suite du
bulletin N°16 : Al-Quds, Palestiniens de 48, paroles de résistants,
la normalisation est un crime
la normalisation est un crime
manifestations contre le plan colonial Prawer |
5 – Al-Quds et les lieux saints
Les
organisations sionistes du « Temple » essaient de profiter des fêtes
religieuses juives pour augmenter le nombre des profanateurs sionistes dans la
mosquée al-Aqsa. Les incursions et profanations de la mosquée al-Aqsa sont
devenues quotidiennes, et rassemblent divers types de colons. Le 11/9, 99
colons et le 12/9, 155 colons, dont 100 étudiants des centres talmudiques, ont
profané la mosquée.
Au même
moment, les forces de l’occupation empêchent les Palestiniens d’y accéder. le
12/9, elles empêchent une Palestinienne, Nafissa Khways, d’y accéder pendant
deux semaines. Le même jour, l’occupant a interdit le travail de réfection par
les Awqafs musulmans dans Bab al-Silsila, pour empêcher un mur de tomber.
le 15/9,
des colons fondent une zone coloniale près du bourg Sawahira, en posant des
maisons mobiles et des citernes d’eau. Les bulldozers de l’occupation ont
détruit le 16/9 deux maisons dans le village al-Walaja, au sud d’al-Quds.
L’encerclement
par l’occupant des bourgs de Azariyé et Abu Diss se poursuit. De violents
affrontements ont eu lieu entre la population et les forces coloniales, et 50
Palestiniens on été touchés, dont plusieurs enfants, par les gaz lacrymogènes
et les coups de matraque.
336 colons
ont profané la mosquée al-Aqsa au cours de la première semaine du mois de
septembre. Lors de la profanation collective, les sionistes reçoivent des
explications sur le soi-disant temple qui aurait été construit sur le lieu et
diverses fables inventées pour matérialiser le sionisme. Le 10/9, le rabbin
extrémiste, qui avait été touché par un résistant il y a quelques années,
Yehuda Glick, a participé à la profanation de la mosquée en compagnie de 116
colons.
L’occupant
oblige un Palestinien à démolir sa maison à Selwan, l 4/9. Le 11/9, les
bulldozers de l’occupation démolissent deux immeubles en cours de consruction
dans Azariyé, sous le prétexte qu’elles sont situées près du « mur de l’annexion ».
Selon le centre de Wadi Helwe, l’occupant a démoli 8 constructions dans al-Quds
occupée, dont 6 maisons d’habitation.
mois d’août
Le 23/8,
102 colons ont profané la mosquée al-Aqsa sous la protection de la police
sioniste.
Le 22/8,
la police de l’occupation a arrêté 5 Palestiniens dans la mosquée, dont un de
ses gardiens, et deux jeunes filles, qui ont reçu des ordres d’éloignement de
la mosquée pendant une semaine.
le 21/8, l’occupant
a démoli une maison à Bayt Hanina, au nord d’al-Quds occupée, et des ordres de
démolition ont été remis concernant 20 constructions dans le quartier de l’aéroport.
le 28/8, l’occupant a démoli un restaurant et une maison à Bayt Jala, au sud de
la ville d’al-Quds, alors que des colons ont planté une tente il y a plusieurs
semaines en ce lieu.
Le comité
des parents d’élèves dans le bourg d’al-Issawiya a publié un communiqué le 21/8
menaçant de ne pas participer à l’ouverture scolaire si les forces coloniales
poursuivent la répression et l’encerclement du bourg.
Les forces
sionistes se vengent sur la mosquée al-Aqsa après l’opération de la résistance
menée par deux enfants de 14 ans : le 18/8, elles mènent une incursion
dans la salle de prière de al-Rahma, le dépouillent de ses meubles, et empêchent
les gardiens de la mosquée de s’en approcher et de les filmer. Le 18/8, 124
colons profanent la mosquée, dont 45 membres des Renseignement sionistes.
Le 15/8,
les sionistes ferment les portes de la mosquée et expulsent les fidèles qui s’y
trouvaient. Ils décident que seuls les Maqdissis âgés de plus de 50 ans ont le
droit d’y prier.
Le premier
jour de la fête d’al-Adha, la mosquée al-Aqsa subit une attaque coloniale de
grande envergure. Des centaines de colons essaient d’y entrer pour la profaner,
protégés par les forces de l’occupation, alors que des milliers de fidèles s’y
trouvent. Le ministre sioniste Ardan a voulu fixer, par cette agression, le
droit des colons juifs d’y prier et que les portes de la mosquée soient
accessibles pour eux tout le long de l’année. Pour empêcher les juifs sionistes
d’entrer dans la mosquée, les Awqafs musulmans ont reporté l’heure de la prière
à partir de 7h 30 du matin pour assurer la présence du plus grand nombre de
fidèles. Les forces sionistes avaient éloigné dr. Najeh Bkayrat, directeur des
Awqafs, loin de la mosquée pour une durée de 6 mois, afin de disperser les
forces palestiniennes.
Le premier
jour de la fête d’al-Adha, 90.000 Palestiniens parviennent à entrer dans la
mosquée. Les forces sionistes foncent sur eux et commencent à leur porter des
coups et à lancer des grenades lacrymogènes, blessant 61 Palestiniens et
arrêtant 5. Les affrontements ont eu lieu à l’intérieur de la mosquée et des
soldats sionistes ont été blessés. Les colons ont réussi à entrer en petits
groupes, par trois fois de suite, les Palestiniens étant occupés à se défendre
contre les forces armées. Ces forces affirment avoir permis à 1729 colons de
profaner la mosquée.
Les forces
sionistes souhaitent augmenter le nombre d’heures autorisant la profanation de
la mosquée et préparer l’opinion publique à la régularité d’un tel geste
provocateur. Le centre de Wadi Helwe a annoncé le chiffre de 2233 colons
profanateurs de la mosquée al-Aqsa pendant le mois de juillet.
Le « nettoyage
ethnico-religieux » de la ville d’al-Quds se poursuit de manière effrénée,
d’une part en démolissant les maisons et structures des Palestiniens, et de l’autre,
en augmentant le nombre de colons et des colonies dans la ville d’al-Quds et
ses alentours. Le 4/8, l’occupant annonce la construction prochaine de 2430
logements coloniaux en Cisjordanie et al-Quds, et la construction de 200 unités
coloniales, dont une grande partie dans le quartier colonial « Ramot »
à l’est de la ville.
Les
enfants palestiniens sont ciblés par l’occupant dans la ville d’al-Quds. le
31/7, l’enfant Qays Ubayd, âgé de 6 ans, est convoqué au poste de la police
coloniale pour interrogatoire. Un jour auparavant, c’était le tour de l’enfant
Mohammad Alayan, âgé de 4 ans, d’être la cible d’une tentative d’arrestation,
et qui fut convoqué au poste de la police sioniste. Le 3/8, deux enfants de ‘Issawiya
sont arrêtés et emmenés au poste pour interrogatoire. Le 1/8, un car d’enfants
est arrêté dans ‘Issawiya, et est conduit jusqu’à un poste de la police
sioniste.
Juillet
Le 25/7,
les autorités d’occupation renforcent les mesures de contrôle des fidèles
musulmans à l’entrée de la mosquée al-Aqsa en confisquant leurs cartes d’identité,
au moment où 102 colons profanent la mosquée. Le 29/7, les colons pratiquent
des rites talmudiques à l’intérieur de la mosquée, près de la salle de prière
dans Bab al-Rahma.
Le
responsable du comité de défense du quartier Wadi Homs, dans Sour Baher,
annonce que les démolitions récentes par l’occupant des immeubles dans le
quartier ont pour but d’agrandir la colonie sur Abu Ghnaym (Har Homa), qui se
trouve à proximité de Wadi Homs, ce qui signifie que d’autres immeubles peuvent
être démolis par la suite.
Le 17/7,
des groupes de colons profanent la mosquée al-Aqsa et accomplissent des rites
talmudiques près de la salle de prière à Bab al-Rahma. Les sionistes ont
prétendu qu’un accord entre eux et le régime jordanien stipule la fermeture de
cette salle pour 6 mois, ce qui a été formellement démenti par la Jordanie,
considérant que Bab al-Rahma fait partie intégrante de la mosquée al-Aqsa. La
salle de prière de Bab al-Rahma avait été fermée en mars 2003, mais les
Maqdissis l’ont ouvert en février 2019, lors d’un soulèvement populaire.
Le 22/7,
le crime de la démolition des immeubles à Wadi Homs est exécuté par l’occupant,
et 500 Palestiniens sont jetés à la rue.
Le 14/7,
les forces de l’occupation profanent la salle de prière dans Bab al-Rahma et enlèvent
le matériel en bois qui s’y trouvait, pour la troisième fois en quelques mois,
matériel que les fidèles avaient remis en place.
Le 10/7,
des groupes de colons investissent la maison de la famille Siyam dans Selwan
pour l’obliger à quitter sa maison. Les colons sont soutenus par les forces
armées sionistes. Le 11/7, l’occupant démolit la tente de solidarité installée
dans Wadi Homs à Sour Baher.
Le 15/7, l’occupant
arrêté 7 prisonniers libérés dans al-Quds, et les emmène au centre d’interrogatoire.
Le 3/7,
195 colons sionistes profanent la mosquée al-Aqsa, dont le ministre de l’agriculture
dans l’entité coloniale. D’autre part, les autorités de l’occupation
poursuivent leur ciblage de la salle de prière de Bab al-Rahma, pour la
reprendre des mains des Awqafs et des fidèles, en arrêtant les fidèles qui s’y
trouvent, en la profanant et la piétinant sans cesse, en enlevant les tapis et
autres meubles.
Les
groupes de colons s’intéressent de près aux biens de l’église orthodoxe
palestinienne dans al-Quds et cherchent à se les approprier. L’association « Atirit
Cohonim » réclame l’appropriation de l’hôtel Impérial et donne un mois
pour le vider. La famille maqdissie Dajani gère l’hôtel, propriété de l’église
orthodoxe, depuis 1949.
6 – Les Palestiniens de 48 refusent l’ordre colonial
Les
Palestiniens de 48 ont participé en grand nombre aux élections législatives du
Knesset sioniste, en votant en majorité (81%) pour la «liste unifiée »
palestinienne qui regroupe 4 formations politiques palestiniennes. Un appel au
boycott des élections avait été lancé par des formations politiques nationales
(Abnaa al-Balad, Kifah) et des associations, mais cet appel a été peu entendu
cette fois-ci, après la formation à nouveau de « la liste unifiée »,
mais surtout à cause de la propagande menée par les sionistes et le financement
généreux des sionistes américains, qui ont appelé les Palestiniens à participer
aux élections, sous le slogan : « votez pour n’importe qui, mais
votez ». Les partis de la « liste unifiée » ont également
participé à cette campagne pour encourager le vote, accusant ceux qui boycottent
de faire le jeu de Netanyahu, et parfois de « traîtrise ». Les appels
au boycott insistent sur le fait que la participation aux élections du Knesset
sioniste est un moyen de « blanchir » cet organisme sioniste en le
présentant comme étant démocratique, alors qu’il ne s’agit que d’un organisme
représentatif des colons. L’appel au boycott insiste également sur la
séparation entre « droits civils » et « droits politiques »,
affirmant que les Palestiniens de 48, qui ont subi la Nakba et qui vivent sous
occupation, sont des citoyens Palestiniens vivant dans leur pays occupé et
colonisé.
Des
centaines d’élèves et étudiants, originaires des villes et villages non
reconnus par l’entité sioniste dans le Naqab ont protesté lors d’une
rassemblement dans Beer Saba’, réclamant des bus scolaires pour 18.000 élèves. (5/9/2019)
Le
mouvement Abnaa al-Balad appelle à boycotter les élections législatives du
Knesset sioniste (1/9). Dans un communiqué, le mouvement rappelle que la
participation palestinienne à ces élections signifie d’abord une reconnaissance
de l’état de fait de l’occupation sioniste de la terre de Palestine et laisse
croire à une vie « démocratique » dans la colonie sioniste. La
participation à ces élections réduit notre droit et nos droits nationaux à un
minimum.
Le village
d’al-Araqib est détruit pour la 156ème fois (29/8). Les chaises et ustensiles
ont été fracassés par l’occupant qui a pris des mesures du cimetière, pour le
niveler et y installer une colonie. L’occupant a imposé le paiment de 600000
shekels à la population du village pour rembourser les frais de la démolition.
Le village
d’al-Araqib est détruit pour la 155ème fois (27/8). Les tentes ont
été confisquées et les maisons construites avec des tissus et de la tôle ont
été démantelées, pour faire partir la population du village qui insiste à
vouloir vivre sur ses terres.
Le village
d’al-Araqib est démoli par les forces sionistes pour la 150ème fois
(21/8).
Le comité
des parents d’élèves des écoles de Umm al-Fahim ont rejeté la décision du
gouvernement sioniste de faire étudier « la loi de la nationalité »
sioniste dans les écoles. Dans un communiqué, le comité explique qu’il réclame
de faire étudier la position nationale palestinienne ». Le comité a
demandé au comité national des parents d’élèves (palestiniens) de rejeter
collectivement la décision sioniste. (20/8)
L’occupant
impose des « indemnités » de démolition aux villageois d’al-Araqib,
après la destruction pour la 149ème fois de ce qui reste dans le
village non reconnu dans le Naqab occupé. Sheikh Sayyah Touri, arrêté et détenu
plusieurs fois, parce qu’il refuse de quitter son village, a déclaré :
toutes les « indemnités » et les crimes commis envers la populaion d’al-Araqib
relèvent d’une pratique politique et non juridique. C’est une pratique raciste
utilisée contre la population du Naqab... J’appelle la population du Naqab à ne
pas abandonner leurs terres, quelles que soient les pressions exercées sur eux
par les autorités » (7/8).
La
population du village al-Araqib proteste contre les arrestations menées par l’occupant
et les lourdes amendes contre des personnalités du Naqab ayant participé à un
rassemblement de solidarité avec le village, après la 148ème
tentative de démolition du village. (30/7)
L’occupant
a démoli le village al-Araqib, dans le Naqab occupé, pour la 147ème
fois (22/7). Il l’avait démoli précédemment le 27 juin, mais la population du
village est retournée vivre dans des maisons en tôle, refusant de s’en aller.
Une
manifestation à l’appel du haut comité de suivi des masses arabes a eu lieu à
Arara, dans le Triangle occupé en 48, pour protester contre le crime de la
démolition de la maison de Ibrahim Marzuq (27/7) par l’occupant sioniste.
7 – Paroles de résistants
Ziyad Nakhale,
secrétaire général du Mouvement du Jihad islamique, a inauguré une conférence à
Gaza sur « comment sortir des accords d’Oslo » (17/9), disant : « Au
cours de ce long et dur chemin pour la Palestine, nous devons réaliser ce que
nous devons faire, et l’ampleur de ce que nous devons faire,... non dans les
discours ni dans les approbations, mais dans la mobilisation, la force, l’incitation
à se battre... Ils n’ont laissé aucune alternative à notre peuple. Nous devons
combattre et combattre pour imposer de nouvelles réalités sur le terrain. Si
nous ne le faisons pas, personne ne fera attention à nous, et ils nous
marchanderons sur la nourriture et la boisson, jusqu’à nous faire abandonner
notre terre, notre dignité, notre identité. »
Isma’il
Radwan, dirigeant au mouvement Hamas, a déclaré (17/9) que les accords d’Oslo
furent plus grave que les deux autres Nakba, car ils représentent une reconnaissance
par une partie du peuple palestinien de la légitimité de l’occupation, qui est
contraire à toutes les lois internationales, et lui ont donné la capacité de
multiplier la colonisation ».
Sheikh
Muhammad Hussayn, mufti d’al-Quds et de la Palestine, a rappelé les termes d’une
fatwa interdisant la vente de terres aux sionistes, après les tentatives
sionistes de promulguer une loi pour acheter des terres en Cisjordanie (17/9).
La fatwa dit : « il est illégal de vendre ses terres et ses biens à l’ennemi. »
Ahmad
Mudallal, du Jihad Islamique, a dévoilé que les autorités égyptiennes sont
intervenues pour sauver la vie du prisonnier gréviste de la faim depuis 61
jours, Sultan Khalaf, 38 ans, ingénieur de formation, qui a été transféré à l’hôpital
Kaplan de l’entité, souffrant de plusieurs maux. Mais il a surtout mis en garde
les sionistes disant : « le mouvement du Jihad islamique a des cartes
pouvant obliger l’occupant à libérer les prisonniers grévistes de la faim, et
nous ne resterons pas les bras croisés face au crime qui est en train d’être
exécuté contre les prisonniers (17/9).
Le
mouvement du Jihad islamique en Palestine répond au « Trésor américain »
qui a mis Mohammad al-Hindi, membre du bureau politique du mouvement et le
membre du conseil militaire des Saraya al-Quds, Baha’ Abu Ata, ainsi que d’autres
révolutionnaires, sur la liste du « terrorisme », disant que l’attitude
américaine envers les révolutionnaires, et notamment du Jihad islamique, est
une marque d’honneur, qui confirme que le mouvement est dans la bonne voie.
(13/9) Quant au porte-parole du mouvement Hamas, ciblé également, il a déclaré
que ce geste américain n’a aucune valeur et aucune conséquence sur le
mouvement.
Un
communiqué du Mouvement du Jihad islamique en Palestine (11/9) dénonce la
déclaration de Netanyahu à propos de l’annexion de la Cisjordanie :
« Ce cancer colonialiste entraînera des agressions et un terrorisme
supplémentaires contre notre peuple pour l’expulser. Cette politique est la
conséquence du silence du monde depuis la Nakba, silence qui s’est mué en
collusion et participation de quelques Etats aux crimes commis par l’occupant.
Nous affirmons que nous ne permettrons pas l’expulsion de notre peuple une
nouvelle fois et nous nous opposerons à toutes ces pratiques. Nous continuerons
à résister à cet occupant spoliateur quelles que soient les sacrifices. La
résistance sera notre langage envers cette entité passagère.
Le cadre
dirigeant du Mouvement du Jihad islamique, Ahmad Mudallal, a commenté l’invasion
de la ville d’al-Khalil par Netanyahu disant : « l’état d’impuissance
et de désarroi politique chez Netanyahu l’ont poussé à agresser le peuple
palestinien et ses lieux saints, en tentant de gagner les voix de la droite
exrémiste aux élections du Knesset ». septembre 2019
Khodr
Habib, cadre dirigeant au mouvement du Jihad islamique, a menacé l’occupant de
riposte s’il arrivait quoi que ce soit aux prisonniers en grève de la faim. Il
a fait porter la responsabilité de leur vie à l’occupant, puis aux organisations
internationales, puis à l’Autorité palestinienne dont les ambassades dans le
monde négligent la lutte des prisonniers et n’organisent pas le soutien à leur
cause (8/9).
Le
porte-parole du mouvement Hamas, Hazem Qassem a déclaré, suite à l’assassinat
de deux jeunes Palestiniens, le 6/9, au cours de la marche du retour : « l’occupant
porte la responsabilité entière des conséquences de son acte... Il faut le
catégoriser en tant qu’ « Etat terroriste » et poursuivre ses
dirigeants en tant que criminels de guerre. »
Le FPLP
appelle, dans un communiqué du 6/9 les autorités libanaises, et notamment le
ministre du Travail, de revenir sur sa décision considérant les réfugiés comme
des « travailleurs étrangers ». Il appelle à poursuivre les
protestations dans les camps contre les projets d’expulsion et d’installation
définitive des réfugiés, en visant les camps palestiniens au Liban. Le
communiqué rappelle que les réfugiés palestiniens au Liban luttent pour le
droit au retour et refusent tous les projets de leur installation définitive.
Ils sont attachés à leurs droits nationaux, ce qui a été prouvé tout au long de
leur lutte.
Atallah
Hanna, archevêque de l’église grecque orthodoxe de Palestine, a affirmé que
l’administration américaine et le silence de la communauté internationale qui
n’ose pas prendre une attitude courageuse sont un soutien à l’occupant
« israélien » et un encouragement à sa poursuite des crimes contre le
peuple palestinien et les lieux saints. (7/9)
Suite à
l’assassinat du prisonnier Bassam Sayeh, le 8/9 par les autorités carcérales
sionistes, les organisations de la résistance ont dénoncé le crime. Le Hamas
appelle « notre peuple » à élever le niveau des protestations contre
les pratiques de l’occupant et « Notre martyr, prisonnier, journaliste,
combattant, patient alors qu’il avait subi les pires exactions de l’occupant.
Il a accompli sa vie de manière juste, dans la voir de la résistance, en
offrant sa personne, son argent et sa plume ». Le mouvement du Jihad
islamique : « son martyre est un cri vers nos consciences afin de
nous activer encore plus pour sauver les prisonniers des griffes du geôlier, et
agir encore plus pour les libérer et les sauver ». Le FPLP appelle à une
journée de deuil et d’action pour soutenir les dizaines de prisonniers malades.
« Il s’agit d’un nouveau crime ».
Août
Un
communiqué du FPLP salue l’opération de la résistance le 23/8 disant que cette
opération montre que « la boussole de notre peuple est toujours la
résistance et l’affrontement avec l’occupant, et non les choix stériles des
accords et des slogans creux des défaitistes et normalisateurs ». Pour le
FDLP, l’opération de la résistance entre dans le cadre d’un droit légitime de
résistance à l’occupant.
Sheikh
Nafez Azzam, membre du BP du mouvement du Jihad islamique, a commenté l’opération
de résistance menée par des jeunes contre l’armée d’occupation aux abords de la
bande de Gaza, disant : il est probable que ces opérations ne soient pas
dirigées ni organisées, mais elles traduisent un grave état général vécu par
les Palestiniens, qui ne supporte plus le blocus de la bande de Gaza »
(23/8)
A l’occasion
de la commémoration de l’incendie criminelle de la mosquée al-Aqsa, il y a 50
ans, Ziyad Nakhalé, secrétaire général du mouvement du Jihad islamique, a
adressé un message télévisé aux Saraya al-Quds, la branche armée, disant :
« Cet ennemi vou trouvera tous les jours et en tout lieu, des combattants
et des moujahidins, qui savent vivre pour une vie libre et digne pour notre
peuple. Nous sommes aujourd’hui dans une zone au-delà des frontières, au-delà
des barrages, et nous combattrons partout, nous combattrons jusqu’à faire
sortir les envahisseurs de notre terre. Al-Quds restera à nous, et la mosquée
al-Aqsa restera à nous, et la Palestine aussi. « Israël » disparaîtra
de l’existence. »
Les
organisations de la résistance condament l’exécution de trois jeunes au nord de
la bande de Gaza (17/8) et le Mouvement Hamas a déclaré : « l’état de
colère et la tension vécus par notre peuple va bientôt exploser à la face de l’occupant
s’il ne lève pas le blocus, s’il n’arrête pas ses crimes et son terrorisme
organisé et ses profanations de la mosquée al-Aqsa ».
Les
organisations de la résistance saluent l’opération dans le complexe colonial de
Gush Atzion, le 8/8. Le FDLP considère que l’opération de la résistance est un
droit légitime de « notre peuple » en riposte aux crimes de l’occupation
« israélienne ».
L’archevêque
grec-orthodoxe Atallah Hanna a déclaré au sujet de la révolte en cours dans
al-Issawiya et la répression sioniste : « Les Palestiniens s’accrochent
à leurs droits et leur appartenance sacrée à mesure que la répession, l’injustice
et l’oppression augmentent. Les autorités de l’occupation tentent de vider la
ville d’al-Quds de ses fils, en utilisant tous les outils répressifs »
(6/8)
Le FPLP
affirme dans un communiqué que l’opération du résistant Hani Abu Salah à Khan
Younes dévoile « l’état de bouillonnement populaire dans l’affrontement
avec l’occupant, qui s’exprime dans toutes les formes de résistance. Notre
lutte se poursuit contre cette présence cancéreuse sur notre terre, et en
premier lieu, la résistance armée, jusqu’à l’extirper. » (2/8)
Juillet
Hanna
Atallah, archevêque de l’église grec-orthodoxe, a déclaré (27/7) « les
martyrs des marches du retour ne sont pas des chiffres, leurs noms resteront
gravés en or dans l’histoire de notre peuple et notre cause nationale juste.
Ceux qui ont été blessés lors des marches et qui sont handicapés, leur moral
est élevé et leur volonté haute, ils sont l’école de la résilience, de la fermeté
et de l’attache au droit du retour et à l’appartenance à la Palestine ».
Jamil
Mezher, membre du bureau politique du FPLP appelle le président Mahmud Abbas à
réunir le cadre dirigeant provisoire qui regroupe les secrétaires généraux des
mouvements politiques palestiniens, pour affronter les politiques sionistes « Nous
sommes face à une occasion historique pour reprendre l’initiative et affronter
les plans américano-sionistes ». Il a demandé à Abbas de tourner le dos
aux accords d’Oslo pour pouvoir refaire l’unité. (28/7)
Khodr
Habib, cadre dirigeant du mouvement du Jihad islamique affirme la nécessite de
« définir notre claire position envers l’ennemi principal, et de nous
mettre d’accord sur la définition de cet ennemi. (6/7)
Khalil
al-Hayya, membre du bureau politique du mouvement Hamas, a déclaré que
« le peuple palestinien est en lutte sécuritaire ouverte avec l’occupant,
sa prise de conscience lui permet de dévoiler les tentatives de toucher aux
symboles nationaux » (6.7)
Les
organisations de la résistance dénoncent le crime sioniste consistant à démolir
16 immeubles dans Wadi al-Homs, à Sour Baher, au sud de la ville d’al-Quds
(22/7). Pour le mouvement du Jihad islamique, il s’agit d’un crime commis en
conséquence du « deal du siècle » et de la normalisation par certains
Etats arabes de leurs relations avec l’occupant. » Le FDLP a appelé
l’Autorité palestinienne à abandonner les accords d’Oslo et le pari sur les
négociations.
S’adressant
à l’occupant et notamment à Netanyahu, qui essaie de mettre la question des
soldats sionistes capturés au coeur de la bataille électorale, Abu Ubayda,
porte-parole des brigades Izzidine al-Qassam (Hamas) a déclaré le
25/7 : « Nous disons à tous ceux qui sont concernés que le dossier de
Ron Arad (l’aviateur sioniste capturé au Liban en 1982) soit une leçon pour
vous. Nous ne garantissons pas que le dossier (des soldats capturés) restera en
discussion, si la direction de l’occupation perd l’occasion qui se
présente ». Les Brigades al-Qassam avaient affirmé détenir 4 soldats
sionistes.
8 - La normalisation est un crime
La
ministre soudaine des affaires extérieures a déclaré, au cours d’une interview
(18/9) que son gouvernement n’était pas prêt pour l’instant à la normalisation
des relations avec l’entité sioniste, car il faudrait étudier la réaction du
peuple soudanais à une telle mesure. Ce qui signifie que le gouvernement
soudanais (ou la ministre ) ne considère pas la normalisation comme un crime,
mais une affaire de politiciens, qui dépendrait d’un équilibre de forces et d’alliances.
La
normalisation des relations entre l’entité sioniste et des Etats arabes est
devenu un enjeu électoral pour Netanyahu, qui n’a cessé de déclarer ces
derniers temps que de nombreux Etats arabes ont l’intention de nouer des
relations avec l’entité, pour augmenter sa popularité.
Selon le
quotidien sioniste Haaretz, un avion des Emirats s’est posé plusieurs fois au
cours de la semaine dans l’aéroport Ben Gourion (sept.) La presse sioniste
dévoile la participation de l’entité coloniale à Expo 2020 à Dubaï dans les
Emirats.
Sheikh
Nafez Azzam, membre du BP du mouvement du Jihad islamique en Palestine déclare
(juillet) que les régimes arabes qui accourent pour normaliser leurs relations
avec l’occupation ont décidé de quitter le parcours naturel de la région et de
la nation, et de se mettre aux cotés de l’agression contre notre nation, notre
culture et notre religion. « Ils se trompent en croyant que
« Israël » peut les protéger », ajoutant que les peuples ne
peuvent trouver d’excuses alors qu’ils assistent à cela et ne bougent
pas.
Des
journalistes arabes sont reçus par les dirigeants de l’entité coloniale. Bien
qu’étant originaires de pays arabes, la plupart de ces journalistes inconnus
dans leur pays vivent dans les pays européens. L’entité coloniale mène une
propagande pour faire croire que les peuples arabes souhaitent la normalisation
avec l’occupant. (21/7)
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