre la décision du ministre libanais du travail, consistant à
considérer les réfugiés palestiniens comme des travailleurs étrangers, en
exigeant d’eux des autorisations de travail.
Une marche
nocturne a eu lieu dans le camp d’al-Jalil, dans la Békaa, réclamant de mettre
fin à la campagne raciste contre les réfugiés palestiniens (4/10). Les jeunes
palestiniens expliquent que les protestations sont parfois moins intenses à
cause des problèmes politiques vécus au Liban, et les difficultés économiques,
mais elles se poursuivent et se poursuivront jusqu’à l’annulation de la
décision du ministre du travail.
Dans le
camp de Nahr el-Barid, au nord, les réfugiés ont organisé un rassemblement face
à l’ancien camp détruit, sous le slogan « nous poursuivrons jusqu’à
l’obtention de nos droits civils et sociaux » (10.10)
Le même
jour, à l‘appel du conseil des ulémas musulmans, et la ligue des ulémas de
Palestine, des dizaines de ulémas libanais et palestiniens se sont rassemblés à
l’entrée ouest du camp de Ayn el-Helwé, affirmant leur solidarité avec le
peuple palestinien et refusant les mesures discriminatoires à son encontre. Ils
ont demandé au gouvernement de geler la mesure du ministre libanais du travail.
Sheikh Ali Youssef a affirmé la profondeur des relations fraternelles qui
unissent les deux peuples, libanais et palestiniens. Le président de la Ligue
des Ulémas palestiniens, sheikh Bassam Kayed, s’est adressé au mufti de la
république libanaise et aux ulémas libanais, pour arrêter cette tragédie.
Dans le
cadre des protestations contre la décision du ministre libanais du travail, un
rassemblement a eu lieu dans le camp al-Bass à Sour, au sud du Liban (11/10),
rassemblant les organisations et structures palestiniennes diverses. Ahmad
Ghunaym, cadre dirigeant du parti du peuple, a réclamé que le premier ministre
Saad Hariri prenne la décision d’arrêter l’application de cette décision
injuste envers les travailleurs palestiniens.
Les
réfugiés palestiniens manifestent pour le maintien de l’UNRWA, que les
sionistes veulent supprimer. Ils ont manifesté fin septembre, à l’approche du
vote du budget de l’UNRWA à l’ONU, et demandé que cet organisme demeure tant
que les réfugiés ne sont pas retournés dans leur pays. Au cours des
rassemblements qui ont eu lieu dans tous les camps, les Palestiniens ont
protesté également contre la décision du ministre libanais du travail, montrant
que sa décision va dans le sens de la suppression du statut des réfugiés, comme
le souhaitent les sionistes qui réclament la suppression de l’UNRWA.
Au moment
où les Libanais protestaient vivement contre la politique économique imposée
par la Banque mondiale au gouvernement, les comités populaires dans les camps
palestiniens ont organisé des marches dans les camps (14ème marche)
protestant contre la décision de les priver de travail et réclamant les droits
civils et sociaux auxquels ils ont droit, du fait de leur statut de réfugiés
(18/10).
5 – Les Palestiniens de 48 refusent l’ordre colonial
Grève
générale dans Shefa Amr, ville palestinienne occupée en 1948, située en
Galilée, suite à la démolition de trois maisons appartenant à des Palestiniens.
Les Palestiniens de Shefa Amr ont décidé, suite à la réunion d'urgence à la
mairie, de proclamer la grève générale le jeudi 26 et de rassembler une caisse
pour reconstruire les maisons démolies. La police sioniste avait empêché la
population de s'approcher des démolisseurs et d'interdire leur crime. 20
Palestiniens ont été arrêtés. La démolition des maisons à Shefa Amr, qui
intervient immédiatement après les élections du Knesset sioniste, est la
première épreuve à laquelle doivent faire face les députés arabes de la Liste
unifiée, qui ont promis qu'ils mettraient fin à la loi sioniste qui autorise
les colons à démolir des dizaines de milliers de maisons dans les territoires
occupés en 1948 (25/09).
Le
mouvement Abna’ al-Balad dans Shefa Amr appelle à la reconstruction des maisons
démolies. Dans un communiqué, le mouvement appelle à s’unifier pour arrêter les
bras de l’occupation, à resserrer les rangs et à passer outre les conflits
secondaires, personnels et partisans et à affronter les prochaines démolitions
que prévoit l’occupant.
Le comité
de liaison et de suivi des masses arabes a appelé à manifester à l’occasion de
la commémoration de l’Intifada al-Aqsa, où 13 Palestiniens de l’intérieur ont
été froidement assassinés par les forces d’occupation, en octobre 2000. Il est
prévu une manifestation centrale à Kfar Kanna et plusieurs manifestations
locales dans les bourgs et villes palestiniens.
A
Sakhnine, la grève générale a été proclamée à cette occasion, les écoles ont
fermé leurs portes, et le comité des parents d’élèves a publié un communiqué où
il dit : « ayant foi dans ce jour historique et sacré dans l’histoire
de nos masses, il est de notre devoir de proclamer la grève générale ». La
municipalité de Sakhnine a demandé à la population de participer aux marches
nationale et locale.
Le
président du comité de suivi, Mohamad Baraké, a déclaré : la commémoration
de l’intifada d’al-Quds et al-Aqsa porte 4 titres : la commémoration des
martyrs, la situation dans al-Quds, l’insécurité parmi la population
palestinienne et la recrudescence de la démolition des maisons par « Israël »
et notre droit au logement.
Une
semaine durant, les Palestiniens ont manifesté contre la police et le ministre
sioniste de l’intérieur, protestant contre la recrudescence des crimes de droit
commun dans les territoires occupés en 48. Pour les Palestiniens, l’entité
sioniste est responsable de la détérioration de la situation sécuritaire dans
les régions palestiniennes, puisqu’elle autorise les armes. Le député
palestinien au Knesset sioniste, Mahmud Mawassi a déclaré que l’augmentation
des crimes montre qu’ils sont systématiques et étudiés de la part de l’occupant
qui fournit aux assassins les armes pour tuer et voler, en vue de démanteler le
tissu social palestinien. (16/10). Mohamad Kanaané, de la direction du
mouvement Abna’ al-Balad, a déclaré à la presse que « les principales
revendications se résument à la cessation du crime organisé et aux armes à l’intérieur
de la société palestinienne, et l’arrestation des bandes du crime organisé,
insistant sur le fait qu’il n’y a pas de différence entre les armes « légales »
et les armes « illégales », car les deux sont des armes de l’occupation
(2/10). « Il ne peut y avoir de différence entre le crime suprême sioniste
commis par le mouvement sioniste en occupant la Palestine, et le crime organisé
commis par les bandes et la mafia dans la société arabe, qui est sous la
responsabilité du sionisme, qui veut la démolir. La solution réside dans l’unité
et la cohésion de la société palestinienne de l’intérieur ».
L’entité
coloniale démolit pour la 163ème fois le village d’al-Araqib, dans
le Naqab occupé. L’occupant a arrêté sheikh Sayyah Touri et son fils Aziz et
démoli leurs maisons en préfabriqué. Ils ont été relâché plus tard. De lourdes
amendes ont été exigées, l’occupant considérant que les habitants d’al-Araqib
« occupent » les « terres de l’Etat ». Le 26/9, le village
avait été victime par la démolition, mais la population a remis les
préfabriqués et continue à vivre dans le village et sur ses terres. (16/10).
6 – Le mouvement des prisonniers
Au 16/10,
6 prisonniers détenus administratifs poursuivent la grève de la faim dans les
geôles de l’occupation : Ahmad Ghannam, 42 ans, de Dura (al-Khalil) en
grève depuis 95 jours ; Isma’il Ali, 30 ans, du bourg Abu Diss (al-Quds)
en grève de la faim depuis 85 jours ; Sheikh Tareq Qaadan, 46 ans, de
Arraba (Jénine) en grève depuis 78 jours ; Mus’ab al-Hindi, 29 ans, de
Tell (Nablus) en grève depuis 23 jours ; Hiba al-Labadi, 24 ans, en grève
depuis 23 jours ; Ahmad Zahran, 42 ans, Dayr Mech’al (Ramallah) en grève
depuis 19 jours.
L’occupant
a renouvelé de 6 mois la détention administrative du prisonnier gréviste de la
faim, Tareq Qaadan, dirigeant au mouvement du Jihad islamique en Cisjordanie
(9/10). Sheikh Khodr Adnane a déclaré à ce propos : « la grève
de la faim menée par Tareq Qaadan et les autres prisonniers est une lutte sans
merci... Nous sommes à une étape sensible de la lutte avec l’occupant
« israélien » qui essaie d’ignorer la situation, mais en réalité, il
négocie en douce et fait pression pour que les prisonniers cessent leur
mouvement, sans obtenir leurs droits. Mais les prisonniers poursuivront leur
mouvement jusqu’à leur victoire ».
le
prisonnier gréviste de la faim, Ahmad Ghannam, a été tranféré à l’hôpital après
la détérioration de son état de santé. Il se trouvait dans la section de
l’isolement de la prison Ramleh (17/10). La santé de la prisonnière Hiba
al-Labadi se détériore, l’avocat de Nadi al-Assir a déclaré qu’elle refuse
toujours l’auscultation par l’occupant, et déclare qu’elle poursuivra la grève
de la faim jusqu’à sa libération ou le martyre. Le prisonnier jordanien Abdel
Rahman Mur’i, 29 ans, qui souffre de cancer, menace de mener la grève de la
faim s’il n’est pas immédiatement libéré. Il est détenu dans la prison de Ofer.
Plusieurs personnalités palestiniennes des territoires occupés en 48 ont
dénoncé le rapt par l’occupant des deux personnes ayant des passeports
jordaniens (Hiba al-Labadi et Abdel Rahman Mur’i) et son refus de les
« expulser » vers la Jordanie, alors que l’expulsion est son mode de
fonctionnement envers les Palestiniens.
Fin
septembre, 100 prisonniers mènent la grève de la faim pour supprimer les
appareils de brouillage cancérigènes que les autorités sionistes ont installés
dans les prisons, pour empêcher les prisonniers de joindre l’extérieur. En
avril dernier, les prisonniers avaient mené la lutte pour cela, et un accord
avait été conclu consistant à supprimer les appareils de brouillage et à
installer des téléphones publics. Cet accord n’a été que partiellement appliqué
par l’occupant. Les autorités carcérales ont regroupé les grévistes des prisons
de Ramon, Eshel et Naqab pour les enfermer dans la prison de Nafha.
Le
prisonnier Samer Arbid a été sauvagement torturé, quelques jours après son
arrestation, sous le prétexte qu’il serait responsable d’une opération de la
résistance près de Bayt Lahm, ayant conduit à la mort d’une colon (28/9). Il a
été hospitalisé d’urgence, après les séances de torture autorisée par la loi
sioniste. Sheikh Khodr Adnane s’est étonnée du silence des organisations
internationales pour les droits de l’homme sur cette affaire.
L’occupant
condamne le prisonnier Fayez Hamed de Selwad (Ramallah) à la perpétuité (25/9)
pour avoir participé à une opération de la résistance en juin 2015.
12/10
L’occupant sioniste empêche le prisonnier Abdel Karim Uways (49 ans) du camp de
Jénine et condamné à la perpétuité, de rencontrer son fils Samer, isolé dans la
prison de Jalame, dans la section des mineurs et qu’il n’a pas rencontré depuis
17 ans.
Le
prisonnier maqdissi Raed Badwan, 57 ans, de Biddu, a été condamné à 18 ans de
prison début octobre et une amende de près d’un million de shekels. Il avait
été arrêté le 6.8.2015, et a été blessé lors de son arrestation, accusé d’avoir
voulu tuer des colons par une voiture.
La santé
du prisonnier palestinien Mouwaffaq Uruq, 76 ans, de la ville d’al-Nasra, dans
l’intérieur occupé en 48, s’est gravement détériorée. Il est atteint d’un
cander au foie et à l’estomac. Il est détenu dans la prison du Naqab. Il a été
arrêté en 2003 et a été condamné à 42 ans de prison, pour avoir aidé des
combattants à mener une opération de la résistance en 2002.
Le FPLP,
section féminine, a organisé à Gaza un rassemblement de soutien aux prisonniers
grévistes de la faim et à Samer Arbid, hospitalisé après avoir subi la torture
dans les geôles de l’occupant (9/10).
L’occupation
arrête le dirigeant du FPLP dans la ville d’al-Khalil, Badran Jaber, âgé de 69
ans et souffrant de plusieurs maladies. Son fils a déclaré que 60 soldats sont
venus l’arrêter après avoir encerclé la maison, le 9/10. Son fils Wadi’ a été
arrêté une semaine plus tôt. Badran Jaber a été arrêté plusieurs fois, et a été
détenu pendant 20 ans dans les prisons de l’occupant, la première fois en 1978.
(9/10)
L’occupant
prolonge la détention administrative de deux prisonniers mineurs, Nidal Amer et
Hafez Zuyud, âgés de 17 ans (2.10). Il condamne la prisonnière Rawan Samhan de
Dhahiriyyé (al-Khalil) à 18 mois de prison. Elle avait été arrêtée en 2014
alors qu’elle visitait son frère Abdallah, condamné à 19 ans de prison. Rawan
est mère de quatre enfants, le plus âgé a 3 ans. Elle est détenue dans la
prison de Damon (4/10)
L’occupant
a arrêté 514 Palestiniens au cours du mois de septembre dernier, dont 81
enfants et 10 Palestiniennes, 175 Maqdissis, 100 Palestiniens de la ville
d’al-Khalil, 54 de la province de Ramallah et 36 de la province de Jénine. 101
ordres de détention administrative et de renouvellement de la détention
administrative ont été émis au cours de ce mois.
Un rapport
de Nadi al-Assir rappelle que le nombre de prisonniers palestiniens décédés
sous la torture est de 73 prisonniers, depuis 1967. Le prisonnier Arafat
Jaradat a été exécuté ainsi en 2013, après avoir reçu des coups violents dans
la prison de Meggido. En 2014, les forces spéciales des prisons sionistes ont
tué Raed Jaabari, et en 2018, les forces sionistes ont exécuté le prisonnier
Yassin Saradih, lors de son arrestation, en le frappant et tirant sur lui des
coups de feu.
Note :
des photos montrant une cellule où croupissent des prisonniers nus et entassés
les uns sur les autres, circulent et certains prétendent qu’il s’agirait de prisonniers
palestiniens. Ceux qui prétendent soutenir les prisonniers palestiniens en
diffusant de telles photos dégradantes ignorent ou font semblant d’ignorer que
les prisonniers palestiniens luttent depuis des décennies pour que leurs
conditions de détention ne soient pas aussi dégradantes, et que les
Palestiniens et les familles de prisonniers ne supporteraient pas une seconde
que leurs fils et filles soient détenus dans de telles conditions. Dans les
prisons sionistes, les Palestiniens ont lutté et offert des martyrs pour
pouvoir étudier, se rassembler, s’organiser, accéder aux soins et à des repas
convenables. Ils luttent lorsque les membres de leur famille en visite sont
malmenés par les geôliers sionistes. Aujourd’hui, ils luttent encore pour
maintenir leurs droits que l’occupant veut supprimer. En trafiquant ces photos
et en prétendant qu’il s’agit de prisonniers palestiniens, non seulement les
gens diffusent de fausses informations, mais ils servent l’occupant sioniste et
nuisent terriblement à la lutte des prisonniers palestiniens, les dignes combattants
de la liberté.
7 – Paroles de résistants
Déclaration
de Ziyad Nakhalé, secrétaire général du mouvement du Jihad islamique en
Palestine (17/10) : « la résistance a avancé en peu de temps, et
aujourd’hui, elle peut affronter, instaurer un équilibre et imposer des
équations et des réalités sur le terrain. La résistance est un seul corps, elle
regarde sur le long terme, vers la libération de la mosquée al-Aqsa bénie, ceci
n’est pas un rêve, mais une réalité à laquelle nous devons croire et en être
convaincus ».
Khaled
al-Batsh, lors de l’inauguration du parc du retour à Gaza (13/10) :
« l’insistance de l’ennemi à tuer et blesser la population de Gaza ne
l’empêche pas de se rendre à l’est de la bande de Gaza, et ne supprime pas de
leur esprit l’idée constante et la poursuite de la voie de la libération et du
retour ».
Le
porte-parole du mouvement Hamas, Hazem Qassem, a déclaré le 11/10 que la
participation continue aux marches du retour reflète l’échec des tentatives de
l’occupant de briser les marches, et que ses crimes ne font que nous déterminer
à les poursuivre, jusqu’à la réalisation de leurs objectifs. Ces marches sont
un acte de militantisme où les masses expriment leur attachement aux constantes
nationales et à leur droit de vivre en liberté et dans la dignité. »
Lors de la
prière du vendredi 11/10 devant le siège du CICR dans la bande de Gaza, sheikh
Khodr Habib, dirigeant au mouvement du Jihad islamique, a déclaré que
« les prisonniers grévistes de la faim écrivent les pages les plus
lumineuses de l’histoire, à cause de leur détermination et leur défi à
l’occupant. Les prisonniers sont l’avant-garde de notre peuple résistant,
ils sont en conflit direct avec l’occupant. Sans armes, ils utilisent leurs
ventres creux, leur volonté pour affronter les instruments répressifs du
sionisme raciste. »
Un
communiqué du FDLP (11/10) dénonce l’occupant qui a démoli, pour la deuxième
fois, une stèle commémorant le martyr Mohammad Ubayd, dans le bourg Issawiya,
affirmant que la démolition par l’occupant reflète la haine raciste qu’il
porte, et cela ne peut qu’accroître la colère des jeunes maqdissis. Mohammad Ubayd,
rappelle le FDLP, a été assassiné lors d’une révolte populaire dans
al-Issawiya, le 27/6/2019.
Talal Abu
Dharifa, membre de la direction du FDLP dans la bande de Gaza a demandé à la
direction palestinienne de transformer la confrontation verbale avec l’occupant
en confrontation véritable sur le terrain et de mettre en application toutes
les directives de la direction, au cours d’un rassemblement de soutien à la
ville occupée d’al-Quds (10/10). Il a ajouté qu’il est nécessaire d’assurer une
caisse spéciale pour al-Quds pour aider les Maqdissis à résister face aux
démolitions des maisons.
Les
Brigades Abu Ali Mustafa (FPLP) mettent en garde les autorités de l’occupation
de porter atteinte au prisonnier Samer Arbid, disant que les sionistes ont
voulu cacher leur échec de lui faire avouer par la torture. « Mais nos héros
ont prouvé que cette voie révolutionnaire, nous la poursuivrons et nous pouvons
à tout instant les surprendre ».
L’archimandrite
Atallah Hanna, a appelé les masses et les forces populaires palestiniennes à
soutenir les prisonniers dans les prisons de l’occupation, et notamment les
grévistes de la faim. Il a appelé à une large campagne de solidarité pour
sauver la vie des prisonniers grévistes et des prisonniers malades soumis à la
négligence médicale. (6/10). Il avait réclamé une semaine auparavant que les
mères des prisonniers accompagnent Mahmud Abbas à l’assemblée générale de l’ONU
et puissent parler aux nations.
L’archimandrite
Atallah Hanna a déclaré (1/10) la nécessité de protéger la ville d’al-Quds et
ses lieux saints, disant : « nous sommes tous visés en tant que
Palestiniens. Qui vise al-Aqsa vise également nos awqafs chrétiens, et qui
essaie de toucher à la place des chrétiens en Palestine, essaie de toucher à la
place des musulmans ».
A
l’occasion de la commémoration de la naissance du mouvement du Jihad islamique
en Palestine et du début de son action révolutionnaire, Le dirigeant Ahmad
Mudallal a déclaré : la Palestine doit demeurer la cause centrale pour
tout Palestinien, arabe et musulman sur cette terre... Le mouvement du Jihad
islamique est le moteur principal de la voie de la confrontation permanente
avec l’ennemi sioniste, sur tous les fronts, grâce aux outils de lutte qu’il a
réussi à mettre en place depuis son déclenchement » (27/9)
Nafez
Azzam, membre du bureau politique du Mouvement du Jihad islamique a déclaré, à
la même occasion : Notre foi est grande parce que nous croyons que cette
entité sioniste va disparaître, car il est basé sur l’agression et les fables.
Nous vaincrons malgré notre faible nombre car nous défendons le vrai et les
lieux saints. Nous savions et savons aujourd’hui que le chemin est long et que
notre peuple est peu nombreux, que nos moyens sont limités en comparaison avec
l’ennemi, mais notre foi est inébranlable et notre confiance en Dieu infinie. »
Le
représentant au Liban du mouvement du Jihad islamique Ihsan Ataya a déclaré que
« l’augmentation de la puissance de la résistance a affaibli le projet
américano-sioniste dans la région. Aujourd’hui, l’ennemi ne peut lancer une
guerre contre Gaza malgré les menaces proférées par les sionistes et leurs
dirigeants, au cours des élections, car ils ne peuvent tenir plus de deux jours
sous les frappes des missiles de la résistance ». (1/10)
Manuel
Mussallam, membre du conseil islamo-chrétien pour le soutien aux lieux saints,
a salué le respect par le mouvement du Jihad islamique en Palestine de ses
principes fondamentaux, et sa position refusant de s’aligner sur « Oslo »,
et insisté sur le fait que la résistance globale est le représentant légitime
et unique du peuple palestinien (1/10).
Sheikh
Nafez Azzam, a déclaré à l’occasion du 32ème anniversaire de son
déclenchement et 39 ans après la naissance du mouvement, que « la
bataille d’al-Shuja’iya (Gaza) a représenté le sommet de l’action combattante,
elle fut l’étincelle pour allumer l’intifada palestinienne en 87 ».
Concernant la manifestation prévue pour cette commémoration, sheikh Azzam a
poursuivi : le slogan sera « notre combat.. la promesse se rapproche ».
Dr Jamil
Alayan, dirigeant au mouvement du Jihad islamique et responsable du dossier des
prisonniers, a déclaré au cours de la 79ème marche du retour que les
Arabes sans al-Quds ont peu de poids. Il leur faudrait aider la ville et ses
habitants, par tous les moyens, financiers et armés et la solidarité. Il a
ajouté qu’au lieu de normaliser leurs relations, les Arabes devraient isoler l’entité
sioniste et arracher la légitimité de son existence.
8 - La normalisation est un crime
Le
ministre émirati des affaires étrangères a souhaité la bonne année aux
sionistes (1/10). Des informations de la presse sioniste révèlent que l’entreprise
de cyber émiratie « Dark Matter » chargée d’espionnage emploie des
militaires « israéliens », qui sont conseillés de ne pas dévoiler
leur « nationalité » au départ, et qui sont en liaison avec l’armée
et les services sionistes (17/10). Cette entreprise participe à l’espionnage de
plusieurs pays arabes dans la région.
13/10
La venue à Ramallah de l’équipe de football saoudienne a été vivement dénoncée
par la majorité des Palestiniens et les organisations de la résistance, qui
refusent la normalisation des Arabes avec l’occupant. Le fait de devoir
demander la permission de se rendre en Palestine occupée aux occupants est
considérée comme un acte de normalisation, alors que l’Autorité palestinienne
et ceux qui tournent autour considèrent cela comme une aide aux Palestiniens,
sans tenir compte des obstacles mis par les sionistes à l’activité des équipes
sportives palestiniennes. L’entité sioniste profite largement de la venue des
Arabes, individuellement ou en organismes divers, en Palestine occupée, pour
légaliser son occupation aux yeux du monde. De nombreux artistes, écrivains,
sportifs, et même pélerins arabes et musulmans participent à cette forme de
normalisation, en se rendant dans les territoires occupés de la Cisjordanie et
dans al-Quds.
A ce
propos, sheikh Khodr Adnane, prisonnier libéré a déclaré que la visite de
l’équipe saoudienne de football enjolive l’occupation sioniste, en faisant
croire qu’elle autorise les autres à prier librement dans la ville d’al-Quds.
« Nous, les Palestiniens, sommes interdits de visite à al-Quds, et nous ne
pouvons pas prier dans la mosquée al-Aqsa. Quiconque veut visiter la
Palestine, qu’il se rappelle que nous sommes privés de déplacements et de
possibilité de voyager, par l’occupant. Si l’équipe saoudienne avait affirmé son
soutien au peuple palestinien, elle aurait été expulsée de la Palestine
occupée, ou ses membres auraient été tués ou arrêtés par l’occupant. »
Les mouvements du Jihad et du Hamas dénoncent
la normalisation des relations entre le Qatar et l’ennemi sioniste, par la voie
sportive (1/10).
12/10
Le candidat à la présidence en Tunisie, Qays Sa’id, a déclaré plus d’une fois
que la normalisation avec l’entité sioniste équivaut à la traîtrise. Il a
réclamé que les normalisateurs tunisiens soient jugés, affirmant que
« nous sommes en guerre contre une entité spoliatrice ». Il a refusé
que les pélerins juifs entrent en Tunisie avec des passeports « israéliens »,
faisant la différence entre les Juifs et les
« Israéliens sionistes ».
Le
Qatar récidive et normalise ses relations avec l’entité coloniale. Du 12 au 17
octobre, il a reçu une équipe sioniste sportive composée de 4 personnes. Le 27
septembre dernier, il avait reçu une autre équipe. Lorsque le mouvement Hamas
avait dénoncé cette normalisation, le Qatar a immédiatement coupé les vivres à
la population de Gaza. Tout comme d’autres pays arabes normalisateurs, le Qatar
ne tient pas en compte le blocus sioniste contre les sportifs palestiniens, ni
le blocus criminel contre Gaza, ni la profanation des lieux saints. Les
sportifs sionistes sont des colons, qui ont participé et participent à tuer les
Palestiniens, dans leur armée ou en dehors. La presse arabe pro-qatarie ne
dénonce pas la normalisation de Qatar, mais uniquement la normalisation entre
l’Arabie saoudite, les Emirats et l’occupant.
Un
boxeur libanais refuse d’affronter un boxeur sioniste lors des jeux au
Khazakstan (22/9).
Des
colons sionistes sont expulsés d’un restaurant en Jordanie lorsque le
restaurateur a réalisé d’où ils venaient, en leur disant : « désolé,
mais ici nous ne servons pas les « Israéliens », c’est notre politique »
(17/10).
La
Tunisie refuse de recevoir des sportifs « israéliens » dans le cadre
de la coupe du monde en Taikwando qui devra se dérouler le 6 avril prochain.
Les partis politiques luttant contre la normalisation avec l’entité sioniste
sont parvenus à convaincre le président de l’organisation tunisienne
organisatrice de la coupe de ne pas adresser d’invitation aux sportifs de l’entité
(17/10).
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